Une délégation composée des fonctionnaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), du ministère de l’Eau, de l’Energie, de la Valorisation et de l’Industrialisation des ressources minières du Gabon, et du groupement ISL Ingénierie, NESPAK, OIE, GIBB et Oréade-Brèche, vient d’effectuer une mission d’inspection des sites de construction des barrages de Booué et de Tsengue - Leledi.  

Cette mission qui s’est étalée du 22 au 27 mars 2019, avait pour objectifs, d’informer les autorités locales du démarrage effectif du projet et de visiter les sites de ces barrages. Elle faisait suite au démarrage des prestations du Groupement ISL Ingénierie, NESPAK, OIE, GIBB et Oréade-Brèche, adjudicataire du marché de la réalisation des études d’avant-projet sommaire (APS) et d’avant-projets détaillé (APD) de ces barrages hydroélectriques y compris celles d’impacts environnemental et social y afférentes.

Selon la CEEAC, le projet « Booué et Tsengue – lélédi » revêt un caractère régional phare pour l’Afrique centrale. Il permet non seulement de renforcer la coopération et l’intégration régionales, mais aussi de construire un maillon important d’infrastructures de réseau électrique interconnecté dans cette zone.

Il a pour objectif de contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la population des pays concernés par le projet (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale), dans le cadre du soutien au développement économique et social.

Dans le cadre de ce projet, il est prévu que le consultant examine les possibilités d’électrification transfrontalière avec le Congo, le Cameroun et la Guinée équatoriale et alimente les zones rurales traversées directement par la ligne Haute Tension, soit par des lignes d’interconnexion avec certaines localités. La durée des études est de 11 mois (Février 2020).

L’ensemble des études validées d’APS et d’APD, sera soumis à l’approbation du Conseil des ministres de la CEEAC et constituera les dossiers de financement à soumettre aux bailleurs de fonds lors d’une table ronde qui sera organisée, dans le courant de l’année 2020.

La réalisation des études susmentionnées, au titre des projets d’investissements est financée par la Banque africaine de développement (BAD) sous forme de don.

Stéphane Billé

 

Publié dans Electricité

Il y a 17 ans, le Gabon mettait un terme à l’activité d’extraction de l'uranium par la Comuf. Devenue Areva, la compagnie doit aujourd'hui répondre de ses actes.

 

En effet, si la fermeture a scellé le sort des mines, il n’en est pas de même pour son personnel qui a été exposé aux radiations de ce minerai dangereux. Malade et oublié de tous, il exige une juste et proportionnelle indemnisation pour le tort subi. 

Si ces mineurs ont attendu la commémoration de cette fermeture pour se plaindre des années après, c’est parce qu’Areva leur a laissé miroiter l'idée d'une prise en charge. En effet, sous la pression d’ONG internationales et d’anciens salariés français, la compagnie  avait créé en 2010, un observatoire de la santé. L’objectif de cette initiative était de déceler les maladies relatives aux activités d’extraction du minerai irradiant pour prendre en charge ces travailleurs contaminés.

A ce jour, cet observatoire n’est parvenu à déceler aucun malade et pourtant 325 mineurs sont décédés des suites d’une infection pulmonaire a rappelé un ancien mineur durant l'assemblée qui les a réuni samedi  ...mauvaise foi ou manque de volonté de la part d’Areva ? Difficile à dire mais les tribulations de ces anciens semblent véridiques.

S’épanchant sur son cas, un mineur confie à RFI : « Je transportais la boue à l’usine. C’était du minerai pur. J’étais seul au fond des mines. Actuellement, je suis malade : des boutons qui sortent de mes deux pieds enflés. Ils ont vu à la biopsie que c’est une tumeur. Mais jusqu’alors, ils ne réagissent pas. Voilà le papier qu’ils m’ont donné. Je suis abandonné par Areva. Ils ne se sont pas occupés de moi. 

De l’avis de ces anciens de la Comuf, le groupe a tout simplement « décidé de les oublier sous le couvert de cet observatoire ».  Réunis sous la bannière de leur syndicat, ils attendent que leurs revendications soient prises en compte.

 

Stéphanie C. Tohon

Publié dans Mining

Une commission interministérielle présidée par Steve Davy Essono planche depuis  à hier à Libreville sur la demande de renouvellement de la convention formulée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), filiale du français Véolia, à deux ans de la fin de la concession qui la lie à l’État gabonais.

Mais avant le renouvellement de la concession que souhaite la Seeg, la Commission s’est donnée pour mission de faire le bilan de la concession actuelle. Afin de voir les perspectives en termes d’évolution du secteur après 2017, notamment en ce qui concerne le mode de délégation du service public de l’eau et l’électricité.

Le gouvernement gabonais a instruit la Commission de poursuivre quelques objectifs spécifiques relatifs à l’identification des atouts et des inconvénients du secteur de l’énergie, des ressources hydrauliques et l’assainissement au Gabon.

Selon la commission, des études ont initiées afin de résoudre, dans ce secteur, les problématiques dans les domaines juridique, administratif, technique et des ressources humaines.

Publié dans Services publics

Après 15 jours de travaux, la toute première session du Conseil Economique et Social (Ces) de l'année 2015 s’est achevée hier après avoir planché sur plusieurs thèmes dont l’auto-emploi, la reconversion des déflatés, les plans sociaux, l’eau, l’électricité, coût et qualité du service. 

Mais les recommandations fortes concernaient l’eau et l’électricité. Le président du Conseil économique et social (Ces), Paul Biyoghe Mba, a formulé plusieurs recommandations : « Réaliser dès maintenant et progressivement les investissements significatifs dans les infrastructures de production, de transport et de distribution d’eau et l’électricité ; réorganiser le secteur en y introduisant compétence et compétitivité, en séparant les activités propres à l’eau de celles distinctes de l’électricité ; promouvoir un nouveau partenariat dans la gestion future de l’eau et de l’électricité.» 

En outre, le président du Ces a recommandé de  développer les capacités d’intervention du Conseil national de l’eau et de l’électricité (Cne) pour lui permettre de renforcer son action dans l’extension et la densification des réseaux. Sans oublier de « renforcer les pouvoirs et les moyens de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique pour qu’elle joue enfin son rôle avec efficacité. » 

Publié dans Services publics

Pour nous contacter: c o n t a c t [@] lenouveaugabon . c o m

Please publish modules in offcanvas position.