Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Réunis en session ordinaire, le 28 avril dernier, sous la présidence de Mme le maire, Jeanne Mbagou (photo), le Conseil municipal de la Commune d’Owendo a arrêté son budget pour l’exercice 2017 à 3 milliards 750 millions 814 mille 989 FCFA.

Ce qui représente une augmentation de 240 841 818 FCFA par rapport à l'exercice 2016, qui se chiffrait en dépenses et en recettes, à la somme de 3 509 973 171 FCFA.

Selon le maire, cette performance repose essentiellement sur l'efficacité des méthodes et des mécanismes de recouvrement des taxes et autres créances, mis en place par la municipalité. « C'est ce qui fait que nos recettes aillent croissant. Car nous travaillons de concert avec le trésor public et la loi de finances rectificative exercice 2009 », a-t-elle précisé.

Stéphane Billé

La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) a publié ce 3 mai le rapport général des commissaires aux comptes Kpmg Afrique centrale et Mazars Cameroun pour le compte de l’exercice 2016. Il ressort que la Banque centrale affiche un résultat net bénéficiaire de 164,177 milliards de FCFA.

En 2015, le bénéfice de la Beac était de 160,7 milliards de FCFA. Le total bilan au cours de cette même année est de 7073 milliards de FCFA contre 9389,691 milliards de FCFA en 2015.

Après le rapport de Kpmg et Mazars, les comptes de la Beac doivent être approuvés par le conseil d’administration pour ensuite être ratifiés par le comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac). « Nous certifions que les comptes de la Beac au 31 décembre 2016, sont, au regard des principes et méthodes comptables (…) réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, du résultat des opérations de l’exercice écoulé », concluent les commissaires aux comptes.

Sylvain Andzongo

Alors que la communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) fait face à des difficultés budgétaires et financières, le projet de mise en œuvre de la zone de libre-échange avance si l’on en croit les ministres de cet espace économique.

Aussi, pour la rendre opérationnelle dans les brefs délais, les Etats doivent-ils accélérer l’insertion dans les lois de finance de leurs différents pays, du tarif préférentiel de la CEEAC.

L’effectivité voulue, au plus tard le 31 décembre 2017, doit également obéir à la mise en place du mécanisme de financement autonome ainsi que l’instauration des comités nationaux d’agréments des produits industriels.

SeM

Le nouvel Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information financière de l’espace Ohada, adopté les 26 et 27 janvier 2017 à Brazzaville, entre en vigueur le 1er janvier 2018 pour les comptes personnels, et un an plus tard pour ce qui est des états financiers établis selon les normes IFRS, les comptes combinés et les comptes consolidés.

Le nouveau texte qui compte 1 200 pages, introduit des innovations concernant le développement et la bonne gouvernance des entreprises ainsi que l’amélioration du droit applicable aux entreprises de l’espace Ohada.

L’acte revu et corrigé qui répond aux préoccupations exprimées par les milieux d’affaires, les juristes et les comptables contribue à l’amélioration du climat des investissements en dotant les législations des différents Etats d’un instrument juridique et comptable moderne, adapté à la bonne gouvernance des économies, et favorise le financement des investissements.

SeM

Participant au dialogue politique où il planche avec d’autres membres sur la modernisation de la vie publique, André Dieudonné Berre, un des vétérans de l’histoire politique du Gabon depuis l’avènement de la conférence nationale, répond dans cet entretien, aux questions relatives au déroulement des travaux dans sa commission. Il revient notamment sur les attentes de cette concertation pour laquelle, il fonde beaucoup d’espoirs pour les générations à venir.

Peut-on avoir une idée de ce qui se fait dans votre commission, depuis le début des travaux ?

André Dieudonné Berre : Nous sommes à la commission 3, celle de la modernisation de la vie publique. Nous parlons du fonctionnement des partis politiques et des associations. Nous discutons aussi de la société, de l’ensemble des organismes qui s’occupent de la vie sociale. D’une manière générale, dans notre commission, nous avons beaucoup examiné les propositions de la phase citoyenne. Une manière de montrer que malgré l’appellation « politique du dialogue », nous avons mis en bonne place les questions sociales, celles des jeunes, des femmes et leur rôle dans la société.

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Comment se déroule les travaux dans votre commission ?

ADB : Nous travaillons en commission paritaire. Nous sommes encore au stade des discussions. Notre agenda comporte sept points. Nous avons avancé et les discussions se font d’une manière franche, civilisées dans un esprit de patriotisme, accompagné d’un sens du respect des uns et des autres. Vous saviz, il n’y a rien de grand au monde sans passion, il y a dans nos discussions des éclats de voix qui peuvent traduire une forme de passion. Mais dans tous les cas, cela démontre que la personne est convaincue.

Toutes les conclusions doivent être agréées, acceptées et arrêtées par consensus. C’est-à-dire que des positions qui semblaient très éloignées au départ doivent être rapprochées, chacune des parties en présence doit s’arranger à faire un pas vers l’autre pour que nous arrivions à une position moyenne qui soit dans le sens de l’intérêt de notre pays, car il faut se mettre dans la tête qu’il ne s’agit pas d’un combat. Nous ne sommes pas en train de nous battre, nous sommes en train de construire ensemble.

Quelle est l’ambiance qui prévaut ?

ADB : J’ai toujours dis et je le dirai toujours, il n’y a pas des Gabonais conscients qui veulent détruire leur propre pays, je crois plutôt que nous tous, nous voulons construire ce pays peut être avec des méthodes, des approches et des techniques différentes. Il nous appartient, les uns et les autres, de présenter le bien-fondé ou le mal fondé de tel ou tel système pour arriver à quelque chose de consensuel. C’est cela l’objectif du dialogue. Je crois que nous allons le faire, parce que sinon, ce n’était pas la peine de venir s’assoir les uns face aux autres.

On avance, bien qu’une partie de la population reste encore sceptique quant à l’issue de ces pourparlers ! Je dirai à nos populations ce que j’ai toujours dis. Nous voulons tous construire le Gabon et nous allons le construire, nous aimons tous ce pays, nous serons tous enterrés dans ce pays. Les problèmes des Gabonais ne sont pas escamotés au profit des seuls problèmes politiques. L’un ne va pas sans l’autre. Un bon système politique fait suivre une bonne économie et cela a pour résultat le mieux-être des populations. L’économie est indispensable au développement d’un pays.

Il serait triste de ne pas développer les atouts qui sont les nôtres dans un pays potentiellement riche, je crois que ceux qui nous écoutent doivent avoir cela en tête. Certes, il y a des erreurs mais nous voulons tous que vous, les plus jeunes et les générations à venir, viviez et vous développiez.

Pour cela, il faut créer les conditions de ce développement. Il faut créer les conditions de la paix, c’est pour cela qu’il y a ce dialogue. Il faut apaiser les esprits. Il faut que nous réapprenions à nous parler et il faut que, plus que jamais, nous soyons humbles et nous dire comme disait quelqu’un : « je sais une chose c’est que je ne sais rien. »

Quels est le sens qui sera donné aux décisions de ce dialogue ?

ADB : L’homme est perfectible. Les Gabonais doivent attendre, les décisions qui vont être prises seront transformées en lois et la loi s’applique à tout le monde. Nul n’est censé ignorer la loi. Les décisions qui seront prises, j’insiste, n'intéressent pas seulement le politique, elles toucheront aussi la vie de tous les jours.

Le Gabonais moyen constatera qu’il s’est exprimé pendant la phase citoyenne verra que ses propositions se retrouvent dans les actes du dialogue. Nous avons un beau pays, nous n’allons pas oublier les jeunes, ils verront d’eux-mêmes ce qui est en train de se proposer. Il faut que chacune et chacun de nous soit responsable de ses actes, pensent aux autres et évitent de manipuler. Nous sommes des parents, il faut que nous réfléchissions et donnons aux générations qui viennent la possibilité de vivre dans un espace de sérénité et de paix.

Stéphane Billé avec le Bureau politique du Dialogue

Profitant de la fête du Travail pour livrer sa version des faits sur les accusations relatives à l’octroi de crédits fictifs par son établissement, l’identification des bénéficiaires de ces prêts et la divulgation des informations des comptes des clients, Roger Owono Mba (photo), directeur général de la banque gabonaise de développement (BGD), a donné un coup de semonce aux collaborateurs soupçonnés d’être à la manœuvre dans cette affaire.

« Comment est-il possible d’octroyer des crédits fictifs à des personnes physiques et morales fictives sans attendre en retour de celles-ci des intérêts ? Ce n’est pas à vous les banquiers que l’on peut expliquer ce genre de choses », s’est-il interrogé avant de dire à «ceux qui ne veulent plus travailler » que « la porte est ouverte ».

Roger Owono Mba estime que ces allégations sont incohérentes et illogiques, en se basant sur les principes de rentabilité qui encadrent et guident la croissance et le développement d’une banque. Cependant, poursuit-il, la banque continue de réaliser des performances qui honorent le secteur malgré «les charges très élevées et l’amenuisement des ressources disponibles».

SeM

Le Conseil des ministres des onze Etats de la CEEAC (Cameroun, Congo, Tchad, Sao Tome, RD Congo, Gabon, RCA, etc.) a planché sur sa réforme institutionnelle du 24 au 29 avril 2017 à Libreville, au Gabon.

Il a été convenu de soumettre au président en exercice de la Ceeac, Ali Bongo Ondimba, un projet de décision portant création du comité de pilotage et ses mécanismes de fonctionnement. Les ministres ont insisté sur la nécessité de se conformer à la feuille de route élaborée aux fins d’accélérer le processus de réforme de la Ceeac et ont adopté à cet effet un budget opérationnel de l’ordre de 1,9 milliard de FCFA.

Le conseil a exhorté les Etats membres à s’acquitter à temps de leurs contributions afin de doter le secrétariat général des ressources financières nécessaires. En outre, le secrétariat général de la Ceeac a reçu instruiction d’élaborer un projet de règlement intérieur du comité de pilotage de la réforme institutionnelle ainsi que les projets de termes de référence pour le recrutement du cabinet.

La réflexion sur la question de la réforme de la Ceeac est en cours depuis novembre 2016. Période au cours de laquelle, le rapport provisoire de l’audit du cadre légal et réglementaire de l’institution communautaire avait été présenté, à Yaoundé au Secrétaire général adjoint de la Ceeac, en charge des Programmes, budget, administration et ressources humaines, Tabu Abdallah Manirakiza.

Au cours des assises de Yaoundé, les experts avaient indiqué qu'il est question de réviser des textes portant sur le traité instituant la Ceeac, du 18 octobre 1983, le règlement financier de l’institution communautaire du 28 juin 2005, le statut du personnel du Secrétariat général du 28 août 1987, le règlement intérieur du Secrétariat général du 20 juillet 2006 et les manuels des procédures. A l'issue des travaux, les participants avaient clairement relevé les insuffisances du cadre légal de la Ceeac en rapport avec les normes et standards internationaux.

S.A

Présidée par le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, la fête du 1er Mai sur l’esplanade du Sénat s’est déroulée en trois temps. La phase de décoration des travailleurs pour leur abnégation et leurs mérites au travail, celle consacrée à la lecture du « Manifeste des travailleurs » par le syndicaliste Emmanuel Mve Mba, portant sur les attentes du monde des travailleurs et les revendications catégorielles touchant les domaines fondamentaux de l’éducation, la santé, l’emploi, la vie chère et les retraites. Pour couronner le tout, le défilé des différentes sociétés installées au Gabon avec leurs salariés.

Aussi, en réponse au « Manifeste » des travailleurs, le chef du gouvernement a plaidé pour un « dialogue fécond, dynamique » qui constitue à ses yeux, « un puissant vecteur à même de fluidifier les relations sociales. » Malgré, un contexte de décélération de l’économie nationale, « le gouvernement, a ajouté le Premier ministre, travaille d’arrache- pied pour apporter des réponses idoines aux préoccupations du corps social.» Dans cet esprit, il a exhorté les travailleurs, à faire preuve de responsabilité, pour ne pas davantage fragiliser le fonctionnement des entreprises, « principales pourvoyeuses d’emplois et ultimes remparts contre l’aggravation du chômage».

La grève, toute légitime qu’elle puisse être, « coûte cher à l’entreprise, au travailleur et à l’Etat » a renchérit M. Issoze Ngondet. Raison pour laquelle, le thème choisi cette année est : « promotion des organes d’expression du dialogue dans l’entreprise ».

Pour Emmanuel Issoze Ngondet, « la promotion des organes d’expression internes du dialogue social, conduira inéluctablement vers une plus grande implication des travailleurs dans la prise de décisions au sein de l’entreprise. » Enfin, a conclu le Premier ministre, il paraît évident que l’amélioration du climat social, repose sur la mise en place tant attendue du Conseil national du dialogue social et les élections professionnelles.

S.A

Au cours de la conférence de presse organisée le 28 avril à Libreville, Alain-Claude Bilie By Nze, le porte-parole du gouvernement, a donné l’information selon laquelle, une mission de contrôle a été menée par les services d’inspection du ministre de l’Education nationale et de l’Instruction civique dans les cinq bassins pédagogiques provinciaux du Gabon pour évaluer l'impact réel des grèves.

D’après M. Bilie By Nze, il en ressort qu’il y a 2 types d’impacts. « Le plus visible touche une dizaine d’établissements : le lycée Paul Indjendjet Gondjout, le lycée de Sibang, le lycée d’application, le lycée technique, le lycée Avaro de Port-Gentil et le lycée technique de Moanda, sont les établissements qui ont perdu entre 8 et 12 semaines de cours. Puis, le second niveau comprend le groupe des établissements impactés par la grève à un très faible taux et où il y a deux à trois semaines de cours à rattraper. Les autres établissements dans l’ensemble connaissent une situation plus ou moins stable », a déclaré le membre du gouvernement.

Le porte-parole du gouvernement a rappelé que l’inspection s’est faite sur 913 établissements primaires publics et près de 200 lycées et collèges publics. L’évaluation des inspecteurs s’est faite sur l'ensemble de ce groupe d’établissements. Au terme de cette mission, a rassuré le ministre, « le gouvernement a été conforté dans la position selon laquelle il n’y aura pas d’année blanche ». Pour cela, a-t-il indiqué, des mesures ont été prises pour que les programmes soient réajustés dans les établissements impactés.

Concernant les 800 enseignants qui avaient été privés de bons de caisse, seuls 17 d’entre eux n'ont pas repris les cours et ont été à nouveau suspendus. « Si jamais cette situation perdurait encore dans les trois prochains mois, ils rejoindront la liste des 19 actuellement proposés à la radiation », a affirmé Alain-Claude Bilie By Nze.

Sylvain Andzongo

Le directeur général de Canal+ Gabon, Mamadou Mbengue, vient de lancer officiellement, à Libreville, les activités du « Club Presse Canal + », lequel regroupe plusieurs journalistes locaux en vue d’une franche collaboration avec ledit média en ce qui est de la couverture de toutes ses activités officielles.

Triés sur le volet, les journalistes, qui composent ledit club, sont issus de divers médias locaux et ont été choisi, par les soins du service de communication de Canal + Gabon, sur le seul critère de leurs récentes participations aux différentes activités menées depuis une certaine période par ledit média.

Pour ce faire, les journalistes du « Club Presse Canal + » ont pour seul engagement la couverture médiatique de toutes les activités officielles à venir du groupe Canal + en échange d’un abonnement gratuit au bouquet « Tout Canal », lequel abonnement sera renouvelable chaque trois mois en cas de respect des clauses de collaboration paraphées entre les deux parties.

Selon la direction générale de Canal + Gabon, les rapports de travail qu’auront désormais cette entité avec les journalistes locaux, quant à la couverture de ses évènements, consisteront désormais à avoir, entre les deux parties, une franche collaboration gagnant-gagnante comme l’a toujours souhaité Mamadou Mbengue, auteur de cette initiative.

Pour les membres du « Club Presse Canal + », cette initiative est plutôt louable, au regard de ce nouveau modèle de collaboration car accordant encore plus d’estime et de considération aux journalistes concernés et aux médias qu’ils représentent.

Le lancement du « Club Presse Canal + » fait suite au lancement officiel de la nouvelle campagne du groupe Canal + dénommée « A ce prix-là ». Le directeur général de Canal + Gabon a annoncé, dans le cadre de ladite campagne, la baisse définitive du prix du décodeur Canal +.

Stéphane Bille

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