Le ministère de la Santé décide de la fermeture d’une trentaine de cabinets médicaux illicites

Santé
samedi, 13 mai 2017 12:51
Le ministère de la Santé décide de la fermeture d’une trentaine de cabinets médicaux illicites

A la suite d’une enquête diligentée il y a quelques jours, par la Direction générale de recherche (DGR), une unité spécialisée de la Gendarmerie nationale, le ministère de la Santé vient de décider de la fermeture d’une trentaine d’unités sanitaires, au prétexte qu’elles ne remplissent pas les conditions requises pour l’exercice de cette activité.

Cette décision fait suite à une plainte introduite par le ministère de la Santé auprès de la Direction générale de recherche (DGR). Laquelle plainte indique par ailleurs que les médecins et paramédicaux qui y exercent, sont pour la plupart, des expatriés, qui n’ont pas qualité à exercer ou sont titulaires d’autorisation délivrées de façon peu orthodoxe. Et que pire, la plupart ne sont pas inscrits à l’ordre des médecins.

Pour le ministre de la Santé, Léon Nzouba : « Il était urgent de mettre un terme à la prolifération de ces unités sanitaires, notamment les cliniques et autres cabinets d’accouchement, qui pour la majorité, sont à l’origine d’un certain nombre de conséquences néfastes sur le système sanitaire du pays ». L’une des conséquences directes de cette situation, est le nombre élevé de drames que l’on enregistre dans ces structures.

Pour la bonne gouverne, ce n’est pas la première fois que qu’une telle opération coup de poing est menée par les autorités gabonaises. En septembre 2010, Stéphane Iloko, alors inspecteur général de la Santé, avait déjà procédé à l’arrestation d’usurpateurs dans ce secteur ainsi qu’à la fermeture de plusieurs cliniques à Libreville.

Trois faux médecins qui exerçaient clandestinement le métier, avaient été démasqués et écroués. Cette opération de lutte contre la pratique illégale de la médecine moderne et la prolifération incontrôlée des cliniques privées avait débouchée à la fermeture de 30 cliniques privées de la capitale gabonaise.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, comme à l’occasion de la présente opération, il était toujours reproché à la plupart de ces cabinets médicaux d’employer un personnel sous qualifié, lequel travaillait sans équipements techniques ni structures adéquates. On y trouvait, par exemple, selon le rapport de l’Etat, des infirmiers qui jouaient le rôle de médecin généraliste et des sages-femmes faisant office de gynécologues. Tous des actes fortement réprimandés par les lois gabonaises.

Stéphane Billé

 
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