Le Gabon dispose désormais d’instruments pour donner plus d’efficacité à la gestion des finances publiques

Gouvernance
vendredi, 26 août 2016 09:49
Le Gabon dispose désormais d’instruments pour donner plus d’efficacité à la gestion des finances  publiques

(Le Nouveau Gabon) - La réforme des finances publiques engagée par les autorités gabonaises depuis plusieurs années et dont le premier tournant remonte à 2010, avec l’adoption de la loi organique n° 31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget, a non seulement permis d’assainir la gestion, mais également à donner plus d’efficacité aux dépenses de l’État.

Ce nouveau dispositif basé sur la Budgétisation par objectifs de programme (BOP) a ainsi favorisé la mise en place d’un nouveau modèle de gestion et de contrôle des finances publiques. Cela, en vue d’une meilleure gouvernance des ressources de l’Etat, pour un développement inclusif. C’est dans ce contexte qu’est née la Direction générale du budget et des finances publiques (DGBFIP).

Depuis le 1er Janvier 2015, date de l’entrée en vigueur de la Budgétisation par objectifs de programme, le pays dispose désormais d’instruments indispensables pour optimiser ses dépenses et accélérer la réalisation du Plan stratégique Gabon émergent.

Ce passage d’un budget de moyens à celui de programme a eu pour principales incidences budgétaires et comptables : la déconcentration de la fonction d’ordonnancement et la déconcentration de la fonction comptable qui se résument entre autres : au partage de la fonction comptable entre l’ordonnateur et le comptable ; à l’adoption d’une nouvelle architecture budgétaire en mission – programme – action  et à l’utilisation de nouveaux documents budgétaires, dont le Projet annuel de performance (PAP) et son Rapport annuel de performance (RAP).

Désormais, la présentation des crédits se fait par titre et leur exécution en Autorisation d’engagement (AE) et Crédit de paiement (CP).

Toujours au chapitre des innovations, on note également l’apparition dans le circuit, de nouveaux acteurs d’exécution du budget (RPROG, RBOP, RUO) ; la nécessité d’un dialogue de gestion entre l’ordonnateur et le comptable et enfin, l’introduction d’une plus grande liberté de gestion et le développement de la culture du « rendre compte.».

Dès lors que l’allocation des crédits budgétaires est attachée à l’atteinte de résultats plus précis et plus mesurables grâce à des indicateurs. L’amélioration des performances reste requise, explique-t-on à la Direction générale du Budget et des finances publiques (DGBFP). En outre, poursuit-on à la DGBFP : «La réforme budgétaire a également conduit au respect de l’orthodoxie financière et à l’observation d’une certaine discipline budgétaire. Il s’agit, en un mot, de redonner du sens à la dépense publique.».

Synclair Owona

 

 
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