Le gouvernement demande au groupe Orano Mining de mettre en conformité, la concession de la COMUF

Mining
mardi, 22 mai 2018 09:39
Le gouvernement demande au groupe Orano Mining de mettre en conformité, la concession de la COMUF

(Le Nouveau Gabon) - Gilles Récoché, directeur de la sécurité et intégration du groupe minier français Orano Mining, ex-Areva, qui exploitait la mine d’uranium de Mounana dans le Sud-Est du Gabon entre 1958 et 1999, a rencontré le ministre des Mines, Christian Magnagna, en fin de semaine dernière afin de peaufiner les négociations sur la dépollution et la réhabilitation du site de Mounana des années après l’arrêt des activités de l’entreprise dans cette localité.

Le gouvernement met un point d’honneur, indique le ministre des Mines, à la mise en conformité de la concession de la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF), la réhabilitation du site après exploitation, la réalisation d’un bilan du suivi post-professionnel des anciens salariés de la COMUF par l’Observatoire de la santé de Mounana (OMS) et la poursuite du projet «Mounana 200».

Le projet Mounana 200 consiste à démolir des maisons radiologiquement marquées et en construire d’autres pour les anciens ouvriers de COMUF. Au nombre de 207, ces logements irradiés sont répartis entre la cité Rénovation qui abrite 130 maisons à détruire tandis que dans d’autres quartiers de la ville, on en dénombre 77.

Un comité ad hoc sera mis en place en vue de recueillir «toutes les propositions à même de renouveler ce partenariat dans l’intérêt bien compris des deux parties», assure le ministre des Mines.

Le groupe Orano Mning quant à lui, s’engage à œuvrer à la poursuite des échanges entre les deux partenaires afin de s’adapter aux évolutions multiformes du secteur minier.

Pour mémoire, la Compagnie des mines d'uranium de Franceville a été créée en 1958, suite à la découverte du gisement d’uranium de Mounana et à l’acquisition de la concession y relative par le Commissariat à l’énergie atomique.

Après avoir exploité cinq gisements d'uranium pendant près de 40 ans, la COMUF a mis fin à ses activités en juin 1999, suite à la chute des cours de l’uranium sur le marché international et à l’épuisement des derniers gisements économiquement exploitables. Suite à quoi, elle a procédé au réaménagement des sites, lesquels sont aujourd’hui, maintenus sous surveillance radiologique et environnementale.

PcA

 

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.