Le Nouveau Gabon

Le Nouveau Gabon

Après la Peyrie, l’école publique Akournam 2, dans la commune d’Owendo, a reçu récemment la caravane de sensibilisation environnementale de l’ONG Green Destination avec l’appui de la Société des brasseries du Gabon (Sobraga).

Près d’un millier d’élèves ont été sensibilisés sur les gestes simples qui permettent de préserver l'environnement. A travers des sketchs, l'humouriste Manitou, égérie de la Sobraga, a conseillé aux jeunes scolaires de « ne jamais gaspiller le courant ». Ce qui passe par l’arrêt systématique des ampoules et appareils électroménagers lorsqu’on sort de la chambre ou de la maison. Manitou a préconisé aussi de ne pas gaspiller de l’eau tout en adoptant une attitude simple : fermer le robinet de la pompe après avoir puisé de l’eau. Il a été aussi demandé aux écoliers de ne pas jeter les ordures dans les rues mais, à la poubelle.

Comme c’est la coutume, la Sobraga a procédé à une dotation de petits manuels d’eco-responsabilité, tandis que l’ONG Green Destination a procédé à la plantation symbolique d’un arbre au sein de l’établissement.

S.A

Pendant deux semaines, le service départemental de secours et d’incendie de Haute-Savoie (SDIS 74) a dispensé à une vingtaine de sapeurs-pompiers gabonais, en provenance de Libreville et de la province de l'Estuaire, une formation relative au secourisme et à la désincarcération des accidentés de la route. Ladite formation s’est achevée le 21 avril 2017.

Cette action, selon les explications des encadreurs, s’inscrit dans le cadre des formations que la direction française de la coopération internationale, par le biais de l’ambassade de France, propose depuis plus de deux ans, à raison de 3 à 4 formations par an, aux sapeurs-pompiers gabonais.

La précédente formation, portant sur le secourisme de 1er niveau (intervention de service général sur tout type de blessés), s’est achevée le 31 mars dernier. L’ambassade de France, par le biais de son service de sécurité intérieure, dit « porter une attention particulière aux sapeurs-pompiers, qui font preuve au quotidien d’une grande abnégation et accomplissent une mission noble et régalienne de secours au bénéfice de l’ensemble de la population ».

Avant ce module relatif aux accidentés de la route, le service de sécurité intérieure de l’ambassade de France au Gabon, avait organisé en décembre 2016 une formation aux risques NRBC (nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques), à la caserne des sapeurs-pompiers d’Owendo. Financée par l’Union européenne, cette initiative a été organisée par l’opérateur France expertise internationale (FEI), avec notamment l’envoi de deux experts issus d’une société française. La formation s’est accompagnée d’un don de matériels d’une valeur d’environ 200 millions de FCFA (équipements, détecteurs, etc.).

Sylvain Andzongo

Au terme d’une Assemblée générale, tenue le 21 avril dernier, le Bureau de l’intersyndical des agents de la Direction générale des douanes et des droits indirects a décidé de passer à la vitesse supérieure.

A travers une note adressée aux opérateurs économiques, ils ont pris l’engagement de ne plus traiter que certaines catégories de marchandises, à savoir, les vivres frais, les aliments pour nourrissons, les produits pharmaceutiques, les colis des missions diplomatiques et ceux du 6ème Bataillon d'infanterie de marine (Bima).

Cette décision fait suite à la décision de reconduction, de façon illimitée de leur mouvement d’humeur initié le 19 avril dernier -d’abord pour 48 heures - au terme de l’Assemblée générale, tenue le 21 avril dernier.

Selon les sources proches du dossier, cette limitation du travail va considérablement entraver l’activité dans les principaux points d’accès au pays et pourrait déboucher très rapidement, sur une pénurie des denrées alimentaires qui ne seront pas prises en charge.

Pour rappel, les revendications des agents des douanes portent sur leurs primes ainsi que d’autres indemnités non versées par l’Etat, mais également sur l’organisation du concours d’entrée à l’EPCA (Ecole de préparation aux carrières administratives). Par ailleurs les grévistes souhaitent que soit mise en place une meilleure gestion de leur carrière notamment en termes d’intégration et d’avancement.

Quatre syndicats sont solidaires de ce mouvement de grève. Il s’agit notamment du Syndicat national des travailleurs des douanes (SYNATRAD), du Syndicat national des agents des douanes (SNAD), du Syndicat national du personnel de douane (SYNAPERDOUANE) et du Syndicat Transparence.

Stéphane Billé

Dans le cadre du Salon international des technologies de l’information et de la communication (SITIC Africa 2017) de Tunis, le ministre délégué auprès du ministre d’État, ministre de l’Economie numérique, Jean Olivier Koumba Mboumba, a signé avec le ministre tunisien des Technologies, de la Communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, un mémorandum d’entente dans le domaine de la poste, des technologies de l’information et de l’économie numérique.

Ce mémorandum vise l’instauration d’un échange régulier d’informations, d’expériences et de compétences dans le domaine des services postaux. Il concerne également la promotion des échanges en matière de formation et de recherche et l’établissement d’un mécanisme de concertation pour harmoniser les positions des deux pays dans les instances et les organisations internationales spécialisées dans le domaine des TIC.

Deux accords supplémentaires ont également été signés en marge de ce salon. Il s’agit de la coopération entre le technopole d’El Ghazala et l’incubateur de Libreville et un mémorandum d’entente, entre la société gabonaise Logiciels et Services et la société tunisienne Proxym.

Stéphane Billé

A quelques jours de la célébration de la fête du Travail, les entreprises basées à la zone économique à régime privilégié de Nkok (Zerp), se forment à la préservation de l’intégrité physique et mentale des travailleurs.

Il est question pour les patrons de s’approprier le dispositif réglementaire qui régit la sécurité et la santé en milieu professionnel, d’amener les entreprises à mettre en place des comités de santé et de sécurité au travail ainsi que de en cerner les enjeux juridiques et sociétaux.

«Les employeurs doivent s’assurer du suivi médical de leurs travailleurs », explique Jean Hilaire Toulakossi, de la division de prévention des risques à la Caisse nationale de sécurité sociale. Car, souligne-t-il, les patrons doivent prendre conscience qu’il y a en milieu professionnel des attitudes à adopter.

A terme, il est question d’offrir les meilleures conditions de travail, limiter les accidents, la pénibilité, minimiser les coûts financiers qui pourraient résulter des accidents de travail.

SeM

Sous la houlette de la filiale gabonaise de la société pétro-gazière anglo-néerlandaise Shell Gabon, nombre d’entreprises de ce secteur, basées à Port-Gentil, la cité des hydrocarbures, ont participé à un atelier sur la gestion et le développement des champs à fines colonnes d’huile.

Autour de la multinationale européenne, les compagnies Addax, Perenco, et les fournisseurs de services Schlumberger et Weatherford Expro ont débattu des contraintes et des défis qui limitent l’exploitation des champs à fines colonnes.

La soixantaine d’experts s’est fixé pour objectif d’identifier les défis techniques et technologiques qui plombent la production dans lesdits champs et de trouver des moyens optimaux permettant de répondre efficacement à cette problématique.

«Nous faisons tous face à des challenges communs et continus. Nous devons aller au bout des thèmes développés afin d’apporter des solutions communes», plaide un manager chez Shell Gabon.

SeM

Pour aider les organisations de la société civile de la Cemac, à mieux articuler leurs interventions et préparer les éléments stratégiques de l’action civique sur l’initiative de transparence dans les industries extractives (ITIE), la coopération technique allemande (GIZ) poursuit la série d’ateliers initiés en mars dernier à Malabo.

Ces sessions de formation ont pour objectif d’édifier les acteurs de la société civile sur les interactions entre le secteur public et les compagnies privées qui exploitent les matières premières.

Le renforcement des capacités des acteurs par des actions spécifiques contribue aussi à améliorer la défense des intérêts, une exploitation rationnelle des ressources extractives, le développement durable et harmonieux de l’espace communautaire et la lutte contre la pauvreté.

L’initiative que conduit la Cemac à travers le projet de renforcement de la gouvernance dans le secteur des matières premières et la GIZ, se déroule jusqu’au 28 avril prochain à Libreville sur le thème du contrôle citoyen de l’action civique. 

SeM

Le Gabon et l’Algérie viennent de parapher un accord de transport aérien, qui permet désormais aux compagnies aériennes Air Algérie et à Tassili Airlines de desservir le Gabon.

Cet accord signé le 20 avril dernier dans la capitale gabonaise, par le directeur de l'aviation civile et de la météorologie au ministère des Travaux publics et des Transports, Smain Youcef Azizi, et le directeur général de l'aviation civile gabonaise, Dominique Oyinamono, concerne aussi bien le transport de passagers que le fret.

Selon les termes de cet accord, il est par ailleurs indiqué qu’il permettra aux avions des deux compagnies nationales Air Algérie et Tassili Airlines de desservir le Gabon, sur la base de la réciprocité conformément à la législation en vigueur dans les deux pays, explique la même source.

La cérémonie de signature sanctionnant deux jours de travaux entre les deux délégations, s'est déroulée en présence de l'ambassadeur d'Algérie à Libreville, Mohamed Antar Daoud, qui s'est félicité de « cette dynamique nouvelle dans les relations Alger-Libreville insufflée par les Présidents Abdelaziz Bouteflika et Ali Bongo Ondimba ».

Pour rappel, cet accord intervient à la suite de la visite effectuée en février dernier à Alger par Pacôme Moubelet Boubeya, ministre d'Etat gabonais, ministre des Affaires étrangères. Visite au cours de laquelle, il avait été décidé d'un commun accord avec la partie algérienne de convenir de la tenue à Alger, de la réunion de la Commission mixte qui ne s'est pas tenue depuis 1987.

Stéphane Billé

A travers une publication sur son compte Facebook, le Vice-Premier ministre en charge de l’Habitat et du Logement, Bruno Ben Moubamba (photo) dénonce les blocages qui ont cours au sein de la Société nationale du logement social (SNLS), dans la réalisation des logements.

Le membre du gouvernement évoque entre autres, de graves malversations notamment, des ventes, des détournements et autres faits graves. Evoquant par ailleurs l’audit commandé par le gouvernement, il s’insurge contre le blocage de cette procédure au «Ministère du Budget», soulignant que «la SNI est fière d’avoir mis 4000 logements dans l’herbe. Personne ne veut faire appliquer les instructions du Président ? Et les criminels ne sont pas sanctionnés. C’est irrationnel».

Dans cette publication, Bruno Ben Moubamba déplore également le fait que «malgré les bonnes intentions du Haut conseil pour l’investissement, les investisseurs de l’habitat sont ralentis pour le moment par la CDC, dont le DG se comporte comme un «parrain» et par d’autres acteurs qui ont conduit le premier septennat vers certaines impasses dans le domaine de l’habitat».

Il relève aussi au passage que la construction des logements sociaux serait paralysée par «le système que Magloire Ngambia a laissé à l’économie via la CDC et à l’habitat».

Engagé à assainir les milieux de l’urbanisme et de l’habitat au Gabon, Bruno Ben Moubamba indique qu’il «n’accepte plus d’être bloqué par les escrocs et des voyous au col blanc», ajoutant qu’il «faudrait déjà faire adopter le décret sur la Brigade de l’Urbanisme mais qui déjà gêne la mafia du foncier».

Stéphane Billé

A l’occasion de la cérémonie de célébration en différé de la Journée nationale de la Femme qui a eu lieu ce vendredi 21 avril 2017, au palais la ‘’Rénovation’’, le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a distingué les femmes gabonaises qui, par leur action, contribuent au développement du pays, sont des exemples pour les jeunes générations et suscitent de l’espoir quant à l’avenir du Gabon.

Selon Ali Bongo Ondimba, « Il s’agit, en effet, d’un moment privilégié au cours duquel la femme, dans sa diversité, est mise à l’honneur. C’est également le témoignage de l’engagement du Gabon quant au respect des droits fondamentaux de la femme gabonaise». Et de poursuivre : «C’est l’occasion, encore une fois, de rendre un hommage mérité à toutes ces femmes qui, quelle que soit leur situation sociale, s’impliquent dans le développement de notre pays en veillant Inlassablement à assurer l’éducation de leurs enfants ».

Ainsi, Marie Madeleine Mborantsouo, en sa qualité de Présidente de la Conférence mondiale des Cours constitutionnelles et le Général de Brigade Nyngomanda Elisabeth, en tant que première femme Grand Chancelier des ordres nationaux, qui ont déjà obtenu toutes les distinctions possibles dans l’Ordre national du mérite, ont été retenues cette année pour être distinguée dans le cadre de cette journée dédiée à la femme gabonaise.

Au grade de commandeur :

Marie Eugénie Kamara, en sa qualité de Première femme au poste de préfet ;

Médecin Général de Brigade Nguema Edzang Béatrice, en sa qualité de commandant de l’Hôpital d’instructions des armées Omar Bongo Ondimba ;

Au grade d’officier

Rose Christiane Ossouka Raponda, en sa qualité de première femme maire de Libreville ;

Madeleine Berre, en sa qualité de première femme élue à la tête de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG) ;

Sidonie Flore Ouwe, par son leadership en tant procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Libreville

Honorine Ngou, en sa qualité d’écrivaine et de défenseur des droits de la condition féminine

Justine Mintsa, en sa qualité de romancière et auteur de plusieurs œuvres reconnues au Gabon ;

Sylvie Bakong, professeur, maître de conférences, pour son expertise dans le domaine de la didactique et des langues ;

Eugénie Eyang, professeur, maître de conférences, pour son expertise dans le domaine de la psychologie du langage ;

Manuela Bondo, en sa qualité de pilote d’avion ;

Carmela Michelle Ngayis, en sa qualité de Directrice Adjointe de la

Maison d’Alice qui accueille les personnes atteinte d’un cancer pendant leur soin;

Au grade de Chevalier

Céline Agnès Ondo Oyono, en sa qualité de présidente de l’association des veuves et des orphelins du Gabon ;

Ginette Bouanga, en sa qualité de présidente du syndicat des femmes commerçantes ;

Chantal Sarah Mbadinga, en sa qualité de pasteur qui prône la sauvegarde des valeurs familiales ;

Edith Massounga Delanglade, en sa qualité de présidente de l’association de MURIM pour l’autonomisation de la femme.

Mireille Nzoubou Mpiga, en sa qualité de styliste modéliste, promotrice de la culture du mariage coutumier gabonais ;

Adriana Paula Mekui, en sa qualité de cartographe topographe engagée dans la lutte contre la déforestation ;

Jessica Allogo, en sa qualité d’entrepreneur dans le domaine artisanal ;

Gaëlle Biteghe, en sa qualité de Directrice Général d’Ecobank

Scherelle Anabelle Bongotha, en sa qualité de présentatrice du journal tv ;

Daniella Mengue, en sa qualité d’animatrice et présentatrice du journal sur Gabon 24 ;

Nadine Otsobogo, en sa qualité de réalisatrice ;

Nadia Origo, en sa qualité d’écrivaine et de fondatrice d’une maison d’édition ;

Josiane Matene, en sa qualité d’entrepreneur et initiatrice des Sambas professionnels et

Mougoula Ntoumtoum, en sa qualité de présidente de la coopérative « Ndsile Diwoudje ».

 

Stéphane Billé

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

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