L’aéroport de Port-Gentil s’ouvre au trafic international

(Le Nouveau Gabon) - C’est sous le label d’ « aéroport international Ali Bongo Ondimba » que l’ancienne infrastructure totalement rénovée, fait son accession au statut d’international. La mise en service officielle de ce nouveau joyau aéroportuaire a été effectuée ce vendredi 17 juin, par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

Avec cette plateforme ultramoderne, dimensionnée pour accueillir un million de passagers par an, et dotée d’une piste de 2700 m, la capitale économique est prête pour un nouvel envol.

Pour son élévation au précieux statut d’international, le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba a procédé à la coupure du ruban symbolique ce 17 juin 2017, avec à ses côtés, le président du Conseil d’administration de Total Gabon, directeur Afrique de la branche exploration-production du groupe Total, Guy Maurice, et le ministre des Transports, Ernest Mpouho. Avec ses personnalités et quelques membres du gouvernement présents à cette cérémonie, Ali Bongo Ondimba a parcouru les installations édifiées sous la maîtrise d’ouvrage du géant pétrolier français.

Les atouts et les atours de l’aéroport international Ali Bongo Ondimba de Port-Gentil sont énormes et impressionnants. Avec une aérogare de 9000 m², 13 banques d’enregistrement sous verrière, deux salles d’embarquement, 800 m² pour la livraison bagages, un restaurant accessible depuis l’extérieur, des salons privilèges, un pavillon présidentiel, un parking, un chemin de ronde clôturé de 6 km, le potentiel de cette nouvelle infrastructure aéroportuaire est conforme aux standards internationaux.

Ce sont près de 73,7 milliards de FCFA issus du système de libéralité fiscale initié en 1975, permettant de verser les impôts sur les bénéfices dus dans des fonds dits Provision pour investissements diversifié (PID) et Provision pour investissements dans les hydrocarbures (PIH) qui ont été dégagés.

Fruit d’une collaboration dynamique entre le gouvernement gabonais et la société Total Gabon S.A. - groupe Total 58.28%, République gabonaise 25%, public 16,72% - ce projet avait été lancé en mars 2010, depuis le chef-lieu de l’Ogooué-Maritime lors du premier Conseil des ministres délocalisé du mandat, dans le droit fil des ambitions présidentielles visant à désenclaver la cité pétrolière.

Synclair Owona avec la DCP