Le collège de surveillance multilatérale de la Cemac a tenu, le mardi 28 août 2018, une réunion ordinaire à Douala, en vue de passer en revue le rapport définitif de surveillance multilatérale 2017 et dresser les perspectives pour les exercices 2018 et 2019.
« L'un des objectifs est la production, à l'issue des travaux, d'un rapport définitif de surveillance multilatérale dont le diagnostic, la qualité des analyses et la crédibilité des statistiques auront été renforcés », explique Daniel Ona Ondo (photo), président de la Commission de la Cemac.
Outre cet objectif, la réunion de Douala vise également à réaliser la revue des mesures de redressement économiques engagées dans la zone Cemac, question d’en cerner l'efficacité ; ceci « dans le but de les confirmer et d'en proposer d'autres, pertinentes et crédibles ».
D’après le président de la Commission, les projections du FMI concernant l'année en cours et l’exercice 2019 devraient marquer l'entame d'un retournement de conjoncture. « Les projections du FMI et des institutions régionales de la zone convergent vers une estimation de croissance entre 1,6% et 1,7% en 2018 contre - 0,1% en 2017 », précise-t-il.
L'efficacité des réformes, poursuit-il, est déterminée par notre capacité de coordination et de suivi. C'est en ce sens que le dispositif de surveillance multilatérale revêt toute son importance.
A cet effet, outre la dynamisation des cellules nationales de surveillance multilatérale, Daniel Ona Ondo exhorte chaque Etat membre à prendre les dispositions nécessaires pour se doter, d'ici la fin de l'année 2018, de son programme triennal de convergence 2019-2021.
Car, si la sous-région vit aujourd’hui une remontée favorable des indicateurs macroéconomiques, cela se justifie, selon le président de la Commission, par l’adoption des mesures correctrices prises en particulier dans le cadre du Programme de réformes économiques et financières de la Cemac et des programmes conclus avec le FMI.
PcA