La société des Travaux publics et logistiques (TPL), concessionnaire de l’État pour la construction et la gestion des stations de pesage au Gabon, appelle les usagers de la route à respecter les poids exigés par la réglementation. Cette sensibilisation cible les opérateurs économiques, les transporteurs, les propriétaires de marchandises et les conducteurs de véhicules automobiles de plus de 3,5 tonnes.
Car, à partir du 19 juin prochain au plus tard, débutera dans le pays, l’application des mesures relatives à la protection du patrimoine routier national telle que demandé par l’autorité. Et donc, « sur instruction du ministre des Travaux publics, toute surcharge constatée à une station de pesage fera l’objet d’une immobilisation du véhicule ou ensemble de véhicules jusqu’à délestage de la charge excédentaire aux frais du contrevenant à cette infraction de surcharge », prévient la société des Travaux publics et logistiques dans un communiqué.
À cet effet, il est demandé à tous les usagers de prendre toutes les dispositions utiles afin de garantir une pesée de véhicule conforme aux dispositions légales et réglementaires, précise l’entreprise.
Le poids total autorisé en charge d’après la loi 13/2003 du 17 février 2005 portant protection du Patrimoine routier national est de 21 tonnes pour tous les véhicules à deux essieux, 27 tonnes pour ceux à trois essieux, 40 tonnes pour les véhicules à quatre essieux et 50 tonnes pour l’ensemble des véhicules à plus de quatre essieux.
Pour ce qui concerne les amendes, le Code communautaire de la route en zone Cemac prévoit que pour le véhicule dont la surcharge est inférieure à 5 tonnes, tout conducteur ou opérateur est astreint au paiement de 25 000 FCFA la tonne supplémentaire. Celui dont la surcharge varie entre 5 et 10 tonnes payera 50 000 FCFA la tonne supplémentaire. Et pour la surcharge qui va au-delà de 10 tonnes, chaque tonne supplémentaire est facturée à 75 000 FCFA.
SG
La société minière sud-africaine Havilah Consolidated Resources veut reprendre les activités de la mine de fer de Milingui située dans la province côtière de la Nyanga, à 408 km au sud-est de Libreville, la capitale gabonaise. Son directeur général, Gabriel Kamga, a manifesté sa volonté de relancer ce projet dont l’accord-cadre a été signé en 2018 avec l’État gabonais, au cours d’une audience que lui a accordée le ministre des Mines et de la Géologie, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, ce mardi 13 juin.
Le patron de Havilah Consolidated Resources a expliqué au membre du gouvernement que l’entreprise a vu ses activités ralenties à cause de la pandémie de Covid-19, ce qui ne lui a pas permis d’entamer la première phase d’expédition et d’exploitation de ce gisement. Selon les termes de l’accord, la société sud-africaine devait développer la mine de Milingui en trois phases. La première phase (2018-2022) devait permettre de réévaluer les réserves du gisement, de construire une voie d’évacuation du minerai d’une centaine de kilomètres jusqu’à l’océan Atlantique, et d’engager une production expérimentale.
« Pour rattraper ce retard, il faut employer de nouvelles techniques permettant de prendre et de convertir rapidement ce projet minier en exploitation », a déclaré son patron Gabriel Kamga. En 2022 déjà, les responsables de Havilah Consolidated Ressources avaient rencontré les autorités gabonaises pour leur manifester leur intention de relancer les négociations sur la mine de fer de Milingui. Présentée comme le deuxième plus grand gisement de fer du Gabon après celui de Belinga, cette mine dispose de réserves estimées à 135 millions de tonnes, dont 18 millions de tonnes de minerai de fer à haute teneur. Le coût du projet est évalué à un milliard de dollars (environ 600 milliards FCFA)
Patricia Ngo Ngouem
Lire aussi:
Le Gabon est le 10e pays qui consomme le plus de champagne en Afrique selon le dernier rapport publié par le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC ou Comité Champagne) consacré aux statistiques de ventes de 2021.
Avec environ 2 millions d’habitants, le Gabon se positionne comme l’un des plus grands importateurs de cette boisson avec 163 429 litres de champagne de 75 cl achetés au cours de la période sous-revue pour une valeur de 3 millions d’euros (1,9 milliards de FCFA). Cette consommation est en hausse de 21% par rapport à celle de l’année précédente qui était de 133 990 litres.
Le Comité Champagne classe par ailleurs le Gabon 67e au niveau mondial et 3e dans la Cemac derrière le Cameroun (5e en Afrique) et le Congo (8e) et devant la Guinée équatoriale (21e), la Centrafrique (25e), et le Tchad (33e). Sur le plan continental, l’Afrique du Sud, le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont les plus gros importateurs africains de champagne.
Selon les experts, cette tendance haussière des importations de champagne impacte négativement l’économie du fait de la réexportation des devises et, ne bénéficie cependant qu’aux producteurs occidentaux.
SG
Les responsables de la société African Diamond Incorporated (ADI) ont été reçues en audience ce 12 juin par le ministre des Mines, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, à Libreville. La société minière est allée présenter ses ambitions dans le développement et l’élaboration de l’industrie diamantifère forte, pérenne et capable de maximiser la production gabonaise.
Pour atteindre cet objectif, le ministre des Mines a recommandé à cette société de travailler en synergie avec la Société équatoriale des mines (SEM), qui détient et gère les participations de l’État gabonais dans les sociétés minières et le CPPK (Centre permanent du processus de Kimberley). Ce dernier a été créé en 2018 dans le but de lutter contre la circulation du diamant de conflits dans le pays entre autres. Cette collaboration « en parfaite synergie » permettra « de faire de notre pays le Gabon, un Hub sous-régional en ce qui concerne la valorisation dans toutes ses formes de nos pierres de diamants », a commenté la société créée en 2023 pour accompagner les opérateurs dans le secteur du diamant.
Implantée dans la zone d’investissement de Nkok, la société African Diamond Incorporated présente ses ambitions au ministre des Mines dans un contexte où le Gabon veut développer davantage cette filière. Il faut dire que le Gabon possède un potentiel diamantifère qui pour l’instant est exploité de manière artisanale. Selon le dernier rapport de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), plusieurs sociétés, dont De Beers, Southernera (Canada) et Motopa (Australie), ont mené des campagnes d’exploration. Mais, l’exploration dans ce secteur a été suspendue pour le moment et ces permis ont depuis été rendus au domaine public.
SG
Air France prévoit d’augmenter la fréquence de ses vols commerciaux vers le Gabon. « Nous allons repasser, comme avant la crise (sanitaire liée à la Covid-19, Nldr), à 7 vols par semaine à partir du 19 juin jusqu’à la fin de l’été avec un Airbus A330, et le samedi, avec un avion plus gros pour faire face à la demande. Donc, on aura un Airbus A350 », a déclaré le patron d’Air France Afrique centrale, Éric Louveau, au sortir d’une audience ce lundi 12 juin avec le ministre des Transports, Auguste-Roger Bibaye Itandas.
Actuellement, la compagnie française dessert Libreville six fois par semaine, en raison d’un vol quotidien. En 2020, Air France avait été contrainte de réduire ses vols à destination du Gabon en raison des restrictions prises par le gouvernement gabonais pour éviter la propagation de la Covid-19, notamment la fermeture des frontières aériennes. Avant la pandémie, la compagnie française desservait l’aéroport international Léon Mba sept fois par semaine.
Le Gabon est une destination privilégiée pour Air France, qui y opère depuis plus de 70 ans. La compagnie française revendique 130 000 passagers transportés à l’année, et plus de 1 000 emplois directs créés dans le pays. Éric Louveau a rassuré le ministre des Transports de la volonté du groupe français à continuer à œuvrer pour offrir une meilleure expérience aux Gabonais, à travers de meilleurs services. À cet effet, le ministre Auguste-Roger Bibaye Itandas a rappelé que la sécurité, tant aérienne que sanitaire, est un impératif absolu.
P.N.N
La Banque mondiale et le ministère de l’Économie et de la Relance ont initié, lundi 12 juin à Libreville, une rencontre d’échanges avec des responsables des PME-PMI gabonaises dans le but d’améliorer leur accès à la commande publique et privée. Les opérateurs économiques ont notamment été outillés sur le mode d’accès aux financements des marchés publics financés par la Banque mondiale. Cet atelier d’information et de sensibilisation s’inscrit dans la volonté conjointe des deux parties de renforcer la compétitivité de ces entreprises.
« Les PME, PMI et consultants individuels de notre pays seront de plus en plus nombreux à répondre aux appels d’offres à soumissions lancés par le gouvernement dans le cadre des projets financés par le groupe Banque mondiale, ainsi qu’aux appels internationaux », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Relance, Patrick Christian Ebe, dans des propos rapportés par la chaîne publique Gabon 24. La représentante de la Banque mondiale au Gabon, Rose Kadet, a rappelé que son institution finance un certain nombre de projets à hauteur de plusieurs millions de dollars dans le pays.
Elle pense que ces projets sont une opportunité à saisir par les entreprises gabonaises « pour pouvoir gagner des marchés, créer des emplois et donner un peu de richesses dans le pays ». Selon les experts, les PME-PMI gabonaises restent peu compétitives et ont du mal à accéder au financement, en raison notamment de la complexité de la procédure de passation des marchés publics et les contraintes administratives afférentes. En outre, beaucoup de ces entreprises n’ont pas les moyens humains d’identifier et de répondre aux nombreux appels d’offres publiés dans leur secteur, ce qui est préjudiciable à leur développement.
Le Gabon a mis en place des mécanismes visant à créer un environnement favorable à l’éclosion et à l’expansion de ces entreprises sur toute l’étendue du territoire national. Le pays, qui a décidé de diversifier son économie, souhaite que les marchés publics profitent aux PME-PMI afin de consolider et de favoriser la croissance économique, de développer l’emploi, d’endiguer la pauvreté et de procurer davantage des entrées fiscales à l’État en vue de soutenir à terme ses efforts en faveur de tous.
P.N.N
Lire aussi:
Gabon veut attribuer des agréments aux PME-PMI pour inciter les gabonais à entreprendre
À Mayumba dans la province de la Nyanga, le président de la République, Ali Bongo Ondimba, a inauguré le 12 juin dernier le Centre d’appui à la pêche artisanale de la localité dénommé Capama.
« L’ouvrage s’étend sur 2 640 m2, dispose d’un pool administratif et technique de 10 pièces, de 16 places de vente, de 4 postes d’écaillage, d’un grand parking, ainsi que d’une chambre froide et d’une machine à glaçons dernière génération. Le Centre d’appui à la pêche artisanale de Mayumba répond aux standards internationaux en termes d’équipements », explique le ministère de la Pêche et de l’Économie maritimes.
Ce centre de pêche qui est un énième ouvert au Gabon, d’après ce département ministériel, vient davantage structurer et dynamiser l’intense activité de pêche artisanale qui se pratique à Mayumba dans un contexte où le Gabon travaille à la dynamisation de sa pêche artisanale hauturière. Ce, pour la diversification de son économie et le renforcement de sa sécurité alimentaire.
Le Gabon est un pays qui dispose d’importantes ressources halieutiques, et des conditions favorables au développement de la pêche comme de l’aquaculture. Malgré ces conditions favorables, la pêche reste une activité qui ne contribue que marginalement au développement du pays, soit environ 1,5 % au PIB national selon des chiffres officiels. Le Centre de pêche de Mayumba ainsi que d’autres centres en construction ou déjà fonctionnels dans le pays, devraient donc accroître la contribution de ce secteur à l’économie du pays.
SG
Lire aussi:
Le Gabon sollicite l’expertise ivoirienne pour développer sa pêche artisanale hauturière
Pénurie de poisson : le gouvernement réconcilie le Capal avec les mareyeuses de Libreville
Les bacheliers de la session 2023, les étudiants boursiers en changement de cycle et les étudiants non boursiers gabonais pourront faire leur demande de bourse en ligne pour le compte de l’année académique 2023-2024 entre le 26 juin et le 30 juillet prochain. C’est ce qu’a annoncé la directrice générale de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), Sandra Flore Mambari Pinze Abessolo, dans un communiqué rendu public ce lundi 12 juillet.
Elle précise que les bacheliers doivent effectuer leur demande en suivant « scrupuleusement » les étapes contenues dans la note circulaire du 4 novembre 2022, tandis que les étudiants doivent procéder en se conformant à la note circulaire n° 000030/PR/ANBG/DG/CTAA, toutes disponibles sur la page Facebook et le site Internet de l’ANGB. « Tout apprenant qui n’aura pas fait sa demande de bourse, dans les délais indiqués, ne pourra prétendre à une bourse d’études », prévient-elle.
La plateforme eBourses a été mise en place en 2020. Elle s’inscrit dans le cadre de la dématérialisation des dossiers de bourse étudiante voulue par le gouvernement en vue de simplifier le processus et le rendre accessible en ligne. Depuis lors, tout apprenant peut créer un compte et effectuer une demande de bourse depuis un ordinateur ou un Smartphone sans se déplacer, avec la possibilité de suivre l’évolution de son dossier. Ce qui permet un gain de temps et une meilleure gestion des dossiers, selon l’ANBG.
P.N.N
Lire aussi:
Année académique 2023-2024 : le Maroc offre 150 bourses d’études aux élèves et étudiants gabonais
Dimitri Kévin Ndjebi (photo) est le nouveau directeur général de la filiale gabonaise de BGFIBank, a annoncé la banque gabonaise ce 12 juin 2023. Le Gabonais a été désigné au cours d’une session extraordinaire du conseil d’administration tenue le 9 juin 2023, et prend ainsi le relais de Loukoumanou Waidi, qui a démissionné à la fin du mois de mai dernier après 4 années à la tête de la filiale. Ce dernier avait démissionné pour « pour des convenances d’ordre personnel ».
« Je suis très heureux de rejoindre l’équipe dirigeante de la filiale qui possède une expertise reconnue. Elle est leader du marché local et sacrée meilleure banque régionale d’Afrique centrale. Au niveau du Groupe, cette filiale a une position unique compte tenu de son professionnalisme historique », a commenté le nouveau Directeur général de BGFIBank Gabon.
Dans ses nouvelles fonctions, il sera assisté de Habib Simon Mapangou-Ma-Kombila, directeur général adjoint du pôle opérationnel, et Germaine Nguenkam Tchokomelieu Nanfa, directeur général adjoint du pôle support.
Dimitri Kévin Ndjebi est un « pur produit » du Groupe BGFIBank. Celui qui a intégré cette banque en 2008 cumule dans le secteur bancaire 18 années d’expérience. Notamment, dans les domaines de la gestion des relations clientèle, du développement de fonds de commerce, du crédit, de la gestion des risques et du contrôle.
Au sein de la banque gabonaise, il a occupé plusieurs fonctions. Entre autres, celui de responsable de l’exploitation à la Banque de financement et d’investissement chez BGFIBank Gabon, directeur du Centre d’affaires de Port-Gentil… Avant sa nomination comme directeur général, il occupait le poste de directeur de l’exploitation du groupe bancaire depuis janvier 2023.
C’est donc une riche expérience dans le secteur bancaire qui devra lui être utile pour ses nouvelles fonctions. Ce, dans un contexte où le groupe bancaire gabonais compte au cours de cette année et même des années à venir, accélérer sa croissance. Le groupe BGFIBank a enregistré en 2022 un résultat net de 62 milliards de FCFA, en hausse de 35 % par rapport à l’année 2021.
SG
Lire aussi:
« Désormais, je reviens au PDG (Parti démocratique gabonais) », a annoncé ce 12 juin 2023, Jonathan Bignoumba le 4e vice-président du parti Les Démocrates, parti dirigé par l’ancien président de l’Assemblée nationale (1997-2016), Guy Nzouba Ndama. Une annonce faite devant le président de la République Ali Bongo Ondimba et le Premier ministre Alain-Claude Bilie-By-Nze à Moulengui Bindza, localité de la Nyanga dont il est le maire. C’était au cours de la tournée républicaine du chef de l’État dans ladite localité.
Jonathan Bignoumba suit ainsi les pas de plusieurs anciens membres de ce parti qui ont déposé leur démission au cours de l’année 2022. Notamment, Vincent Ella Menie, l’ancien secrétaire général du parti Les Démocrates, Maxime Ondimba l’ancien maire de la commune de Medouneu, qui a démissionné le 4 mars 2022 avant d’être nommé au Haut-commissariat de la République. Aussi démissionnaires, l’ancien maire de Mouila, Jean Norbert Diramba et l’ancien député du 1er arrondissement de Tchibanga, Jean-Pierre Doukaga Kassa. Ces deux derniers sont depuis 2022 ministres respectivement du Tourisme et de l’Économie numérique.
C’est donc une nouvelle défection dans les rangs de ce parti d’opposition à environ deux mois des prochaines élections politiques au Gabon.
SG
Lire aussi: