Les femmes parlementaires d’Afrique centrale en guerre contre les mariages et grossesses précoces

(Le Nouveau Gabon) - La 18ème session du Réseau des femmes parlementaires d’Afrique centrale ((Rfpac) s’ouvre ce jeudi 5 mars 2015 à Libreville sous le thème « Les femmes parlementaires face aux défis du mariage et des grossesses précoces ».

La motivation de cette rencontre de deux jours, selon les documents d’information mis à la disposition de la presse, est que « l’Afrique subsaharienne a l’un des taux de mariage des filles les plus élevés au monde. De même, près de 16 millions de jeunes filles âgées de 15 à 19 ans et quelque 1 million de jeunes filles âgées de moins de 15 ans mettent au monde des enfants chaque année – la plupart dans des pays à revenu faible ou intermédiaire ».

Ces édiles d’Afrique centrale entendent analyser les mécanismes de prévention et de répression des mariages précoces. La finalité de cette 18è session est de définir les stratégies à adopter par les femmes parlementaires en vue de mettre en place un cadre légal efficace dans le but de prévenir et de réprimer les mariages précoces. Puis, élaborer une résolution du Rfpac sur le rôle des femmes parlementaires dans la lutte contre les mariages et les grossesses précoces.

Le Réseau des femmes parlementaires d’Afrique centrale a été créé en mars 2002. Ses objectifs sont également de définir des stratégies afin de contrôler l’accès aux ressources naturelles. Car, selon Rfpac, « l’exploitation illégale des ressources prive souvent les États des recettes nécessaires pour lutter contre la pauvreté structurelle ».