Un comité ad-hoc va se prononcer sur l’indemnisation des victimes de la crise post-électorale au Gabon en 2016

Gouvernance
jeudi, 16 février 2017 11:21
Un comité ad-hoc va se prononcer sur l’indemnisation des victimes de la crise post-électorale au Gabon en 2016

(Le Nouveau Gabon) - Des responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition se sont retrouvés le mercredi 15 février 2017 à Libreville, autour du Premier ministre (PM), Emmanuel Issoze Ngondet, afin de mettre en place le comité ad-hoc chargé de préparer l’organisation d'un dialogue politique inclusif, suite à la crise post-électorale survenue en août 2016.

En prenant la parole à l’ouverture des travaux, Emmanuel Issoze Ngondet a déclaré : « Au sortir des consultations avec les différents groupements politiques du pays, le gouvernement a fait des efforts notables pour décrisper le climat politique, en apportant des réponses adéquates aux préalables posés par les partis de l’opposition ». Notamment, la libération des prisonniers politiques, incarcérés suite aux violences post-électorales, l’indemnisation des victimes et la prise en compte des revendications syndicales des partenaires sociaux.

Le PM a relevé que, sur les plus de 800 prisonniers, il n’en reste que 2, dont la procédure de libération est en cours. De plus, a-t-il indiqué, le gouvernement a mis en place une commission ad-hoc (40 membres dont 20 issus de la majorité et 20 de l'opposition) sur les violences post-électorales, afin d’étudier la question relative à l’indemnisation des victimes.

Au sujet de la crise sociale, Emmanuel Issoze Ngondet a soutenu que des consultations sectorielles se poursuivent dans les départements ministériels dans lesquels des mouvements de grève sont observés. Toutes ces actions, a-t-il martelé, marquent la détermination du gouvernement à assainir le climat politique et social.

Abordant les thèmes retenus au sortir de ses consultations avec la classe politique, le chef du gouvernement a évoqué plusieurs sujets qui devraient constituer le socle sur lequel les débats vont porter. Il s’agit de la réforme du système électoral, du fonctionnement des partis politiques, de la limitation du nombre de mandat présidentiel et des réformes institutionnelles de fond, pour ne citer que celles-là. Sur toutes ces questions, a insisté le Premier Ministre, les responsables des partis auront à délibérer et à fixer le mode opératoire du dialogue politique à venir.

S.A

 
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