La FAO et la Comifac établissent des directives pour le suivi d’apport des forêts à l’atteinte des ODD relatifs

Agro & Bois
mardi, 03 décembre 2019 16:11
La FAO et la Comifac établissent des directives pour le suivi d’apport des forêts à l’atteinte des ODD relatifs

(Le Nouveau Gabon) - Les pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac) viennent de valider les directives sous régionales pour le suivi de la contribution des forêts à l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).

C’était à la faveur d’un atelier sous-régional qui a eu lieu du 26 au 27 novembre 2019 à Libreville. Selon les participants, ce processus intègre les initiatives visant à promouvoir une gouvernance responsable et efficace des ressources forestières en Afrique centrale. Une initiative soutenue techniquement et financièrement par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Les directives validées consistent à mettre à la disposition des pays de la sous-région un ensemble d’orientations leur permettant de suivre la contribution des forêts à la mise en œuvre des ODD. Cela, grâce à un jeu d’indicateurs sélectionnés selon la pertinence de l’apport, ou des effets des forêts sur l’atteinte des cibles correspondantes, ainsi qu’un répertoire de mesures thématiques, associées à chaque indicateur.

À la faveur de cette rencontre, Hélder Muteia, le Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale et représentant de la FAO au Gabon et à Sao Tomé et Principe, a rappelé aux participants, l’importance des forêts de la sous-région dans la mise en œuvre des ODD.

« Avec plus de 240 millions d’hectares, l’Afrique centrale abrite la deuxième plus grande forêt tropicale au monde. Souvent qualifiée de second “poumon vert” de la planète, elle joue un rôle majeur dans le maintien de l’équilibre global du carbone à travers son énorme potentiel de séquestration et de stockage », a-t-il indiqué.

Avant d’ajouter : « en plus des services qu’elles rendent, ces forêts assurent des fonctions sociales et culturelles essentielles aux populations locales et autochtones, et contribuent à satisfaire les besoins alimentaires de 60 millions de personnes environ qui vivent dans et à proximité des espaces forestiers. La viande de chasse, par exemple, représente près de 80% de l’apport en protéines des populations dans certaines localités ; environ six millions de tonnes de venaisons sont extraites chaque année ».

Cette rencontre a vu la présence d’une cinquantaine de participants, venus des dix pays membres de la Comifac. À savoir le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République centrafricaine, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad. Ils représentaient les administrations en charge des forêts et de l’environnement, les institutions de statistiques nationales, les institutions de recherche, les organisations de la société civile ainsi que représentants des organisations régionales et internationales (FAO, Afristat, GIZ) et les personnes ressources.

Stéphane Billé

 
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