(Le Nouveau Gabon) - Après de longs mois d’échanges et de discussions, la commission de la Cémac et le Bureau de coordination du Plan stratégique Gabon émergent (BCPSGE), viennent de signer un protocole d’accord en vue de l’accélération du Programme économique régional (PER).
En effet, ce partenariat devrait fournir un cadre général pour faciliter la collaboration et la coopération entre les parties, en matière d'intérêts communs, pour une accélération de la mise en œuvre et amplification d’impact du Programme économique régional (PER) de la Cémac et du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
Selon ses termes, les deux parties s’engagent à mutualiser les moyens et certains processus de travail, à partager les informations et à œuvrer en bonne intelligence à l’impulsion, la coordination et au suivi de l’exécution des projets d’intérêt communautaire, localisés tout ou partie sur le territoire gabonais. Il s’agit notamment des projets communautaires mentionnés dans le Programme économique régional (PER).
Dans ce cadre, les parties acceptent de travailler ensemble avec l’objectif de conclure et implémenter les termes du présent protocole d’accord.
Pour le président de la Commission de la Cémac, le Pr Daniel Ona Ondo, cette nouvelle approche est la matérialisation des ambitions que le gouvernement de la Cémac s’est fixé pour objectif de rendre plus visibles. Cela, à travers la mise en œuvre de la seconde phase du PER.
De l’avis du ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga, « le BCPSGE a fait un pas de géant avec cette convention pour rendre visible l’action du gouvernement, mais également notre intégration ». Car, a-t-il poursuivi : « Le PER répond à une vision de l’avenir de la communauté à l’horizon 2025, consistant à faire de la Cémac un espace économique intégré émergent où règnent la sécurité́, la solidarité et la bonne gouvernance, au service du développement humain ».
Satisfait de cette opération, le coordonnateur du BCPSGE, Liban Soleman, a assuré tout mettre en œuvre pour que ce partenariat puisse se concrétiser afin que les fruits puissent tenir la promesse des fleurs.
Faut-il le rappeler, la seconde phase du PER se focalise sur un portefeuille de 13 projets phares, dont le besoin de financement est de 1000 milliards FCFA. Quant à ces projets, ils ont, entre autres, vocation, à terme de : renforcer l’intégration physique, faciliter les transports pour doper les échanges commerciaux, faciliter l’accès à l’électricité pour les populations, développer l’économie numérique par la mise en place d’un réseau unique de téléphonie, mais aussi de renforcer, de manière significative, l’offre de formation.
Une œuvre dont la matérialisation reste sujette à l‘appropriation par les Etats, des principes dudit PER, a déclaré Daniel Ona Ondo. Avant d’indiquer attendre, par rapport aux énormes enjeux, « la nécessité pour les Etats de procéder à la programmation dans les budgets nationaux des projets rendus matures, suite aux études réalisées par la Commission ».
Stéphane Billé