La zone de Nkok veut vendre ses produits dans le marché commun Cemac/CEEAC

Economie
mercredi, 23 janvier 2019 10:21
La zone de Nkok veut vendre ses produits dans le marché commun Cemac/CEEAC

(Le Nouveau Gabon) - Le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, a organisé une séance de travail avec les opérateurs de la zone économique spéciale de Nkok sur les méthodes et les modalités à remplir pour faciliter l'accès et l’écoulement des produits issus de cet espace sous-douane dans les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale et en zone CEEAC.

Les échanges avec les industriels installés au sein de la zone de Nkok, ont porté sur les modalités d’attribution de l’agrément Cemac/CEEAC, via la mise en place du comité national CEMAC du Gabon, et la problématique de la taxation des produits issus de cet espace sous-douane vers le marché sous-régional.

«Nous avons des usines qui sont installées à Nkok, or le marché national est relativement étroit. Il faut donc permettre à ces industriels de pouvoir exporter en dehors du Gabon, au niveau de la Cemac avec un marché de 40 millions d’habitants ou peut-être au-delà. Nous avons des réunions avec la CEEAC pour avoir un marché beaucoup plus important de 110 millions d’habitants. Pour nous, c’était important de venir expliquer quelles sont les formalités qu’il faut faire pour pouvoir accéder à ce marché.», confie Daniel Ona Ondo.

Pour la Commission de la Cemac, la faiblesse des échanges intracommunautaires et des débouchés pour les produits fabriqués en zone Cemac, font des zones franches un moteur de croissance et de développement de la sous-région.

Aussi, la zone économique spéciale de Nkok, en tant que premier pôle de transformation locale des matières premières, apparaît-elle comme modèle phare pour le développement du commerce intracommunautaire, grâce à sa diversité d’opérateurs économiques, sa capacité de développement de la chaîne de valeur locale et de création d’emplois durables au profit de la croissance économique nationale et sous-régionale.

Car, à ce jour, les échanges intracommunautaires ne représentent que 3,5% du commerce de l’espace communautaire. Avec le lancement de cette zone de libre-échange sous-régionale, ceux-ci pourront augmenter ; ce qui permettra de porter le volume des échanges entre les pays de la Cemac et de la CEEAC, entre 10 ou 15%.

PcA

 
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