Quatre candidats à la présidentielle répondent favorablement au message d’unité d’Ali Bongo Ondimba

Gouvernance
mercredi, 28 septembre 2016 11:39
Quatre candidats à la présidentielle répondent favorablement au message d’unité d’Ali Bongo Ondimba

(Le Nouveau Gabon) - Respectivement déclarés 3e, 4e, 7e et 10e au sortir de la présidentielle du 27 août dernier, Bruno Ben Moubamba, Raymond Ndond Sima, Gérard Ella Nguema et Dieudonné Minlama Minthogo ont marqué de leur présence, l’investiture d’Ali Bongo Ondimba, vainqueur dudit scrutin.

Finie la joute électorale place à autre chose. C’est vraisemblablement le message que ces quatre candidats malheureux à la dernière présidentielle ont voulu faire passer à la classe politique. Car, interrogés sur les motivations de leur présence à cette cérémonie d’investiture d’Ali Bongo Ondimba, tous reconnu que le temps de l’élection était désormais révolu et qu’il fallait désormais passer à autre chose. C'est-à-dire, la poursuite du processus de construction du pays au sortir de cette élection. «Il fallait dans ce cadre, faire montre de suffisamment de hauteur d’esprit ainsi que de sincérité, suite à l’appel au dialogue et à la main tendue d’Ali Bongo Ondimba. Tous des signes qui laissent percevoir, selon eux, une certaine volonté de sortir complètement le pays du tumulte politique dans lequel, il a failli plonger durant cette joute électorale.», ont-ils reconnu.

Selon Bruno Ben Moubamba, «Nous nous sommes levés pour dire au chef de l’Etat, vainqueur de l’élection, que sommes bien sûr ses opposants, et que l’Etat appartient aux opposants tout comme à la majorité au pouvoir. Et que dans ce cadre, il s’avère hautement important de maintenir la stabilité de la nation pour ne pas tomber dans la dramatique situation que certains pays, non loin de nous, ont vécu et continue à vivre aujourd’hui à cause du radicalisme des hommes politiques».

Raymond Ndond Sima, très proverbial, a tout simplement déclaré que le plus important en ce moment, c’est de rassembler les fils et filles du Gabon au sortir de cette élection qui a engendré une profonde division au sein du microcosme social et politique gabonais. Car, ne l’oublions pas, a-t-il déclaré : « Dans nos villages, quand le poussin se plaint la nuit, c’est que sa couche n’a pas été bonne ». Autrement dit, si les gens se plaignent, c’est qu’il y a forcément un problème. «Il est donc important de s’assoir afin qu’ensemble, nous puissions diagnostiquer le problème et y trouver des solutions. C’est tout le sens de la culture africaine, comme en guise de réponse, à la main tendue d’Ali Bongo Ondimba».

 

Synclair Owona

 
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