(Le Nouveau Gabon) - Dans la perspective de la présentation de son rapport sur l’examen périodique universel (EPU), et la préparation des termes de référence sur la lutte contre la torture par le sous-comité dédié à la prévention de ce phénomène, les autorités gabonaises ont engagé depuis quelques jours à Libreville, des séances de travail en vue de donner à voir au monde entier, lors de la prochaine réunion à Genève du Comité universel des droits de l’Homme, leurs efforts en matière de lutte contre les différentes formes de torture physiques qui existent.
Une réunion présidée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), a permis aux administrations concernées d’examiner la législation nationale en matière de droits de l’Homme, notamment pour ce qui est de combattre la torture, à travers plusieurs thématiques.
Il s’agit de questionner la stratégie nationale de sensibilisation contre la torture, l’état de la liberté de la presse et d’expression, le niveau d’implication et de collaboration entre la société civile et le gouvernement, et enfin les garantie et protection des droits des minorités, l’amélioration de leur accessibilité aux droits économiques, sociaux et culturels.
Au terme des travaux, les secteurs engagés doivent déboucher sur la création d’une structure nationale intégrée et permanente pour la prévention de la torture, conforme aux instruments onusiens de défense et de protection des droits de l’Homme.
SeM