Sylvia Bongo Ondimba lance le prix Agathe Okoumba D’Okwatsegue de lutte contre les violences faites aux femmes

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jeudi, 18 avril 2019 14:07
Sylvia Bongo Ondimba lance le prix Agathe Okoumba D’Okwatsegue de lutte contre les violences faites aux femmes

(Le Nouveau Gabon) - Pour lutter contre l’accentuation des violences faites aux femmes au Gabon, la première dame, Sylvia Bongo Ondimba a lancé à travers sa fondation, à l’occasion de la journée nationale de la femme, le prix Agathe Okumba D’Okwatsegue, du nom de la juriste et journaliste de 87 ans, pionnière en matière de défense des droits de la femme au Gabon.

Le prix Agathe Okoumba D'Okwatsegue de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille, a pour objectif de distinguer toute personne ou association gabonaise qui, à travers ses actions sur le terrain, contribue à lutter contre les violences faites aux femmes et à favoriser leur autonomisation au Gabon.

Au cours de cette cérémonie tenue à l’auditorium du Palais du bord de mer à Libreville, Agathe Okoumba D’Okwatsegue, la concernée, a reçu un prix d’honneur d’une valeur de 10 millions FCFA pour l’ensemble de son œuvre en faveur de la défense des droits des femmes et de la lutte contre les violences faites à la gent féminine.

«Par ce prix éponyme, je souhaite récompenser tous ces acteurs de l’ombre qui œuvrent quotidiennement en faveur des femmes violentées et prouvent que grâce à un engagement désintéressé et à l’empathie, de grandes réalisations sont à portée de main.», explique la première dame.

Le prix d’une valeur de 30 millions FCFA, a été remporté pour la session inaugurale par ODFPA, une ONG de défense des droits de la femme dirigée par la juriste Honorine Nzet Biteghe.

Cri de femmes, une autre ONG œuvrant dans la protection des personnes victimes de violation de leurs droits, a remporté le prix d’honneur.

Première présidente de l’association des femmes juristes du Gabon, l’ancienne journaliste Agathe Okoumba D’Okwatsegue a milité et lutté au sein de plusieurs associations pour la défense des droits de la femme dans le pays.

«Ces violences multiformes doivent disparaître de notre société. Nous avons marché pour faire entendre notre voix, pour porter ce cri de détresse trop silencieux.», martèle Sylvia Bongo Ondimba.

PcA

 
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