Le Gabon fait face aux effets collatéraux de la chute des cours du pétrole

Une Economie
dimanche, 25 septembre 2016 14:33
Le Gabon fait face aux effets collatéraux de la chute des cours du pétrole

(Le Nouveau Gabon) - Après cinq années de forte croissance, l’activité économique, a nettement ralenti pour atteindre 3,9% en 2015, contre 5% en moyenne de 2010 à 2014. Malgré la légère hausse de la production pétrolière (+0,9%) début 2016, la situation ne permet pas encore de compenser la baisse de plus du tiers du prix du brut gabonais par rapport à 2015.

En revanche, le taux de change moyen du FCFA par rapport au dollar s’est apprécié de 2,2% à la fin du mois de mars 2016. Ce qui pourrait reculer la croissance cette année à 3,2%, souligne le Fonds monétaire international (FMI).

Les tensions induites sur le budget de l’Etat, en raison du repli des recettes pétrolières ont par ailleurs dégradé le profil de la dette. Celle-ci a ainsi plus que doublé de 2012 à 2015, passant de 20 à 43,9% du PIB. Un taux bien au-delà du plafond national d’endettement qui est arrêté à 35%.

A la fin du mois de décembre 2015, le stock de la dette publique comprendrait officiellement 2845,8 Mds FCFA de dette extérieure et 316,8 Mds FCFA de dette intérieure, sans compter tous les arriérés. Ainsi, l’encours extérieur se composerait de 25% environ de dettes commerciales.

Autre détail significatif, les agences de notation se sont également exprimées sur la note souveraine du Gabon. Ainsi, à la suite de Standard & Poor’s qui a abaissé la note souveraine du Gabon de « B+ perspectives négatives » à « B » en janvier 2015, Fitch Rating a également revu cette note du Gabon en mai 2015 de « 2B-» à « B+ » avec une perspective stable. Pour boucler ce volet de notation, à la fin du mois avril 2016, Moddy’s l’a tout simplement abaissée d'un cran, à « B1 ».

Synclair Owona

 
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