En raison de l’arrivée à maturité des plantations d'Olam palm de Mouila (Mboukou et Mandji), dans le sud du pays, l’activité de la filière palmier à huile a poursuivi la consolidation de ses performances, au cours des neuf premiers mois de l’année 2018.

Selon la Direction générale de l’économie, la production des régimes de palmes a atteint 112 577 unités contre 63 442 en 2017, soit une hausse de 77,4%.

Quant à la production d’huile rouge, elle a augmenté de 87,3%, passant à 26 074 tonnes en 2018 contre 13 918 tonnes à la même période en 2017, avec la montée en régime du fonctionnement des usines (Kango et Mouila), poursuit la même source.

Par ailleurs, la production d’huile palmiste issue de la trituration des noix de palme a plus que triplé pour atteindre 2 668 tonnes, à fin septembre 2018.

Stéphane Billé

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Auréolées par le succès de la première édition tenue du 20 au 22 juin 2018, les autorités gabonaises ont annoncé, ce 30 octobre 2018, la tenue de la seconde édition du « Gabon Wood show » pour la période du 24 au 26 juin 2019, au Jardin botanique de Libreville.

A la faveur de cette sortie, en compagnie du directeur général adjoint de la GSEZ, Jasveer Sinjh, le ministre des Eaux et Forêts, Jacques Denis Tsanga, a rappelé les attentes du pays pour ce grand rendez-vous des acteurs de la transformation du bois et de la foresterie.

« Le succès qui est apparu évident, lors du premier ‘’Gabon Wood Show’’, est aujourd’hui la raison qui motive à la fois le gouvernement gabonais et nos partenaires à envisager les 24, 25 et 26 juin 2019, la deuxième édition du ‘’Gabon Wood Show’’ ; cette édition aura certainement un succès plus grand, car la première a permis de montrer le visage de la nouvelle industrialisation du bois au Gabon », a-t-il indiqué.

Il est à noter que le « Gabon Wood Show 2019 » est encore organisé par la GSEZ et le ministère des Eaux et Forêts. Comme lors de la première édition, il offrira la possibilité de rencontrer des professionnels du bois et de la sylviculture, de développer des idées pour augmenter la gamme et la qualité de leurs activités et d’apprendre de nouvelles techniques et sources d’approvisionnement.

En matière de bilan, les organisateurs du premier « Gabon Wood Show » revendiquent la présence de 47 professionnels de l’industrialisation du bois, provenant de 14 pays ainsi qu’une mobilisation de plus de 3000 visiteurs.

La raison pour laquelle les autorités gabonaises accordent une grande importance à ce rendez-vous est donc évidente. Elles qui ont une vision ambitieuse du secteur forêt-bois à l'horizon 2025, entendent tirer le meilleur profit de cette rencontre, afin de poursuivre la dynamique d’industrialisation, de certification et de traçabilité engagée dans la filière bois locale.

Ce, d’autant plus que le pays est désormais le leader en matière d’industrialisation de la filière bois et d’une gestion durable de la forêt dans le bassin du Congo, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Stéphane Billé

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Le cadre légal relatif au foncier gabonais est au centre des travaux d'un atelier que Libreville abrite du 24 au 26 octobre courant, sous l'égide du gouvernement et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Cette activité s'inscrit dans le cadre de la levée des principaux écueils qui entravent la dynamisation du secteur agricole gabonais. Et dont l’accès au foncier constitue un véritable goulot d’étranglement.

Selon les experts, le problème de la facilitation de l’accès au foncier agricole constitue l'une des clés de voûte de la relance du secteur agricole au Gabon. Car, soutiennent-ils, la pléthore des initiatives engagées et toutes les filières identifiées dans le processus de la sécurité alimentaire ont toutes eu besoin du foncier, pour contribuer à la création de la richesse.

Aujourd'hui, faute d'une politique fiable en la matière, elles ont connu des fortunes diverses, générant ainsi une compétition devenue de plus en plus accrue entre les différentes activités agropastorales pour accéder et contrôler le foncier.

Sur un autre plan, dans un contexte marqué par la compétitivité entre filières, le secteur agricole qui ne contribue en fonction des statistiques, qu’entre 3,8 et 5% du PIB, ne parvient pas à trouver des terres fertiles devant lui permettre d’accomplir la mission que le gouvernement lui a confiée.

Face à cet enjeu, le gouvernement a sollicité l’appui de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), dans le cadre du Programme de coopération technique, pour contribuer au desserrement de cette entrave à la liberté d’action.

Stéphane Billé

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Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’alimentation, ce 16 octobre 2018, l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a décidé de placer la jeunesse gabonaise au cœur des activités de cet évènement.

A l’échelon mondial, l'agence onusienne entend plaider pour deux principales causes à l’occasion de cette journée, dont le thème est : «  Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030, c’est possible ».

La première concerne l’éradication de la faim d’ici à 2030, tandis que la seconde portera sur une exhortation des gouvernants du monde, à mettre sur pied, des stratégies efficaces afin d’atteindre le deuxième Objectif de développement durable (ODD).

Au Gabon, cette activité se déroulera avec un cachet particulier. Elle verra la participation massive des élèves des lycées et collèges et des écoles primaires. Leur présence massive à cet évènement, semble témoigner du soutien de la FAO à la nouvelle politique agricole mise en place par le gouvernement en vue de promouvoir la culture agricole dans les réflexions de cette tranche d’âge de citoyens.

Laquelle approche se manifeste d’ailleurs, à travers des initiatives telles que les « Classes vertes », « Vacances agricoles » et bien d’autres. L’objectif étant, selon le ministre de l’Agriculture, Biendi Manganga-Moussavou, «d’intéresser les jeunes aux activités agricoles afin de susciter des vocations et créer une nouvelle génération de producteurs nationaux agricoles capables d’utiliser les techniques de production».

Pour rappel, chaque 16 octobre, la FAO célèbre la Journée mondiale de l'alimentation pour commémorer la fondation de l'Organisation en 1945. Des manifestations sont organisées dans plus de 130 pays à travers le monde, ce qui en fait l'un des jours les plus célébrés du calendrier des Nations unies.

Cet événement a pour objectif de sensibiliser le monde entier aux personnes souffrant de la faim et de les sensibiliser à la nécessité d'assurer la sécurité alimentaire et de garantir un régime alimentaire nutritif à tous.

Stéphane Billé

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Entre 2016 et 2017, la production gabonaise de feuilles de placage s’est accrue de 13,7% pour s’établir à 286 697 m3. C’est ce que révèle le rapport sur l’impact économique des activités de la société Olam au Gabon, réalisé par l’économiste, May Mouissi.

Ce rapport indique que la Zone économique à régime privilégié de Nkok a produit à elle seule, près de 114 480 m3 de feuilles de placage en 2017. En outre, poursuit ledit rapport, ces performances sont appelées à connaitre une tendance haussière avec la fréquence des approvisionnements en grumes, mais également avec l’installation de nouvelles usines.

Dans le même temps, la production nationale de bois plaqués est ainsi passée de 196 804 m3 en 2010 à 286 697 m3 en 2017, soit une hausse de 46%. Quant à la production de feuilles de placage de la Zone économique à régime privilégié de Nkok, elle représente environ 40 % de la production nationale.

Sur le plan financier, le chiffre d’affaires du segment placage s’est accru de 48% entre 2013 et 2016. Il est ainsi passé de 33 milliards FCFA, à 49 milliards FCFA en 2016. Cette hausse illustre la tendance observée sur ce segment au cours des cinq dernières années. Dans cette dynamique, la valeur ajoutée du secteur est passée de 8 milliards FCFA à 12 milliards FCFA entre 2014 et 2016 (+50%).

A pleine capacité, les unités de placage installées dans la ZES pourraient produire 189 380 m3 et monter à 66% de la production nationale actuelle. Laquelle devrait également s’accroître avec l’entrée en production de nouvelles usines actuellement en construction dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok.

La production de bois plaqués dans la ZES pourrait alors s’établir à 366 980 m3.

Stéphane Billé

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Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), la filière de l’hévéaculture gabonaise a enregistré de nouvelles contre-performances, avec une dégradation des volumes usinés, indique au cours de l’année 2017.

En effet, souligne la DGEPF, la production de caoutchouc naturel en fonds de tasse a reculé de 8,6%, s’établissant à 26 233 tonnes, contre 28 699, un an plus tôt, notamment, du fait des intempéries qui ont occasionné la perte concomitante dans les plantations dédiées à la saignée et celles consacrées au « replanting ».

Parallèlement, la transformation de caoutchouc humide en granulé, s’est dépréciée de 4,9% pour un volume de 14 191 tonnes en 2017 contre 14 917 tonnes en 2016.

A l’inverse, les exportations de caoutchouc usiné ont augmenté de 6,3% pour atteindre 15 018 tonnes, grâce à l’amélioration de la logistique en vue de l’évacuation de la production.

Ainsi, le chiffre d’affaires, d’un montant de 15,152 milliards FCFA, a connu une hausse de 37,3% par rapport à 2016, soutenue par le relèvement des cours moyens mondiaux du caoutchouc naturel.

Stéphane Billé

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Au cours des neuf premiers mois de l’année 2017, le ralentissement de l’exploitation forestière au Cameroun, au Gabon et au Congo, trois des six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont eu un impact négatif sur les importations des bois tropicaux sciés par les pays de l’Union européenne.

Selon la dernière note de conjoncture de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), ces importations de l’UE, au cours de la période considérée, ont culminé à 670 000 m3. Cette baisse de 21%, par rapport à 2016, est principalement due, souligne l’OIBT, au fléchissement des exportations camerounaises (-25%).

Mais, apprend-on, en plus du Cameroun, les expéditions d’autres pays tropicaux vers l’UE ont également chuté. Il en est ainsi du Brésil (-12%), du Gabon (-25%), du Congo (-13%) et de la Côte d'Ivoire (- 24%).

BRM

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