L’ONU forme les parlementaires gabonais à la lutte contre la drogue et le crime

Sécurité
lundi, 18 septembre 2017 11:11
L’ONU forme les parlementaires gabonais à la lutte contre la drogue et le crime

(Le Nouveau Gabon) - Pendant deux jours, les élus du peuple, Assemblée nationale et Sénat, bénéficieront d’une formation sur les enjeux de la lutte contre la drogue et le crime à Libreville. La formation dispensée par l’Organisation des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), entre dans le cadre de la présentation officielle du rapport définitif du premier cycle d’examen du Gabon, réalisé en partenariat avec la Convention des Nations Unies contre la corruption.

Entre le 19 et le 20 septembre, les parlementaires seront formés aux méthodes de prévention, de sensibilisation et de lutte contre ces deux fléaux à l’origine de l’insécurité dans nombre de milieux.

Une mission de la Convention des Nations unies pour la corruption, venue évaluer le niveau d’intégration et d’application des dispositions de ladite convention au Gabon, il y a deux ans, avait formulé des recommandations dans le sens d’un meilleur combat contre la drogue et le crime.

Sur la base des faiblesses constatées, des besoins et des bonnes pratiques, les volets liés à l’incrimination, la détection, la répression et la coopération internationale, contenus dans les chapitres III et IV de la Convention, devaient intégrer le corpus juridique du pays.

Le premier chapitre concerne la corruption des agents publics nationaux; la corruption des agents publics étrangers et des fonctionnaires d’organisations internationales publiques; le trafic d’influence; l’abus de fonctions; l’enrichissement illicite; la corruption dans le secteur privé; le blanchiment du produit du crime et  l’entrave au bon fonctionnement de la justice.

Les services de détection et de répression ; le gel, la saisie et la confiscation ; la protection des témoins, des experts et des victimes; la protection des personnes qui communiquent des informations (…); la coopération entre les services de détection et de répression; la coopération entre autorités nationales; la coopération entre autorités nationales et secteur privé; le secret bancaire ; la coopération internationale ; l’extradition ou encore l’entraide judiciaire, font partie du chapitre IV, dont les énoncés doivent entrer dans le cadre juridique national.

En prélude à cette formation, rapporte le quotidien pro gouvernemental L’union, le président de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), Dieudonné Odounga Awassi, et le président de l’Assemblée nationale, Richard Auguste Onouviet, ont eu un entretien sur les attendus de ce stage.

SeM

 

 
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