Le gouvernement prend à témoin la communauté nationale et internationale sur le cas Jean Ping

Sécurité
mardi, 20 décembre 2016 08:06
Le gouvernement prend à témoin la communauté nationale et internationale sur le cas Jean Ping

(Le Nouveau Gabon) - Dans une déclaration faite le 19 décembre à Libreville, le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, a pris à témoin la communauté nationale et internationale sur les « dérives » que peuvent provoquer les déclarations publiques de l'opposant Jean Ping.

Et pour cause, raconte le ministre de l’Intérieur, à l’ouverture du dialogue national pour l’alternance (DNPA) organisé par Jean Ping à Libreville le 19 décembre, l’opposant a déclaré : « Ici et devant vous, je confirme que nous sommes parvenus au terme de notre démarche de légalité républicaine. Désormais, tout peut être envisagé. Je dis simplement que la configuration générale laisse la porte ouverte à tous les scénarii. Je dis que plus rien ne nous est interdit ».

« Le gouvernement de la République tient à rappeler les dispositions de la constitution garantissant à chaque citoyen les droits fondamentaux. Notamment, la liberté de conscience, de pensée, d’opinion, d’expression, de communication, la libre pratique de la religion, la liberté d’aller et venir. L’exercice de toutes ces libertés est cependant conditionné par le respect de l’ordre public », a martelé le ministre de l’Intérieur. Toujours selon le membre du gouvernement, compte tenu de ce qui semble être encore une énième défiance à l’autorité de l’Etat, « le gouvernement de la République tient à rappeler avec la plus grande fermeté qu, quiconque sortira de la légalité devra en répondre devant les instance judiciaires ».

Lambert Noël Matha a rappelé que le Gabon est un Etat de droit qui ne saurait laisser personne quel que soit son statut s’aventurer à mettre en mal les institutions de la République et ceux qui les incarne. De même que le lien et l’équilibre de la nation.

« Le gouvernement rappelle que le processus électoral est terminé. Toutes les voies de recours ont été utilisées et épuisées. Dès lors, le gouvernement de la République ne saurait accepter les propos irresponsables tenus par les acteurs politiques dont l’inclinaison à la haine et à la violence est devenue la seule motivation de leur engagement », a conclu le ministre de l’Intérieur.

Sylvain Andzongo

 
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