Les quatre enjeux de la COP 23 selon Pacôme Moubelet Boubeya

Agro
mercredi, 08 novembre 2017 15:53
Les quatre enjeux de la COP 23 selon Pacôme Moubelet Boubeya

A l’occasion de l’ouverture la 23e conférence des Parties sur les Changements climatiques (COP 23) à Bonn, en Allemagne, le 6 novembre dernier, le ministre d’Etat, de la Foret, de la Mer et de l’Environnement, Pacôme Moubelet Boubeya (photo) a décliné les quatre enjeux de cette rencontre.

Le premier a-t-il indiqué, « C’est que le changement climatique est une problématique globale. Nous devons faire entendre notre voix dans les négociations pour un accord contraignant. Ce que nous avons fait à Paris lors de  la COP 21, accord que nous avons ensuite paraphé en 2016 aux États-Unis. Je partage ce sentiment des intervenants à l’ouverture de la Conférence. C’est la 23ème COP, mais jamais nous ne nous sommes réunis avec un tel sentiment d’urgence pour faire avancer l’accord de Paris.»

Le deuxième enjeu est relatif à la rationalité diplomatique. « Le président de la République Ali Bongo Ondimba a porté la voix du Gabon sur les plus hautes et prestigieuses tribunes en faveur de la conservation biologique et le développement durable. Nous remplirons notre engagement contenu dans notre contribution qui prévoit réduire de moitié, nos GES d’ici 2050. »

Le troisième selon lui, repose sur la position africaine. « La position commune africaine est portée par la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE) que je préside, appuyée par la présidence d’Ali Bongo Ondimba, du CAHOSCC, le Comité des chefs d’Etats et de gouvernements sur les changements climatiques. »

Enfin, le quatrième enjeu est de prendre un nouveau départ à Bonn. Cela, afin de faire avancer les promesses de financement des projets d’adaptation par le Fonds vert dont on attend la suite de la capitalisation à la hauteur des besoins des pays africains.

Car, créé en 2009, avec pour ambition pour les pays industrialisés de débourser 100 milliards de dollars par an d’ici 2020 pour soutenir les projets d’adaptation des pays en développement, le Fonds vert marque le pas. Depuis 2015, il n’a été capitalisé qu’à hauteur de 10 milliards de dollars, soit le 10ème de ce que les pays industriels devraient contribuer à partir de 2020.

Stéphane Billé

 
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