La SOGARA souffle ses 50 bougies sur fond de multiples défis à relever

Hydrocarbures
lundi, 12 mars 2018 11:38
La SOGARA souffle ses 50 bougies sur fond de multiples défis à relever

(Le Nouveau Gabon) - Après un demi-siècle d’activités, la Société gabonaise de raffinerie (SOGARA) doit aujourd’hui se conformer aux réalités du nouveau contexte pétrolier qui s’imposent dans ce secteur de raffinage.

Le constat a été fait le 9 mars dernier, à la faveur de la célébration des 50 ans d’activités de cette société, à Port-Gentil, la capitale économique du Gabon. C’était en présence du Vice-président de la République, Pierre Claver Maganga Moussavou, représentant le chef de l'Etat, le PM, Emmanuel Issoze Ngondet, les membres du gouvernement, et d’anciens directeurs généraux et chefs d'entreprises, des pionniers, des raffineurs et autres convives.

Après avoir salué tous les acteurs de la société et autorités gouvernementales qui ont œuvré au rayonnement de la SOGARA, le Directeur général, Noël Mboumba a tracé le parcours, les écueils, les embûches et diverses performances réalisées durant ce demi-siècle. Il a notamment indiqué « les performances avec l'augmentation du traitement du brut et l'amélioration de la sécurité industrielle ».

Pour faire face à cette conjoncture, Noël Mboumba a indiqué que les missions qui sont actuellement assignées à la nouvelle équipe dirigeante portent sur les investissements dans quatre axes stratégiques pour son redéploiement. Il s’agit : de la création d'une équipe d'intégration pour aider la SOGARA à atteindre les standards internationaux ; la mise en place des mesures organisationnelles pour permettre de se hisser à la tête des raffineries de la région ; la formation des personnels et l'intégration du biocarburant.

Poursuivant son propos, Noël Mboumba, a noté que «ces défis sont à la fois, sécuritaires sur les installations ; la modernisation de la raffinerie ; la satisfaction de la clientèle et indubitablement, la compétitivité économique dans un contexte de grande concurrence».

Pour le ministre du Pétrole et des Hydrocarbures, Pascal Houangni Ambourouet, à la lumière de cette situation, la SOGARA est dans « une phase décisive de son développement, où il faut opérer des choix judicieux », pour la pérennité de l'entreprise. « Le gouvernement, l'y accompagnera.», a-t-il rassuré.

Malgré toutes ces multiples pesanteurs, les nouveaux dirigeants de la Société gabonaise de raffinerie se veulent confiants quant à l’avenir de la société. De ce fait, «ils affirment qu'ils entrevoient l'avenir avec beaucoup de confiance, au regard des résultats réalisés au cours de l'exercice précédent et des perspectives prometteuses en 2018».

Pour appel, à la fin du mois de décembre 2017, le volume de brut traité par la SOGARA a régressé de 20,7% pour s’établir à 812 611 tonnes métriques contre 1 025 010 tonnes métriques en 2016.

Au cours de la même période, afin de combler le déficit et satisfaire la demande, la société a importé des produits pétroliers pour un volume de 254 432 tonnes métriques contre 178 696 tonnes, un an auparavant, soit une augmentation de 42,4%.

Sur le plan commercial, les ventes de tous les produits pétroliers raffinés sur les marchés domestiques et extérieurs, ont aussi fortement régressé en 2017, induisant une baisse du chiffre d’affaires de 15% à 220 milliards FCFA.

Toutefois, les exportations de kérosène ont permis au chiffre d’affaires à l’export de s’apprécier de 21,3% à 92,4 milliards FCFA.

Stéphane Billé

 
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