Le gouvernement gabonais répond au Parti Socialiste Français et à Europe Ecologie Les Verts

Une Gouvernance
jeudi, 04 août 2016 03:10
Le gouvernement gabonais répond au Parti Socialiste Français et à Europe Ecologie Les Verts

(Le Nouveau Gabon) - A la faveur d’une conférence de presse donnée ce mercredi 02 août 2016, le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze (photo) a clairement répondu aux deux formations politiques françaises suscités, en réaction après une prise de position à l'encontre des autorités du Gabon.

Répondant à une question posée sur ce sujet, Alain Claude Bilie By Nze a, dans un premier temps, dénoncé ce qu’il considère comme des leçons de la part de l’ancienne métropole, avant de rappeler par la suite que le Gabon est indépendant depuis le 17 août 1960.

Abordant les cas de libertés fondamentales évoqués par les deux partis politiques, le ministre de la Communication a tenu à rappeler qu’« il n’y a pas un seul leader politique ou un parlementaire en prison pour ses idées au Gabon », a-t-il déclaré. Répondant ainsi à ceux qui, depuis la France, réclament depuis le 29 juillet dernier, la libération des dizaines de militants de l’opposition arrêtés ces dernières semaines, ainsi qu’à ceux qui témoignent notamment des cas de violations répétées des libertés d’expression et de manifestation au Gabon.

Revenant sur le cas des appels lancés par le Parti socialiste français et Europe Ecologie Les Verts, pour que le gouvernement français fasse pression sur les autorités gabonaises, afin qu’elles respectent les libertés fondamentales, en cessant de harceler et intimider l’opposition et en libérant toutes les personnes détenues pour des motifs politiques, le porte-parole du gouvernement a rétorqué qu’« il n’y a pas de prisonniers politiques au Gabon. Il a toutefois précisé que les personnes actuellement détenues le sont, dans le cadre des actes posés lors de la manifestation du 9 juillet dernier, du côté du rond-point de la démocratie ». S’agissant de la situation de Jean Remy Yama, l’un des principaux leaders syndicaux détenu à la prison centrale de Libreville, Alain Claude Bilie By Nze a indiqué qu’il a été surpris en flagrant délit de vandalisme et que son groupe exerçait des violences sur des policiers, tout en précisant que des vidéos en leur possession l’attestent très bien.

Avant de mettre un terme à ce sujet, le membre du gouvernement a fait savoir à l’assistance qu’ : « En France, on ne décore pas les casseurs…. On ne décerne pas la légion d’honneur aux casseurs. Ce qu’on ne peut pas accepter en France, on ne peut pas également l’accepter au Gabon».

Synclair Owona

 
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