Ali Bongo et Emmanuel Macron ont échangé sur l’avenir de la Francophonie et sur la situation politique et économique au Gabon

Gouvernance
samedi, 13 octobre 2018 11:24
Ali Bongo et Emmanuel Macron ont échangé sur l’avenir de la Francophonie et sur la situation politique et économique au Gabon

(Le Nouveau Gabon) - En marge du XVIIᵉ Sommet de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui se tenait du 11 au 12 octobre 2018, à Erevan en Arménie, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba et son homologue français, Emmanuel Macron ont eu un entretien.

Au menu de ces échanges qui se sont déroulés avant l’élection de la nouvelle secrétaire générale de l’OIF, les deux dirigeants ont fait le point sur les objectifs que les pays membres de l’OIF souhaitent atteindre. Figurait ainsi au cœur de cet entretien, ce sujet lié à l’élection du nouveau secrétaire de cette organisation.

«Nous allons avoir une élection et certainement un nouveau secrétaire général. Nous, Africains, soutenons la candidate rwandaise parce que nous pensons qu’elle est compétente. Nous voulons avoir une gouvernance qui soit transparente et surtout faire avancer tous les sujets de l’heure. Et nous voulons surtout voir notre institution jouer un rôle beaucoup plus important », a déclaré le chef de l’Etat gabonais, à l’issue de l’entrevue.

Par ailleurs, Ali Bongo Ondimba et Emmanuel Macron ont également discuté de sujets d’intérêt commun ainsi que de la situation politique et économique au Gabon.

Quant au sommet proprement dit, le retour de l’Afrique à la tête de l’OIF, avec l’élection par consensus, de la chef de la diplomatie rwandaise, Louise Mushikiwabo, aura été l’un des principaux sujets au cours de cette rencontre.

Sous les acclamations des représentants des Etats membres réunis à huis clos, la nouvelle promue a dans la foulée décliné sa feuille de route. « Je ne vais pas faire de miracle et réinventer la boussole, car la Francophonie existe depuis longtemps », a-t-elle affirmée, en évoquant les combats nécessaires pour préserver le multilatéralisme. A ce titre, elle a déclaré vouloir « placer l’organisation commune à l’endroit qu’il faut là où elle peut faire la différence ».

Stéphane Billé 

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.