Départs volontaires de la Fonction publique : priorité à la reconversion des retraités

(Le Nouveau Gabon) - Le ministre de la Fonction publique, de la réforme administrative et de la modernisation des cadres juridiques et institutionnels, Jean-Marie Ogandaga, était hier matin l'invité de Radio Gabon.

Il est revenu sur les avancées réalisées sur ces 6 dernières années, dans son domaine d'action. Il a notamment parlé de la décentralisation et déconcentration, dans le but de rapprocher l’administration des administrés et de la mise en place du Nouveau système de rémunération (NSR) des agents de la Fonction publique, qui touche plus de 80 000 agents et qui implique une augmentation de la masse salariale brute de 10 milliards de FCFA.

Concernant le programme de départs volontaires au sein de la Fonction publique, Jean-Marie Ogandaga a dit vouloir éviter les effets d’annonce et les effets pervers, en soulignant que la priorité était de donner une formation et un débouché aux personnes qui quittent la Fonction publique, et pas seulement une somme d’argent. Le cadre juridique a par ailleurs été réaménagé afin que les fonctionnaires puissent rejoindre et quitter plus facilement la Fonction publique.

Au sujet de la transformation des primes de la Fonction publique en solde de base, afin d'élargir l'assiette de cotisation des fonctionnaires pour la retraite, le membre du gouvernement a rappelé que le système des primes était jusqu'alors très pernicieux. Car, beaucoup d'agents de l'Etat touchaient plus de primes que de solde de base, alors que les primes ne participent pas du tout au calcul des pensions de retraite. Ce qui créait des situations difficiles.

Enfin le ministre de la Fonction publique, de la réforme administrative et de la modernisation des cadres juridiques et institutionnels, a reformulé un souhait, celui de mettre les fonctionnaires dans de bonnes conditions pour qu'ils donnent la pleine mesure de leurs capacités. Il a rappelé le nouveau « slogan » de la Fonction publique gabonaise : « le salaire est un droit mais le travail est un devoir ».