(Le Nouveau Gabon) - A la tête de la douane gabonaise depuis le 2 octobre dernier, Boris Admina Atchoughou promet de redonner à cette administration ses lettres de noblesse.
« J’ai tenu à souligner à mes collaborateurs que désormais aucun écart de conduite ne sera accepté en ce sens que les recettes publiques devront être optimisées. Nous mettrons à la disposition du Trésor public toutes les ressources nécessaires y compris les poches de recettes qui sont dissimulées. Les sanctions vont tomber. C’est un changement radical d’époque », a-t-il prévenu, le 5 novembre dernier, lors de sa visite au bureau régional de Libreville et au bureau central d’Owendo, les postes de collectes de ressources les plus importants des douanes gabonaises.
En fait, le secteur des douanes, qui contribue pour 20% aux recettes de l’État, est miné par plusieurs maux. Tels que la fiscalité parallèle, le non-respect des procédures, la corruption. « Plusieurs entreprises bénéficient de passe-droits. Ce qui constitue des milliards de manques à gagne », dénonce Boris Admina Atchoughou.
D’après le directeur général, l’inversion de cette tendance passe par un changement de comportement et une responsabilisation des agents des douanes sur leurs missions régaliennes. Et dans ce cadre, les douaniers indélicats seront traduits devant les juridictions compétentes afin de répondre de leurs actes.
Il est question pour Boris Admina Atchoughou de faire de la douane une administration dont les Gabonais seront désormais fiers.
SG