Ali Bongo en guerre contre le populisme et le nationalisme

Régulation
vendredi, 17 août 2018 08:58
Ali Bongo en guerre contre le populisme et le nationalisme

(Le Nouveau Gabon) - Pour son traditionnel discours à la nation, la veille de la fête nationale qui se célèbre ce 17 août, le chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba a fustigé la propagation d’« idées populistes, irresponsables et dangereuses, qui, au nom d’un prétendu nationalisme, prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre, du seul fait de ses origines ».

« Les idées prétendument nationalistes, partout où elles ont prospéré, n’ont conduit qu’à la ruine et à la désolation des peuples. C’est en effet au nom des nationalismes que le monde bascula dans les deux grandes guerres, avec le cortège d’horreur que l’on sait. Ce sont également les idées nationalistes qui ont conduit, à l’intérieur d’un même pays au génocide et aux épurations ethniques », prévient le président de la République.

Pour le chef de l’Etat, le rejet de l’étranger fondé sur la préférence nationale travestit l’idée de nationalisme qui finit par se muer en préférence provinciale, religieuse, ethnique ou tribale. Toutes choses qui selon lui, diffèrent du patriotisme.

« Alors que le nationalisme est le rejet de l’autre au nom de la nation, le patriotisme est au contraire l’acceptation et l’implication de l’autre, quelles que soient ses origines, dans l’œuvre de construction de cette même nation », explique-t-il.

Citant ses deux prédécesseurs, le président de la République appelle ses concitoyens à faire montre d’amitié vis-à-vis des ressortissants des autres pays.

« Lorsque le président Léon Mba disait ‘’Gabon d’abord’’, il n’entendait nullement le rejet de l’autre. Par cette affirmation très forte, le père de l’indépendance entendait placer le Gabon au-dessus de toute autre considération. Il entendait également par-là que ceux qui ont choisi le Gabon comme leur pays, doivent de même magnifier, célébrer leur nation et contribuer à son développement », précise-t-il avant de conclure :

« C’est pourquoi le président Omar Bongo Ondimba pouvait dire « lorsqu’un étranger nous apporte sa force de travail, apportons-lui notre amitié en retour ».

PcA

 
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