Iron Ridge Ressources lance bientôt l’exploitation d’un gisement de fer au Gabon

Mining
lundi, 06 février 2017 07:04
Iron Ridge Ressources lance bientôt l’exploitation d’un gisement de fer au Gabon

(Le Nouveau Gabon) - La société australienne Iron Ridge Ressources, compte bientôt lancer l’exploitation du fer au Gabon. Vincent Mascolo, PDG de la compagnie australienne, a eu des entretiens avec le ministre gabonais des Mines Christian Magnagna à ce sujet le 3 février 2017.

La société australienne, présente au Gabon depuis quatre ans, dispose d’une expertise avérée dans les domaines de l’exploration et du développement de produits miniers de base, très demandés sur le marché international. Pour assurer cet approvisionnement, la compagnie australienne cotée en bourse, veut lancer très prochainement la première exploitation du minerai de fer sur le sol gabonais.

Avec ses trois permis de recherche dont deux à Tchibanga, province de la Nyanga dans le sud du Gabon, et l’autre au sud de l’emblématique gisement de fer de Belinga à cheval entre les provinces du Woleu Ntem (nord) et de l’Ogooue-Ivindo, la compagnie, qui est en négociation pour la signature d’un contrat d’exploitation, entend mettre en valeur les gisements sus-cités et se positionner comme le premier opérateur dans le domaine au Gabon.

Le projet d’exploitation du fer de Belinga est directement adjacent à une ressource bien connue, tandis que ceux de Tchibanga se trouvent approximativement à moins de 70 Km du port en eaux profondes de Mayumba (en construction).

En dehors des permis de recherche qui arrivent bientôt à expiration, et que Iron Ridge Ressources veut renouveler, la compagnie ambitionne de faire l’acquisition du projet d’exploitation du fer de Milingui, près de Mayumba dans la province de la Nyanga

Les retombées attendues de ce projet sont multiples et la province compte en tirer avantage pour assurer le développement des infrastructures de la région.

Pour le gouvernement, Iron Ridge Ressources doit engager l’exploitation du fer dès l’obtention du permis, définir le chronogramme de démarrage des travaux, développer ce projet en partenariat-public-privé avec la Société équatoriale des mines, suivant des conditions qui restent à déterminer. Au-delà, l’Etat insiste pour l’inclusion dans le contrat, du volet formation des ingénieurs et techniciens gabonais en Australie.

Auxence Mengue

 
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