Le ministère de l’intérieur fait le point sur les évènements survenus après l'appel à la désobéissance civique lancé par Jean Ping

Sécurité
samedi, 26 août 2017 14:48
Le ministère de l’intérieur fait le point sur les évènements survenus après l'appel à la désobéissance civique lancé par Jean Ping

(Le Nouveau Gabon) - Suite à l’appel à la désobéissance civique lancé le 25 août dernier par Jean Ping (photo), ses partisans ont tenté d'organiser des causeries politiques ponctuées des marches non autorisées à Libreville, Port Gentil, Oyem et Tchibanga.

Selon un communiqué émanant des services du ministère de l’Intérieur, des rassemblements initiés à la suite de ce mot d’ordre ont très vite été dispersés par les Forces de l'ordre. Ces manifestations pour lesquelles, on dénombre une participation d'environ 500 personnes sur l'ensemble des villes concernées se sont soldées au total par 10 interpellations.

Pour ce qui est de Libreville, faute de mobilisation, le meeting projeté au quartier général de M. Ping n'a pu avoir lieu. Ses partisans estimés à 150, ont entrepris de marcher vers le quartier ‘’Bas de Gue Gue’’ mais ont été stoppés et dispersés vers la montée de la mairie du premier arrondissement. Les provocations à l'endroit de la Police se sont soldées par l'interpellation de 8 manifestants.

A Port Gentil, après une causerie avortée au quartier ‘’Bazar’’, les partisans de Jean Ping estimés à 150 personnes ont tenté d'organiser une marche en direction du gouvernorat de la province. Elle a été stoppée par la police et les deux principaux instigateurs ont été interpellés. Plusieurs de ces manifestants s'étant réfugiés au domicile de Fefe Onanga, une perquisition y a été opérée, sans violence, ni jet de grenades, en dépit des menaces verbales de toute sorte y compris celles d'incendier les marchés de la capitale économique.

A Oyem, quelques partisans, près de 150 personnes de la Coalition pour la nouvelle République conduits par le maire d'Oyem, se sont regroupés au corps de garde de la place des fêtes de la ville. La marche projetée vers le gouvernorat n'étant pas autorisée a été stoppée et par les forces de l'ordre. Aucun incident n'a été enregistré.

A Tchibanga, un groupe estimé à 50 personnes se revendiquant « proches de Jean Ping », sous les ordres d'un leader politique de la localité se sont retrouvés devant le gouvernorat où un mémorandum a été lu, avant d'être dispersés par les policiers et les gendarmes. Aucun incident n'a été signalé.

Comme l'avait indiqué le ministre de l'Intérieur dans une récente adresse, toutes les personnes interpellées seront déférées au parquet pour répondre de leurs actes. Car, force restera à la loi, conclut le communiqué.

Stéphane Billé

 
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