La SNBG pourrait bientôt avoir un nouvel actionnaire de poids

Bois
mercredi, 09 août 2017 11:32
La SNBG pourrait bientôt avoir un nouvel actionnaire de poids

(Le Nouveau Gabon) - En proie à de nombreuses difficultés financières depuis des années, la société nationale des bois du Gabon (SNBG), détenue à 51% par l’Etat, pourrait changer de management et donc de propriétaire avec l’ouverture annoncée, bien qu’encore sous le sceau du secret, du capital de cette entreprise.

Depuis quelques jours, en effet, l’on annonce dans les coulisses des changements notables qui devraient remettre à flot la société qui ploie sous le poids de difficultés qui l’ont conduite à remercier une partie de son personnel.

Si l’identité du nouveau repreneur de cette entreprise dont les usines sont à l’arrêt depuis quelques semaines reste encore secrète, l’on se souvient tout de même qu’au mois d’avril dernier, le président-directeur général de Yihua Enterprises Group, par ailleurs vice-président de la Chambre internationale de commerce de Chine (CICC), Liu Shaoxi, à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires chinois, avait visité les installations de la SNBG.

Le Pdg avait alors apprécié l’outil de production ainsi que les actifs forestiers de cette entreprise qui produit des contreplaqués d’Okoume. C’est ainsi qu’il a avancé l’idée d’une entrée dans le capital de cette société en devenant un actionnaire stratégique. Mais avant cela, le patron chinois souhaitait avoir davantage de visibilité et de lisibilité dans la structure de la SNBG, question d’apprécier les risques d’investissements dans cette entreprise qui fut le fleuron de la filière bois au Gabon pendant des années.

Créée en 1975, la SNBG dispose d’un capital de 4 milliards de francs CFA réparti entre l’Etat (51%), les forestiers (43%) et les salariés (6%). En 2009, son chiffre d’affaires était de 37,2 milliards de Fcfa. Le gouvernement avait chargé la société de racheter la production des petits producteurs réunis au sein des «Petits permis forestiers gabonais» ainsi que la présentation d’un plan d’industrialisation tenant compte de l’interdiction d’export des grumes et des contraintes pour le développement durable. Les autorités avaient alors assuré que l’entreprise était prête à faire face à cette mutation et à s’adapter au nouvel environnement.

SeM

 
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