(Le Nouveau Gabon) - Intervenant à la cérémonie de ratification de l'accord climatique historique négocié à Paris en décembre 2015 ce vendredi, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba en a profité pour décliner le dispositif mis en place par son pays en matière de lutte contre le réchauffement climatique et du développement durable.
Selon Ali Bongo Ondimba « Le Gabon a été un des premiers défenseurs de la politique verte et les échanges sud-sud. Nos premières lois de protection de l'environnement remontent à 1993, immédiatement après le premier Sommet de Rio. Construire un «Gabon vert» a toujours été un pilier central de mon gouvernement.»
En 2014, sous son impulsion, un nouveau cadre juridique a été mis en place. A travers lequel, la protection de l'environnement et le développement durable sont passés au cœur du développement et de la croissance économique du pays.
Avec une économie jusque-là largement tributaire des industries extractives et particulièrement des hydrocarbures, les autorités gabonaises ont entrepris des efforts de sa diversification notamment dans les secteurs forêts-bois, de l'agriculture et de l'écotourisme.., tout en conciliant les objectifs de développement et de protection de l’environnement. « Pourtant, nous ne pouvons pas simplement arrêter la production de combustibles fossiles; en tant que chef d’Etat d'un pays producteur de pétrole, j'ai de grands espoirs de continuer à développer de façon responsable à la fois du pétrole et du gaz dans l'avenir », reconnaît le chef de l’Etat gabonais.
D’après Ali Bongo Ondimba, préserver l’environnement naturel, tout en ne limitant pas les ambitions de développement économiques constitue aujourd'hui, le principal défi auquel il faut faire face. Un défi qui exige de nouveaux modèles d’investissements. C’est d’ailleurs, l’une des meilleures options, reconnaît-il, « qui puisse créer de nouveaux emplois dans les secteurs dynamiques et porteurs et qui stimulera la croissance à long terme ».
André Owona