L’ONG environnementale Conservation Justice revendique un bilan satisfaisant de ses activités au Gabon en 2016

Sécurité
vendredi, 14 avril 2017 19:18
L’ONG environnementale Conservation Justice revendique un bilan satisfaisant de ses activités au Gabon en 2016

(Le Nouveau Gabon) - Avec près de 30 opérations majeures qui ont abouti aux arrestations de 66 trafiquants, permettant la saisie de 345 kg d’ivoire, 15 peaux de panthère, ainsi que divers autres produits dans différentes régions du pays notamment : le Woleu-Ntem, la Ngounié, le Moyen-Ogooué et l’Ogooué Ivindo en 2016, l’ONG Conservation Justice, engagée dans la lutte contre le braconnage et le trafic des espèces protégées, se félicite du bilan de ses activités pour l’année 2016.

Selon Luc Matho (photo), le président de Conservation Justice, cette performance témoigne évidemment de la possibilité d’attaquer les phénomènes du braconnage et du trafic d’espèces protégées au Gabon. L’ONG indique d’ailleurs à cet effet que ces résultats ont été le fait d’une excellente collaboration avec ses partenaires que sont : l’administration des Eaux et Forêts, les unités de Police judiciaire et les tribunaux.

Dans le cadre de ses activités pour le compte l’exercice précédent, l’ONG fait savoir qu’elle a été en grande partie, émaillée d’arrestations, procédures judiciaires et décisions de justice. Les actions menées en collaboration avec ses partenaires ont ainsi montré la capacité des parties prenantes de la lutte contre le braconnage et le trafic, à se mobiliser et à faire face ensemble à la cohorte des délinquants qui mettent en péril l’harmonie des écosystèmes.

Le regret majeur pour Conservation Justice est sans doute la peine que prévoit la loi pour les trafiquants qui sont arrêtés en flagrant délit de détention, transport et commercialisation de trophées d’espèces protégées. Quand elle est de 3 à 10 ans dans les pays voisins, elle n’est que de six mois maximum au Gabon, un pays qui s’affiche pourtant comme un leader pour les questions de protection de la nature.

Il est également à noter que la durée moyenne de la peine de prison reste faible, seulement de 4 mois. Ce qui n’est évidemment pas de nature à dissuader les contrevenants et malfrats, souligne l’ONG. La rigueur des sanctions prononcées étant à considérer au cas par cas, selon les juridictions. A Makokou par exemple, l’influence du Procureur Alain Georges Moukoko a été d’un apport consistant, avec des condamnations allant jusqu’à 36 mois d’emprisonnement à cause de la considération d’autres infractions (corruption, trafic d’armes ou de munitions).

Stéphane Billé

 
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