La Société gabonaise des services et 17 employés à couteaux tirés

(Le Nouveau Gabon) - Le 7 juillet dernier, le parquet de Libreville a tranché l’affaire opposant la Société gabonaise des services (SGS), plaignante, et dix-sept de ses employés qui revendiquaient, à travers une grève en mai 2015, « l'amélioration des conditions  de vie et de travail ».

Le tribunal a rejeté les trois chefs d’accusations qui pesaient contre ces agents. A savoir, « la diffamation, l’entrave à la liberté du travail et les nuisances sonores ». Cinq accusés gardés à vue ont été également libérés. Seulement, après ce contentieux judiciaire, la direction générale de l’entreprise maintient une « mise à pied conservatoire » contre les « dix-sept » en attendant de « voir clair » sur leurs cas.  L’accès aux installations de l’entreprise leur est interdit. Les bannis, eux, pensent que ce sont-là les prémisses de leur licenciement.  

Ce climat délétère à la SGS n’est pas pour arranger les choses car, en avril dernier, les agents de cette société de gardiennage dénonçaient un retard de paiement des salaires. Le directeur administratif et financier, Cyrille Endama, avait alors rassuré en déclarant, au cours d’une conférence de presse que c’était la première fois que cela arrivait. Et que la situation allait se normaliser. Que nenni.