Ali Bongo Ondimba : Africa Green Leader

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vendredi, 22 décembre 2017 08:59
Ali Bongo Ondimba : Africa Green Leader

(Le Nouveau Gabon) - La récente tenue dans la capitale française, Paris, du One Planet Summit qui a consacré les deux ans de l’Accord de Paris sur le climat, a donné l’occasion au chef de l’Etat gabonais de démontrer à la face du monde, son engagement et son attachement à la préservation de l’environnement.

Tout en plaidant pour que les pays pollueurs investissent dans le fonds de compensation mis en œuvre, dans le cadre de la politique de réduction des gaz à effet de serre sur la planète, Ali Bongo Ondimba, coordonnateur du comité des chefs d’Etat et de gouvernement sur les changements climatiques en Afrique, a mis la pression sur les autres leaders du monde, et du continent en particulier, en  posant sur la table sa contribution.

«Le Gabon est heureux d’annoncer par ma voix, une contribution de 500 000 dollars à l’Initiative africaine sur l’adaptation», a-t-il indiqué à la tribune de cette réunion mondiale qui a permis de prendre le pouls de l’application de l’Accord de Paris. Faisant ainsi du Gabon le premier contributeur à cette initiative.

Pour le chef de l’Etat, rappelle la présidence de la République, le financement de l’adaptation des pays en voie de développement aux changements climatiques est une priorité. Aussi, y a-t-il urgence à mettre en place des moyens financiers et techniques permettant de limiter l’impact du réchauffement climatique sur les différents écosystèmes et les populations.

La contribution du Gabon à l’initiative sur l’adaptation est un geste fort qui met les grands pollueurs face à leurs responsabilités. Car, à l’instar de plusieurs pays du continent, le Gabon ne contribue presque pas au réchauffement planétaire, mais en subit les conséquences les plus lourdes. L’on peut citer les érosions côtières, les inondations, la disparition du patrimoine naturel et les maladies respiratoires, entre autres.

Toutes choses qui ont amené le Gabon, à prendre le taureau par les cornes en s’alignant sur la protection de l’environnement. Des initiatives comme le plan d’affectation des terres dans le domaine de l’agriculture, la création de parcs naturels ou d’aires protégées maritimes sont autant d’exemples qui hissent le pays au sommet des pays qui défendent la nature et la biodiversité.

Le plan d’affectation des terres permettra, par exemple, au pays qui veut s’émanciper de la dictature des importations des denrées alimentaires, de répartir équitablement la part foncière et forestière réservée au volet agricole, et celle qui doit intégrer la préservation du patrimoine naturel du pays.

Des parcs naturels ont vu le jour dans le pays et viennent d’être renforcés par la création de 20 aires protégées maritimes. Ce qui permet aujourd’hui au Gabon de développer des activités de pêche durable et de lutter contre la pêche illégale. Car, pour Ali Bongo Ondimba, le développement des pays doit être adossé aux initiatives durables.

Si l’impératif de développement et de diversification économique est difficilement conciliable avec les options de protection de la nature,  ce n’est pas, assure le chef de l’Etat gabonais, pour quelques points de croissance, que la planète doit être mise en danger, et la vie des populations en péril.

C’est d’ailleurs cet engagement qui a valu au pays le «Certificat d’appréciation » décerné lors de la 11ème Conférence des Parties à la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone, et la 29ème réunion des Parties au Protocole de Montréal sur les substances appauvrissant la couche d’ozone.

SeM

 
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