Selon l'Onusida, la RDC va approvisionner le Gabon en ARV pour faire face à la pénurie

Santé
mardi, 05 mars 2019 10:44
Selon l'Onusida, la RDC va approvisionner le Gabon en ARV pour faire face à la pénurie

(Le Nouveau Gabon) - La directrice du programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles, Dr. Raïssa Okouyi Ndong Assapi, confirme dans les colonnes du quotidien pro gouvernemental L’Union, la rareté des molécules d’antirétroviraux (ARV) pour les malades vivant avec le VIH du Gabon.

Face à cette situation, assure Françoise Ndayishimiye, la directrice de l’Onusida au Gabon,  la République démocratique du Congo (RDC), est disposée à approvisionner le pays en ARV.

«On nous a annoncé que la RDC est sur le point d’envoyer des médicaments utilisés par 20 000 personnes vivant avec le VIH/ SIDA au Gabon.», assure-t-elle dans la presse locale.

Selon ses explications, c’est l’Organisation mondiale de la santé qui devrait assurer la transaction dont les frais, notamment l’achat et le transport des médicaments, doivent être remboursés par le Gabon dans de meilleurs délais.

Il y a peu, les autorités gabonaises ont lancé un appel en direction de leurs partenaires dans la lutte contre cette pandémie en vue de l’approvisionnement en ARV pour 38 000 malades.

Malgré le déblocage des fonds liés à cette opération en février dernier, les autorités sanitaires du pays, citées par la presse locale, assurent que les fabricants indiens des antirétroviraux consommés au Gabon, éprouveraient des difficultés à livrer les produits dans de meilleurs délais.

Du coup, le pays puise dans ses stocks de sécurité afin de satisfaire les besoins des personnes vivant avec le VIH.

«Ce qui serait intéressant pour le Gabon, c’est d’appliquer les recommandations de l’Onusida qui conseille de commander des stocks pour une année et d’avoir un stock de sécurité de plus de trois mois.», suggère Françoise Ndayishimiye.

Le secrétaire général du ministère de la Santé, Guy Patrick Obiang, qui confirme l’imminence d’une pénurie d’ARV, se veut rassurant en indiquant qu’une solution palliative est en train d’être trouvée. En attendant, poursuit-il, les médecins doivent prescrire des molécules de substitution.

Pour Françoise Ndayishimiye, si l’alerte permet de rechercher rapidement des solutions, il ne faut cependant pas alarmer les patients.

PcA

 
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