Lutte contre la vie chère: le gouvernement exige le respect des mesures de 2012 et 2016

Economie
mercredi, 19 avril 2017 14:59
Lutte contre la vie chère: le gouvernement exige le respect des mesures de 2012 et 2016

(Le Nouveau Gabon) - La vague de hausse des prix des denrées alimentaires dans les grandes surfaces et les marchés gabonais semble trouver des coupables à divers niveaux. Après avoir mis à l’index les opérateurs économiques qui ont profité de l’instauration de la taxe sur la contribution spéciale pour la solidarité, le gouvernement a désormais dans son viseur la passivité des autorités portuaires.

Outre cet aspect, les associations de consommateurs se mobilisent pour dénouer la crise. Aussi, après enquête, ont-elles observé que certaines enseignes appartenant aux grands groupes s’illustrent par des pratiques commerciales répréhensibles.

Ces enseignes, en l’occurrence les groupes Foberd, Ceca Gadis et la Setrag, se livrent, d’après l’organisation gabonaise des consommateurs (OGC), à « la spéculation de la vente d’eau minérale» d’une part, tandis que d’autres ont augmenté le tarif du ticket de transport par train.

Face à cette situation, le gouvernement profitant de la campagne engagée pour lutter contre la spéculation sur l’étendue du territoire, a appelé les opérateurs du secteur de la grande distribution à respecter les mesures gouvernementales de 2012. Renforcées en 2016, elles portaient sur la suppression des droits de douane et de la TVA de neuf catégories de produits alimentaires, l’instauration d’un régime de liberté contrôlée des prix pour les produits importés et les produits locaux, ainsi que le plafonnement des prix de 166 produits de consommation courante.

« L’Etat gabonais affiche la ferme volonté de maintenir et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages. La valse des étiquettes observée aujourd’hui ne se justifie pas, et doit amener les commerçants à réviser les prix. La nouvelle taxation mise en place, à savoir la Contribution spéciale de solidarité, ne s’applique pas aux produits de première nécessité et ne doit pas constituer un prétexte pour accroître indûment les marges bénéficiaires.» affirme-t-on du côté des officiels.

Auxence Mengue

 
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