La Banque des Etats d’Afrique centrale vient de lancer un appel d’offres international en vue de la sélection d’un organisme spécialisé dans la gestion des portefeuilles d’actifs financiers en vue du placement des fonds de la caisse de retraite de la Banque centrale (CRBC).
L’institut d’émission sous-régional informe que la mise en place de cette caisse vise à garantir un régime de retraites complémentaires à ses personnels retraités ainsi qu’aux ayant-droits des familles.
Cette caisse créée en janvier 1999 fait partie intégrante de la banque, mais jouit d’une autonomie de gestion. La gestion de ses ressources est confiée contre rémunération, sur la base de mandats, à des institutions spécialisées dans la gestion de portefeuilles d’actifs financiers.
SeM
Depuis quelques jours, la presse locale orchestre un tir groupé sur la Banque gabonaise de développement (BGD). Des médias publient des informations postées sur les réseaux sociaux sur les opérations de prêts de la banque à ses clients ainsi que des relevés de compte de certains autres.
Face à cette dérive, la BGD a lancé une opération visant à traquer les coupables de cette rupture de confiance entre l’établissement et ses clients qui constituent une entorse grave à la confidentialité, « l’une des règles qui fondent notre métier ». Car, ces informations d’après la banque, ne souffrent d’aucun défaut d’authenticité parce qu’elles sont «dûment tirées de ses livres par des collaborateurs peu scrupuleux».
Tout en demandant l’indulgence et la compréhension de ses clients, l’institution financière entend saisir les services de renseignements « à l’effet de démasquer les collaborateurs qui s’abandonnent à ce genre de pratiques », question de mettre un terme « définitivement aux manœuvres de ces agents indélicats ».
SeM
Une délégation du ministère du Pétrole conduite par Pascal Houangni Ambourouet (photo), ministre du Pétrole et des hydrocarbures, vient de séjourner dans les installations de la compagnie pétrolière française Total dans la ville de Pau, en France. L’objectif de cette mission était, selon le ministre, d'apprendre et de comprendre les mécanismes de production du biocarburant.
«Au moment où les pays producteurs de pétrole sont asphyxiés par la chute du cours de l'or noir, le Gabon envisage plus que jamais de se lancer dans la production du biocarburant, en vue de diversifier son économie», confie Pascal Houangni Amobourouet.
La visite dans les usines de l’opérateur français a conduit la délégation au cœur du processus de fabrication des produits pétroliers, lui permettant d’évaluer les coûts, risques et bénéfices du biocarburant dans une économie comme celle du Gabon.
SeM
Depuis le 25 avril, les représentants des onze pays (Gabon, Cameroun, Centrafrique, Tchad, RD Congo, etc.) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac), planchent à Libreville sur la problématique des menaces des multiples catastrophes liées aux phénomènes naturels et comment s’y prendre en cas de besoin.
Evoquant le cadre de la rencontre de Libreville, Lambert-Noël Matha, le ministre gabonais de l’Intérieur, a déclaré que les mesures préventives valent mieux que celles dites curatives. Avant de poursuivre que le Gabon avait pleinement pris conscience que toutes les catastrophes qui sèment la désolation dans le monde n’arrivent pas qu’aux autres.
Dans la même veine Marie Thérèse Chantal Mfoula épouse Nganongo (photo), secrétaire général adjoint de la Ceeac, a fait savoir que le Gabon, à l’instar des autres pays de la sous-région, comme du reste de la planète, était exposé aux menaces des multiples catastrophes liées aux phénomènes naturels tels que les glissements de terrain, les inondations et les vents violents qui causent de nombreuses destructions et épidémies.
Marie Thérèse Chantal Mfoula a néanmoins rassuré que la Ceeac, de par sa politique actuelle, est à même de mobiliser une équipe en 24h en cas de catastrophe. Pour elle, ceci est la résultante d’une synergie pluridisciplinaire sur la gestion des catastrophes.
S.A
Au Gabon, Total a annoncé lundi, avoir fait une offre de 40 millions de dollars à son partenaire, le japonais Mitsubishi Petroleum Development Company (MPDC), pour acquérir les 50% de parts qu’il détient sur le permis offshore Baudroie-Mérou. Ceci s’inscrit dans le cadre de l’exercice de son droit de préemption, explique un communiqué de la filiale du groupe énergétique, relayé par Gabon Actu. Cette opération est soumise à l’approbation du gouvernement.
« L’acquisition de ces 50% d’intérêts confirme le recentrage de Total Gabon sur ses actifs stratégiques en mer ainsi que notre engagement continu au Gabon. Elle permettra d’accroitre notre quote-part de production sur le permis de Baudroie-Mérou et de saisir des opportunités de développements additionnels.», a commenté Guy Maurice (photo), le Patron de Total Gabon.
Total Gabon est l’opérateur du permis qui couvre deux blocs pétroliers et 3 champs en production qui ont permis la production de 4 600 barils par jour en 2016.
Olivier de Souza
Au cours d’un entretien accordé à la presse, Gagan Gupta, le PDG d’Olam Gabon, filiale de la firme Olam international a décliné les ambitions de sa firme au Gabon. Au cours cet échange, il a laissé entendre que le port cargo construit par GSEZ sera opérationnel au mois de mai 2017.
D’un coût total de 255 millions de dollars, cette nouvelle plateforme portuaire de 18 hectares, essentiellement dédiée au trafic de containers et cargo général, a été conçue spécifiquement dans le but d’améliorer les capacités logistiques offertes par le Gabon.
D’une capacité de 3 millions de tonnes/an, ce port devrait permettre d’étendre les capacités portuaires, accélérer les trafics et augmenter la compétitivité du Gabon pour les activités d’import-export avec l’apport de nouvelles techniques (moyens de manutention modernes) qui permettront de gagner en efficacité.
C’est un outil logistique moderne avec de grandes capacités d’entreposage, notamment des silos à grains (capacité de 10 000 tonnes), des cuves de stockage pour l’huile de palme produite par Olam Palm Gabon (capacité de 8 000 tonnes) et autres aires de stockage pour les clients privilégiés de la Zone économique spéciale de Nkok, également développée par le groupe.
Selon les responsables d’Olam, la construction de cette infrastructure portuaire en continuité du port minéralier Nkok, grâce au partenariat public-privé entre Olam International Ltd et l’État gabonais, permettra de diminuer les coûts logistiques et d’augmenter la productivité. Ce dispositif devra également rendre le Gabon plus attractif pour ce qui est des industries importatrices et exportatrices, et enfin, faciliter les Investissements directs étrangers (IDE).
Ils assurent enfin qu’au même titre que les autres activités mises en place par Olam Gabon, cette nouvelle plateforme portuaire contribuera sans doute, et de manière significative, à l’augmentation du volume des trafics, indique-t-on.
Stéphane Billé
Du 28 juin au 02 juillet prochain, les Gabonais célébreront de nouveau la Fête de la culture. La décision a été prise au cours du Conseil de ministres tenu ce 25 avril au Palais du bord de mer, sous la présidence du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, sur proposition du ministre de l’Economie numérique, de la communication, de la culture et des arts, Alain-Claude Bilie By Nze.
Cet événement, qui sera de nouveau célébrée sous une nouvelle version, avait été initié en 1996 par Paul Mba Abessole, à l’époque, maire de la commune de Libreville, dans le but de revaloriser le patrimoine traditionnel gabonais. Après son entrée au gouvernement en 2002, la fête des cultures s’était muée en un événement scientifique et culturel, baptisée « Journées thématiques ».
Jadis organisée par la mairie de Libreville, puis par le ministère de la Culture, la fête des cultures avait entre autres objectifs, de promouvoir la culture gabonaise sous toutes ses formes et favoriser les échanges culturels avec les ressortissants des pays étrangers vivant au Gabon. L’occasion était ainsi donnée populations de communier et découvrir plusieurs aspects de sa culture à travers le chant, la danse, la cuisine…
Faut-il le rappeler, la dernière édition de cet événement culturel avait été tenue en 2012.
Stéphane Billé
Les experts de la communauté économique des Etats d’Afrique centrale sont réunis à Libreville depuis le 25 avril pour donner corps au projet de réformes institutionnelles en veilleuse depuis des années.
La réunion s’est ouverte 24 heures après la rencontre entre le chef de l’Etat de RDC Joseph Kabila et Ali Bongo Ondimba à Franceville. Un tête-à-tête au cours duquel les deux hommes d’Etat ont en effet discuté des réformes institutionnelles de l’organisation.
Pour les délégués à cette rencontre, l’institution doit disposer de textes adaptés aux réalités contemporaines car les textes de l’institution sous-régionale datent des années 1980.
Parmi les réformes attendues, il y a par exemple la transformation du secrétariat général en commission comme c’est désormais le cas dans les grandes institutions sous-régionales. Ce qui devrait aboutir à la création de plusieurs de postes de commissaires et la désignation d’un président de la commission de la CEEAC.
En plus des réformes, la question de la zone de libre-échange est également inscrite à l’ordre du jour des travaux qui s’achèvent le 29 avril. Celle-ci constitue une réelle opportunité de développement des échanges commerciaux entre les 11 Etats, la fluidité des transactions et l’accélération de l’intégration régionale.
SeM
A l’issue de la formation des organisations de la société civile de la Cemac organisée à Libreville cette semaine, le gouvernement annonce la reprise du processus de réintégration de l’Initiative de transparence dans les industries extractives qu’il a quittée en 2013, à la suite d’une radiation prononcée à Oslo, en Norvège.
Cette annonce du ministre de l’Economie, Régis Immongault (photo), intervient alors que plusieurs étapes ont été engagées depuis cette date afin d’obtenir la réadmission du pays au sein de cette instance internationale. Entre autres actions menées par le Gabon, il y a « la validation d’un plan de retour obtenu au terme de l’organisation de deux ateliers nationaux de réflexion, la définition d’un nouveau cadre institutionnel doté de trois organes dont le groupe multipartite, le groupe de travail et le groupe d’éthique indépendant en réponse aux exigences de l’ITIE, la participation du Gabon aux rencontres de l’ITIE en qualité d’observateur ».
D’après le ministre de l’Economie, la réadmission du Gabon « sera dans un proche avenir, bouclée au terme du présent processus de renforcement des capacités, assuré par le projet Remap-Cemac, par la désignation effective des représentants des organisations de la société civile et l’opérationnalisation des nouveaux organes statutaires ».
SeM
Le projet de construction d’une nouvelle raffinerie à Port-Gentil par la société coréenne Samsung, au point mort depuis plus d’un an, vient d’être relancé par le gouvernement.Une délégation de la branche d’ingénierie et de construction de l’opérateur coréen a rencontré le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet (photo), le 24 avril 2017 à Libreville dans l’optique d’accélérer la mise en œuvre de ce projet industriel.
La construction de cette raffinerie lancée en 2012 connaît quelques coups d’arrêt du fait de contingences techniques. Un accord a été paraphé entre les deux parties en janvier 2016 en vue du démarrage de la phase opérationnelle de ce projet qui sera implanté dans la zone franche de l’île de Mandji. Ceci après que des négociations ont été engagées avec Gabon Oil Company. Un léger retard a cependant été observé dans sa phase opérationnelle, d’où les assurances du Premier ministre à l’endroit du vice-président de la société coréenne quant à la volonté du gouvernement de voir le projet aller à son terme et démarrer dans les brefs délais.
Ainsi, le projet de construction de la nouvelle raffinerie de Port-Gentil, qui sera finalement développé dans le cadre d’un partenariat public-privé sous la forme d’une joint-venture, va résoudre le déficit de production de la société gabonaise de raffinage (Sogara). D’après les autorités, la nouvelle raffinerie disposera d’une capacité de traitement de 50 000 barils jour, contre 21 000 actuellement. La moitié de la production sera destinée à l’exportation, le reste réservé à la consommation locale. L’usine produira également du gasoil, du diesel, du fuel, du pétrole raffiné et du gaz de pétrole liquéfié (gaz domestique).
SeM