Le Sénat adopte les projets de loi de Finances 2018 et de Règlement 2016

Gouvernance
vendredi, 29 décembre 2017 07:08
Le Sénat adopte les projets de loi de Finances 2018 et de Règlement 2016

(Le Nouveau Gabon) - Déposés le 12 décembre 2017 au Sénat, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, les projets de loi de Finances 2018 et de règlement pour la gestion 2016, ont été adoptés à une large majorité ce jeudi 28 décembre 2017, par l’Assemblée nationale.

Dans ses articulations, le projet de Loi de finances 2018 prévoit des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2 688,8 milliards Fcfa, contre 2 860,0 milliards Fcfa dans la Loi de Finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards Fcfa.

Il traduit par ailleurs, la réelle volonté de maîtrise des dépenses publiques, compte tenu du contexte économique que traverse la Gabon actuellement, a indiqué Jean-Fidèle Otandault.

Dans ce cadre, les recettes budgétaires s’établiraient à 1 842,6 milliards Fcfa contre 1714,6 milliards Fcfa dans la loi rectificative de 2017. Soit une augmentation de 128 milliards Fcfa, expliquée par les effets attendus du renforcement des mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières.

Quant aux dépenses budgétaires, elles se chiffreraient à 2 032,7 milliards Fcfa, contre 1886,7 milliards Fcfa. Soit une augmentation de 146 milliards Fcfa qui traduit les efforts entrepris pour mieux retracer les dépenses liées aux recettes affectées dans la compatibilité budgétaire, a souligné le ministre d’Etat.

Concernant la loi de règlement pour la gestion 2016, l’accent a été mis également sur les efforts de réduction du train de vie de l’Etat. Une approche qui a eu l’assentiment des élus de la Chambre Haute.

En effet, arrêtée en équilibre à 2 626,01 milliards Fcfa, la loi de finances 2016 a connu une baisse de 24,6 milliards Fcfa, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi de finances rectificative 2015. 

De ce fait, sur les charges globales de l’Etat, arrêtées à 2 626,01 milliards Fcfa, soit  2152,1 milliards Fcfa en charges budgétaires et 473,8 milliards Fcfa en charges de trésorerie et de financement, on note des dépenses budgétaires ordonnancées à hauteur de 1743,9 milliards Fcfa.

On note également à cet effet des annulations de crédits non consommés se chiffrant à hauteur de 408,2 milliards Fcfa. Des options qui dénotent le désir de maîtriser les dépenses et de mieux assainir les finances publiques.

Si le groupe parlementaire Front uni conduit par l’ancien Premier ministre jean Eyéghé Ndong, a voté contre ledit projet de loi de finances et, en même temps émis un projet d’audit de la dette gabonaise, celui du CLR, dirigé par Hughes Bessack, malgré son adhésion, a quant à lui, émis des recommandations portant sur une plus grande prise en compte des investissements à caractère social, dans l’élaboration de la loi de Finances.

A l’issue de la séance plénière, le Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, a tenu à remercier vivement les Sénateurs pour leur implication dans l’examen de ces lois essentielles pour le redressement économique et pour la réforme de la gestion des finances publiques au Gabon.

Stéphane Billé

 
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