Après huit mois d’activités, le nouveau port minéralier d’Owendo a effectué plus de 1,2 million de tonnes d’import/export de minerais

Logistique
jeudi, 21 septembre 2017 17:50
Après huit mois d’activités, le nouveau port minéralier d’Owendo a effectué plus de 1,2 million de tonnes d’import/export de minerais

(Le Nouveau Gabon) - En attendant la phase de maturité de leur nouveau port minéralier, les responsables de la société Olam Gabon peuvent déjà se frotter les mains. Selon un communiqué de l’entreprise publié ce 19 septembre 2017, depuis sa mise en activité, en Janvier 2017, cette infrastructure a déjà effectué plus de 1,2 million de tonnes d’import/export de minerais et matériels industriels.

Du côté d’Olam Gabon, l’on indique que cette performance repose essentiellement sur ses installations. Car, avec ses 45 ha, ce port minéralier est idéalement connecté par voie ferroviaire, routière et maritime à toutes les différentes mines et installations industrielles du pays. Tout comme il reste disponible aux autres pays de la sous-région.

Ces installations multimodales uniques comprennent des voies ferrées, des voies de garage et une capacité de stockage spécialisée de 20 000 m². On note également un embranchement ferroviaire de 1,5 km de long, un quai de 170 mètres linéaires, à une profondeur de 4 mètres et une zone de stockage pour les minerais. Il comprend aussi des voies d’accès multimodales, un réseau électrique dédié, un poste de transformation, un réseau de fibre optique.

Cette infrastructure est surtout sollicitée pour ses capacités de traitement à la pointe, qui offrent également des prix compétitifs et des solutions adaptées pour l’import/export de matériaux essentiels aux compagnies minières désireuses d’élargir leur présence sur le marché régional ou international.

Sa solution logistique est composée de trois locomotives et 90 wagons, d'une capacité de 80 tonnes chacun, pour aller chercher les minerais chez le client et assurer son transport et son transit jusqu’au navire.

D’une capacité globale de 3 millions de tonnes, la première phase du projet qui consiste aux transbordements par barges, est encore mécanisée. Lorsqu’elle sera atteinte, indique-t-on, la 2ème phase sera enclenchée avec une capacité maximale de 10 millions de tonnes par an.

Stéphane Billé

 
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