L’avocate française Claude Dumont Beghi raconte ses trente ans de combats juridiques au Gabon

« Le Gabon : de l’héritage au partage ». C’est le titre du nouvel ouvrage que dédicacé jeudi à Libreville par Claude Dumont Beghi (photo), avocate française en droit international privé engagée dans la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale.

En kiosque depuis le 8 juin 2016, le livre de 216 pages raconte le début de carrière Dumont Beghi à la fin des années 1980 avec Air Gabon comme client. Fin août 2009, lorsque Ali Bongo Ondimba, fils de l’ancien président Omar Bongo, est élu à la présidence de la République du Gabon, elle est recrutée quelques années plus tard par Sylvia Bongo, la Première dame dans la cadre de sa fondation dédiée aux femmes. Dans la foulée, Ali Bongo la charge de mettre de l’ordre dans la succession de son père. 

Dès janvier 2014, raconte l’auteur, elle va rencontrer de nombreuses obstructions et quelques procédures plus tard mais à  la fin, c’est un Happy End puisqu’elle parvient à régler cette succession. La part d’héritage d’Ali Bongo sera partagée avec la jeunesse gabonaise. Une fondation d’utilité publique, où sont versés des fonds dédiés à la création d’une université, d’un conservatoire de musique et de bien d’autres projets, est créée.

Aujourd’hui, l’avocate retrace son aventure gabonaise et livre son témoignage. Elle indique qu’elle n’évite aucun sujet tabou : de la « Françafrique » à la procédure dite des « biens mal acquis » en passant par l’acte de naissance du président Ali bongo.

Dumont Beghi pense que son livre publié aux éditions « L’Archipel » est un document qui se veut aussi une réflexion sur la transformation de ce pays singulier, sur la voie de la modernité.

Sylvain Andzongo