BW Energy Gabon, la filiale locale de l’allemand BW vient d’annoncer la clôture de l’acquisition des 25% des parts du norvégien Panoro Energy, sur le PSC Dussafu, au large des côtes gabonaises. La société a précisé avoir versé à Panoro la totalité des 12 millions de dollars de la transaction.
Désormais, BW Energy Gabon contrôle 91,67% des participations totales sur ce permis, ainsi que le statut d’opérateur. Quant à Panoro Energy, il conserve le reste des parts, soit 8,33%.
A la suite de la transaction, l’exécutif de Panoro s’est dit satisfait. «Nous sommes ravis de notre nouveau partenariat avec BW pour développer le champ pétrolifère de Dussafu. La clôture de cette transaction contribuera à renforcer notre bilan.», a déclaré John Hamilton (photo), le CEO de Panoro, dans un communiqué publié sur le site internet de l’entreprise norvégienne.
Il faut souligner qu’à la signature de l’accord de vente de ses parts, en décembre dernier, Panoro avait reçu 11 millions de dollars et BW Energy Gabon avait jusqu’au 30 décembre prochain pour solder. En outre, BW Energy Gabon devrait faire un prêt de 12,5 millions de dollars à Panoro à un taux annuel de 7,5%. Ce montant permettra à Panoro de financer les dépenses liées au développement du site jusqu’au lancement de la production courant 2018.
Olivier de Souza
Jusqu’alors, seuls le Gabon et le Congo parviennent à libérer leurs contributions pour le fonctionnement de la CEEAC. Ils sont à ce jour, avec le Cameroun et la Guinée équatoriale, les plus gros contributeurs de l’organisation, avec un quota de 13% revu à la baisse à 12%, il y a peu.
Mais à cause du retour du Rwanda au sein de cet organisme sous-régional, la Guinée équatoriale exige un ajustement des cotisations des gros contributeurs à 11%. L’assiette des contributions, selon ce pays, doit passer à ce niveau pour tirer vers le haut les principaux Etats de la CEEAC.
En effet, l’argument de la Guinée équatoriale tient au fait que la RCA, le Burundi et Sao Tomé, autrefois considérés comme des pays instables ou économiquement faibles, doivent aujourd’hui augmenter leurs cotisations, bloquées depuis des années à 5%.
Le Gabon et le Congo partagent cette position qui a causé la colère des délégués de Sao Tomé qui excipent la fragilité des finances de leurs pays. Le Tchad brandit la baisse des revenus pétroliers, le péril sécuritaire et plaide également pour un ajustement de sa cotisation. Quant au Cameroun, lui aussi en proie à un conflit avec des terroristes de Boko Haram dans le nord du pays, il exige que sa contribution descende à 11%.
Les arriérés de contributions des Etats membres sont à l’origine du coup d’arrêt que connaissent les projets communautaires.
SeM
Désormais, tous les acteurs de la chaîne de commercialisation des denrées alimentaires et des produits de première nécessité seront soumis à une mercuriale qui, selon les autorités, servira de base aux importateurs, grossistes, distributeurs et détaillants.
«Si les opérateurs économiques n’appliquent pas cette nouvelle mercuriale, l’Etat fera autorité et les distributeurs tomberont sous le coup de la sanction », explique le ministre délégué à l’Economie, Noël Mboumba (photo).
La particularité de cette mercuriale est qu’elle a été préparée par les services du ministère des Transports, dont la compétence en matière de fixation, de contrôle et de régulation des prix peut laisser sceptique. Toutefois, assure-t-on, le gouvernement entend descendre sur le terrain dès la semaine prochaine pour procéder à la vérification de son application. « Nous allons diligenter des contrôles à la fois dans les administrations et les sociétés pour nous assurer que les mesures puissent avoir de l’effet pour le consommateur final », prévient-il.
SeM
L’Office national de l’emploi (ONE) vient signer quatre nouvelles conventions avec les entreprises Sogara, Tesiga, Maurel et Prom et Perenco du secteur du pétrolier gabonais, pour l’apprentissage des jeunes en entreprises.
Sous l’égide du ministère du Travail, l’objectif de ces partenariats est d’améliorer l’employabilité des jeunes n’ayant aucune expérience professionnelle, stage y compris ne dépassant pas 48 mois dans le domaine avec perspective d’embauche.
La signature de ces contrats d’apprentissage qui sont une passerelle vers l’entrée dans le milieu du travail, est encadrée par le décret n°0100/PR/MTE du 17 février 2017, et inscrite dans le programme du Fonds d’aide à l’insertion et à la réinsertion professionnelle (FIR), qui permet de donner une chance sans distinction aux jeunes demandeurs d’emploi.
Grâce au FIR, l’ONE dispose désormais d’un schéma opérationnel de prise en charge équitable des jeunes à la recherche d’un emploi. Selon le gouvernement, ces conventions constituent un excellent outil de lutte contre le chômage des jeunes qui avoisine aujourd’hui près de 35% de la population active.
Stéphane Billé
Le groupe minier Eramet annonce avoir enregistré une croissance de 28% de son chiffre d'affaires au premier trimestre, à 854 millions d'euros, profitant d'une hausse des prix du nickel et du manganèse.
A périmètre comparable, la hausse du chiffre d'affaires du premier trimestre serait même de 37% par rapport au premier trimestre de 2016, selon un communiqué de la société. « La forte hausse du chiffre d'affaires du premier trimestre ne peut être nécessairement extrapolée sur l'ensemble de l'année, compte tenu notamment des incertitudes relatives aux prix des métaux », indique le groupe.
Il prévoit néanmoins que « les marchés du groupe restent bien orientés pour 2017 grâce au dynamisme des secteurs de la construction, de l'automobile et de l'aéronautique ».
Par secteurs, l'activité nickel, métal principalement utilisé pour l'élaboration d'acier inoxydable, a progressé de 32% par rapport au premier trimestre 2016 pour atteindre 156 millions d'euros.
La production mondiale d'acier inoxydable est en forte hausse (+10%) sur les trois premiers mois de l'année 2017 par rapport à la même période de l'année 2016, observe l'entreprise.
Le chiffre d'affaires de la branche manganèse, nécessaire à la production d'acier au carbone, ressort en hausse de 41% sur les trois premiers mois de l'année à 418 millions d'euros. « Les prix des alliages de manganèse sont restés très soutenus au cours du premier trimestre 2017 », observe le groupe.
Enfin, l'activité alliages a pour sa part progressé de 12% à 280 millions d'euros, reflétant "des carnets de commande robustes" et incluant un "rattrapage de livraison de commandes de l'année 2016".
Pour votre gouverne, après plus de 10 ans à la tête du groupe, Patrick Buffet cèdera le 23 mai prochain les manettes à Christel Bories, actuelle directrice générale déléguée.
Stéphane Billé
Une délégation d’hommes d’affaires gabonais conduite par le ministre délégué auprès du ministre l’Economie numérique, Olivier Koumba Mboumba, a participé à la 2ème édition du Salon international des technologies de l’information et de la communication dédiée à l’Afrique (Sitic Africa) s’est tenue récemment à Tunis.
Deux jeunes porteurs de projets en TIC de l’incubateur JA Gabon ont fait partie de cette délégation. D’abord, Laurain Hugues Essono Ngoua. Il est lauréat « Tremplin-Unesco » et « Grand Prix de l'Excellence » et récemment sélectionné parmi les 3 meilleurs projets qui représenteront le Gabon lors du Pitch Hub Africa qui aura lieu les 4 et 5 mai prochains. M. Essono Ngoua est le gérant de la startup Elam et Tikkeo. Elam est un site web d’orientation scolaire et Tikkeo une plateforme de vente en ligne de tickets de spectacles et d'événements.
Ensuite, Edouard Claude Oussou Gniagognienie. Ce dernier vainqueur du concours « Startupper by Total » et lauréat du « Grand prix de l’excellence ». M. Oussou Gniagognienie a lancé en février 2017 sa plateforme de suivi scolaire Scientia. C’est une plateforme dont le but est d'apporter une solution efficiente pour réduire considérablement le taux d’échec scolaire.
Les représentants gabonais au Sitic Africa ont pu vivre l’ambition de ce salon qui est de booster les partenariats tuniso-africains dans les TIC, et de faire de la Tunisie un hub africain des TIC. Vecteur de développement national et international des PME (Petites et moyennes entreprises), Sitic Africa accueille plus de 200 exposants avec une offre complète dans les TICs et 10 000 visiteurs professionnels qualifiés, dont 3 000 décideurs tunisiens et étrangers.
Le Gabon a été le pays hôte de ce salon aux côtés d’un grand nombre de pays africains dont le Niger, le Sénégal, le Tchad, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Cameroun, le Nigéria, le Togo, le Ghana, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Bénin, le Congo-Brazzaville, le Libéria, la RDC, la Guinée et la RCA.
S.A
Comment maximiser l’impact social et économique des investissements au Gabon ? C’est la question qui a fait l’objet, jeudi 27 avril 2017 à Libreville, d’une importante réunion consacrée à la programmation triennale des investissements 2017-2019.
Présidée par le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), la réunion, qui a vu la participation des départements techniques concernés par la question et le Bureau de coordination du plan stratégique Gabon émergent, avait pour but d’examiner les enjeux de cette programmation triennale.
Autour du Premier ministre, il fallait donc prendre en compte les secteurs sociaux de base et intégrer les priorités stratégiques du Plan de relance Economique initié par le gouvernement. Des heures durant, le gouvernement s’est donc penché sur des critères de priorisation des projets, en privilégiant ceux ayant fait l’objet d’une étude de faisabilité et qui ont un fort impact social et économique.
En outre, il s’agissait de redimensionner le financement de certains projets dont les noms n’ont pas été cités, de reprogrammer les projets ne disposant pas de ressources et enfin de résilier les contrats des projets non retenus pour maîtriser les risques sur les engagements contractuels de l’Etat. Globalement, la programmation triennale envisagée par le gouvernement s’accompagnera d’autres réformes qui visent à renforcer la gouvernance et la gestion des investissements publics dans notre pays.
Sylvain Andzongo
A l’occasion de la Journée mondiale contre le paludisme qui s’est célébrée le 25 avril au Gabon, la Fondation humanitaire Sylvia Bongo a distribué 9000 moustiquaires.
La Fondation note que « le paludisme reste l’une des premières causes de mortalité maternelle et infantile au Gabon ». Les personnes âgées, les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans en sont les premières victimes. Le taux de mortalité au Gabon du fait du paludisme oscille entre 31 % et 71 %.
Pour mener la lutte contre le paludisme, les équipes de l’ONG se sont rendues dans la commune d’Owendo pour y distribuer des moustiquaires imprégnées. Dans un élan de solidarité, des organisations partenaires ont poursuivi la distribution auprès d’associations et d’orphelinats sur le reste du territoire afin de toucher le plus grand nombre.
Il faut noter que le nombre de moustiquaire distribué cette année 2017 est supérieur aux années passées. En 2014 par exemple, l’ONG de la première dame du Gabon avait distribué 8060 moustiquaires imprégnées aux femmes et foyers économiquement faibles.
Les experts des groupes allemands Huesker et français Grégori International sont actuellement en conclave à Libreville, en vue de trouver de solutions fiables et pérennes, face aux inondations dans les grandes villes du Gabon.
La partie gabonaise dans cet atelier est essentiellement composée des agents du ministère de l’Environnement et ceux du ministère en charge des Infrastructures ainsi que des membres des collectivités locales. Cet atelier verra également la participation des membres d’associations et d’organisations non gouvernementales.
Interrogé sur les moyens à mettre pour prévenir les cas d’inondation, un expert répond : «On peut gérer d’une manière rationnelle les eaux de pluies. Un des moyens est celui d’absorber ou de drainer les eaux des bassins versants par des meilleures canalisations vers la mer », explique-t-il, avant d’indiquer que «des techniques efficaces permettent la rapidité de l’évacuation des eaux».
Pour rappel, cette année encore, les inondations ont fait de nombreuses victimes tant à Libreville qu’à l’intérieur du pays. Raison pour laquelle, indique-t-on, la gestion rigoureuse et nécessaire des bassins versants autour de Libreville et la fluidité des canaux d’évacuation doivent être régulièrement contrôlées.
Stéphane Billé
A la faveur du deuxième Conseil national de la mer tenu ce 26 avril 2017, sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, deux projets de décret portant création d'aires marines protégées (AMP) et l’examen de l'accord de pêche entre le Gabon et l'Union européenne ont été adoptés.
De manière précise, « ces aires protégées aquatiques qui se présentent sous la forme de parcs marins et réserves marines, traduisent la mise en application d’un engagement pris par le chef de l’Etat il y a quelques temps dans l’optique de préserver davantage notre écosystème.», a déclaré le président du Comité technique du Conseil national de la mer, le professeur Guy Rossatanga Rignault.
Et de poursuivre : « les parcs marins et les réserves aquatiques ainsi créés visent à assurer une gestion durable des écosystèmes marins du Gabon. Ils permettent également au Gabon d’accroître son leadership en matière environnementale en respectant ses engagements internationaux ».
Il est à noter que ce projet de décret portant création de ces aires marines protégées, soit neuf au total, sera entériné au cours du prochain Conseil des ministres.
Quant à l'accord de partenariat de pêche entre le Gabon et l'Union européenne, vieux de 19 ans, le Comité stratégique a donné son quitus pour l'ouverture d'un 4ème round de négociations. Cette rencontre devra tenir compte des nouvelles orientations du Gabon en termes de gestion durable des ressources halieutiques. L'objectif ici, selon Guy Rossatanga Rignault, est d'obtenir un protocole d'accord qui soit gagnant-gagnant.
Pour rappel, il convient de noter que la production thonière du Gabon représente 15% de toute la production atlantique et que le Gabon constitue le premier centre d'approvisionnement de cette espèce aquatique de l'Union européenne.
Stéphane Billé