En trois mois de fonctionnement, l'Espace PME a réussi l’objectif d'intégrer une soixantaine d’adhérents qui partagent la vision de créer une communauté d'hommes et de femmes d'affaire percutants sur le marché gabonais.
Ce challenge a été possible grâce aux concours de plusieurs partenaires, experts, bénévoles qui nous soutiennent chaque jour dans l'accomplissement de nos missions. Pour ce bilan à mi-parcours, 21 ateliers ont été organisés avec des cabinets d'experts; six petits déjeuners ont été animés par des partenaires clés de la banque, de l'emploi, de la sécurité alimentaire, de la protection de l'idée et des opportunités du BCPSGE pour les entreprises; des speed-dating professionnels mettant en relation les banques/micro-finance avec les entrepreneurs à la recherche d'un financement ou de conseils.
Par ailleurs, les multiples rendez-vous baptisés ‘’A ne pas manquer", suscitent un engouement notoire. Dans son approche communicationnelle, l'Espace PME fournit régulièrement des documents d'informations, une Newsletter juridique mensuelle réalisée avec Ernst & Young ainsi que des conseils et des orientations juridiques gratuits.
Pour rappel, l'Espace PME a pour objectif de créer, à travers ses différentes activités, un environnement propice aux entrepreneurs gabonais et un écosystème entrepreneurial dynamique.
Stéphane Billé
Dans le cadre du Dialogue politique qui se déroule à Libreville depuis le 18 avril et ce, jusqu'au 10 mai 2017, Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle, a relevé au cours d'une session consacrée aux élections, certaines insuffisances dans le processus électoral.
Mme Mborantsuo a décrié l'incinération des bulletins de vote aussitôt après le scrutin. Selon elle, cette pratique empêche le juge de l'élection de procéder à un certain nombre de vérifications lors du contentieux électoral. Elle a également pointé du doigt la négligence des scrutateurs dans la tenue des listes des émargements, les procès-verbaux des opérations de vote, les feuilles de dépouillement et celles dans lesquelles doivent être consignées les observations.
Pour la présidente de la Cour constitutionnelle, il est regrettable de voir les principaux acteurs politiques et des candidats qui refusent de s'imprégner des dispositions législatives et réglementaires régissant l'élection, se contentant plutôt d'appliquer leur vue de l'esprit.
Par ailleurs, Mme Mborantsuo a également parlé du retrait, au dernier moment, des candidatures alors que toutes les dispositions pour permettre à ces derniers de prendre part à l'élection ont déjà été prises, à l'instar de l'impression des bulletins de vote.
Enfin, Marie-Madeleine Mborantsuo, s’est insurgée contre l'absence criarde des représentants des candidats dans les bureaux de vote, rendant inefficace la mesure qui oblige le président du bureau de vote à remettre un exemplaire du procès-verbal à ces derniers. Sans oublier « l'absence de prise de conscience des citoyens du rôle important qui est le leur de garantir la fiabilité des listes électorales par le contrôle qu'ils doivent exercer dès l'affichage de celle-ci en vue de dénoncer toutes les irrégularités que lesdites listes pourraient comporter. »
Sylvain Andzongo
Le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (Ceeac), Ahmad Allam-Mi, et le Secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Taleb Rifai (photo) ont procédé, le 19 avril en Ethiopie, à la signature d’un protocole d’accord de coopération, en marge de la 59ème réunion de l’OMT pour l’Afrique.
Apres la signature de l’accord, M. Allam-Mi a prononcé une allocution dans laquelle il a mis en relief l’énorme potentiel touristique des Etats d’Afrique centrale et fait part de l’adoption par les chefs d’Etat de cette région, lors de leur session extraordinaire tenue à Ndjamena en 2015, d’un programme d’appui au développement de l’écotourisme en Afrique centrale. Un programme dont la finalité est la transformation structurelle de l’économie par l’écotourisme, en raison de l’effet d’entrainement que ce secteur exerce sur d’autres économies, notamment dans les domaines du transport, de la culture, de l’hôtellerie et de l’artisanat.
Il a relevé, pour s’en étonner, que malgré ses nombreuses attractions touristiques, l’Afrique centrale, selon le constat de l’OMT, ne bénéficie pas suffisamment de l’appui des partenaires techniques et financiers qui ont pourtant révolutionné le secteur touristique dans d’autres régions du continent.
Il a souligné à cet égard que le protocole d’accord qu’il venait de signer avec son homologue de l’OMT, « marque le début d’une nouvelle ère pour le tourisme en Afrique centrale ».
S.A
Le président de l’organisation patronale gabonaise (OPG), Emmanuel Eyeghe (photo) a, lors de l’assemblée générale qui a conduit à sa réélection le 18 avril dernier, indiqué que la taxe sur la contribution spéciale pour la solidarité (CSS), contribue à renchérir le coût de la vie.
«Le patronat n’a jamais été d’accord pour cette taxe. Certains vous diront qu’ils sont d’accord, et d’autres pas parce que cette taxe contribue à la cherté de la vie. Or, nous sommes en période très délicate, et certains membres du patronat n’ont jamais donné leur quitus par rapport à la CSS.», souligne Emmanuel Eyeghe.
En fait, depuis quelques semaines, les prix des denrées alimentaires connaissent une hausse que les opérateurs de la grande distribution imputent à l’entrée en vigueur de cette taxe dont le taux de prélèvement est de 1%. Le président de l’OPG suggère que l’Etat assouplisse les conditions d’exercice des entreprises, afin d’éviter de les asphyxier.
Auxence Mengue
Au terme des assises sur la régulation du marché des assurances du Gabon, organisées par la direction générale des assurances, de nouveaux taux avaient été adoptés en ce qui concerne l’assurance « responsabilité civile obligatoire » qui s’adresse aux automobiles.
La fédération gabonaise des sociétés d’assurances (Fegasa), après une période probatoire de deux mois, a décidé de l’entrée en vigueur de cette mesure à compter du 1er mai.
Du coup, les courtiers, les agents généraux, les agents mandataires et les bureaux directs doivent prendre des mesures pour le respect des nouveaux tarifs de cette branche et des garanties facultatives y afférentes.
«La fédération gabonaise des sociétés d’assurances se réserve le droit de prendre toutes les mesures administratives qui s’imposeront suite à l’inobservation dudit tarif.», prévient l’organisation.
Auxence Mengue
A l’initiative du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), principal organisateur de cette opération humanitaire, du ministère de la Santé et de l’ONG soudanaise Albasar, une mission médicale du Soudan séjourne à Libreville à l’effet de consulter et de réaliser des opérations chirurgicales.
Composée d’une vingtaine de médecins spécialisés dans le traitement des maladies des yeux, la délégation permettra à 4000 Gabonais de se faire consulter et devrait réaliser 400 opérations chirurgicales de la cataracte et d’autres pathologies qui touchent à la vue au terme de son séjour.
L’équipe médicale soudanaise sera aidée par l’ophtalmologue gabonais Christian Agaya. En outre, il est prévu la distribution de 1250 paires de lunettes optiques aux patients à la fin des opérations ou des consultations.
Auxence Mengue
Les critiques du vice-premier ministre en charge du logement n’ont pas laissé de marbre les responsables de la société nationale des logements sociaux (SNLS). Ses responsables ont effectué une sortie pour s’expliquer sur les griefs formulés par le chef de ce département ministériel.
Ainsi, de 2013 à 2016, la société dit avoir investi 15,6 milliards de FCFA sur fonds propres dans la viabilisation de 650 parcelles. Une partie des ressources, 4,6 milliards de Fcfa, a été mobilisée par Orabank. Ce qui a permis de finaliser près de 400 parcelles.
La société indique également avoir lancé son programme immobilier qui, à ce jour, compte un millier d’unités en construction dont 845 en cours d’achèvement.
Il convient de préciser que, pour les acquisitions avec ouverture de prêt immobilier et préalablement à tout déblocage desdites ressources, la SNLS a financé, sur fonds propres, 30% au moins des travaux réalisés. Parallèlement, l’entreprise s’est efforcée de financer les travaux de terrassement des sites de construction Saba, Ebacore et Bativert, indique-t-on au sein de cette entreprise publique.
Sur l’ensemble des travaux engagés, l’entreprise indique avoir investi 55,6 milliards de Fcfa pour 2049 logements sociaux et des centaines de parcelles aménagées et viabilisées.
«Toutes les productions, à savoir logements et parcelles viabilisées, sont en grande partie déjà réservées suivant les différents modes d’acquisition : locations-ventes, ventes au comptant avec conditions supervisées du prix convenu ou avec ouverture de crédit immobilier.», explique le directeur général de la SNLS.
Auxence Mengue
Lors de son discours au dialogue politique vendredi dernier, la présidente du Senat, Lucie Milebou-Aubusson, a saisi cette opportunité pour exhorter les participants à plus de patriotisme ainsi qu’à l’esprit républicain des partis politiques de la majorité et de l’opposition. Elle s’est également dite persuadée que la participation des uns et des autres sera fructueuse et l’apport de chacun, fécond.
Faisant quelque peu, le bilan de la seconde Chambre du parlement qu’elle préside aux destinées, après 20 ans d’activités ( 1997-2017), elle a souligné que «le résultat de ces deux dernière décennies de pluralisme politique, montre que la démocratie est une œuvre en construction permanente ; nous devons veiller à ce qu’elle soit à la hauteur des attentes du peuple et qu’elle serve à bâtir le monde auquel il aspire».
Et de poursuivre : « La mère que je suis, souhaite que tous les enfants vivent dans un pays apaisé, dans le respect de l’identité et la différence de chacun. Le médecin de profession que je demeure, vous exhorte tous et chacun à soigner notre environnement de ses blessures, par un engagement citoyen. Et le parlementaire, enfin, appelle à la sagesse de chacun, pour que naisse un élan de réel patriotisme pour notre pays».
Aussi, a-t-elle indiqué que le Sénat reste convaincu de la consolidation de l’unité nationale et de la paix au terme du dialogue politique. Une manière pour elle de lancer un appel à tous les acteurs politiques impliqués dans la recherche du ‘’vivre – ensemble’’, dans le cadre du dialogue politique.
Stéphane Billé
Du 24 au 28 avril prochain à Libreville, le Centre régional d’assistance technique du Fonds monétaire international pour l’Afrique centrale (Afritac centre), organise un séminaire à l’intention des gestionnaires de la dette des pays de la sous-région.
Ce séminaire de renforcement des capacités sera axé sur la sensibilisation et le bien bienfondé de la maitrise de la gestion des risques liés au portefeuille de la dette publique. Les différentes thématiques qui seront abordées porteront sur la réduction du coût des emprunts et l’amélioration de la qualité du portefeuille de prêts.
Deux principaux facteurs sont à la base de sa tenue. Il s’agit en premier lieu, du souci de mieux affronter les multiples défis auxquels font face, les pays de la sous-région couverte par l’AFRITAC du centre (AFC) dont notamment, un besoin de renforcement des capacités analytiques du personnel en vue de le soutenir et de le faire évoluer vers les meilleures pratiques.
L’autre élément est l’absence remarquée de stratégie de gestion de la dette à moyen terme, dans la plupart des pays de la sous-région, où en général, les volets analyse et gestion des risques restent peu couverts par les activités de la dette. Lesquels devraient pourtant aider à minimiser le coût des emprunts, assurer un meilleur choix des instruments d’endettement et enfin, réduire l’exposition du portefeuille de la dette aux différents risques notamment les risques du marché.
Stéphane Billé
La Cour de Cassation a tranché le litige opposant l’établissement bancaire Orabank à l’entreprise Sogad BTP. La banque qui est poursuivie pour prélèvements illégaux des agios du compte de Sogad, fixation de taux d’intérêts usuraires et non-respect de ses engagements suite à un accord sur les anciens rachats de la société, d’un montant de 3 milliards de FCFA, a été condamnée à verser 6,1 milliards de Fcfa de dommages et intérêts à l’entreprise de BTP.
Ainsi, la demande de sursis en exécution diligentée par la banque a été rejetée suite à la production de 26 pièces justificatives par Sogad BTP. L’établissement bancaire voit ainsi la confirmation de la décision de justice rendue par le tribunal de première instance de Libreville, en janvier dernier.
L’exécution de cette décision de justice avait été au cœur d’une crise entre les responsables d’établissements bancaires opérant au Gabon et le gouvernement, suite à la descente musclée de policiers dans les locaux de la banque.
Auxence Mengue