Le Gabon et les Nations unies définissent leur coopération future

Une Economie
mardi, 17 janvier 2017 02:40
Le Gabon et les Nations unies définissent leur coopération future

(Le Nouveau Gabon) - Le système des Nations unies au Gabon et le ministère de l’Economie, ont défini les axes prioritaires du Plan cadre des Nations unies pour l’aide au développement (UNDAF) qui couvrira la période 2018-2022. La planification stratégique de ces axes prévoit de s’étendre sur les domaines liés à la durabilité environnementale, les problèmes de croissance et d’exclusivité.

«Le rôle des Nations unies, en appuyant le gouvernement gabonais, devait se centrer sur la gouvernance. La gouvernance certes économique et financière, mais également la gouvernance liée à tous les droits économiques et sociaux», indique Marie Evelyne Petrus Barry (photo), coordinatrice du système des Nations unies au Gabon.

L’adoption de ce nouveau cadre de coopération intervient au moment où les deux parties viennent de convenir de la prorogation pour 2017 du dernier accord de coopération qui devait arriver à échéance en 2016. Les deux parties ont placé le nouvel accord sur le mode d’emploi des moyens à mettre en œuvre afin de continuer à travailler et assurer le développement, l’accès aux services de base ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de 30% des personnes pauvres, avec les moyens du gouvernement et des partenaires. «Les Nations unies ne sont pas des bailleurs de fonds, mais des organisations faites d’agences et de fonds qui apportent leurs expertises au gouvernement du Gabon», rappelle la coordinatrice du système des Nations unies.

Pour permettre de toucher un maximum de personnes vulnérables atteintes par la pauvreté, question de contribuer efficacement à l’amélioration de leurs conditions de vie, le système des Nations unies insiste pour une collecte minutieuse des données statistiques.

Pour Ibouili Maganga, directeur de la prospective au ministère de l’Economie, les axes de développement fixés devront correspondre aux possibilités de financement. «Il faudrait que nous veillions à ce que les interventions retenues soient compatibles avec les possibilités de financement que nous allons avoir tout au long de l’année», prévient-il.

Auxence Mengue

 
Nos derniers articles

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.