Une équipe de quatre jeunes gabonais vient de mettre sur pied une plateforme d’annonces nécrologiques dénommée « Nécro Gabon ». Ce site internet spécialisé dans l’actualité mortuaire permet aux populations de diffuser des annonces de décès, programme d’obsèques, des présentations de condoléances, des programmes de retrait de deuil, pensées pieuses, etc.

« Nous avons choisi d’informer sur la mort parce que c’est un secteur d’activité comme un autre. En cas de décès, les gens louent des tentes, des chaises, pour recevoir du monde. Il y a beaucoup d’activités économiques autour des décès », explique Sabrina Ngningone, l’administratrice générale de cette Start-up.

Au Gabon, le quotidien national L’Union détient seul le monopole dans la publication des annonces et programmes des obsèques. Si ce type de site existe déjà dans d’autres pays comme la France ou la Belgique, il s’agit d’une première au Gabon.

Les clients ont deux options pour passer leurs annonces. Soit envoyer texte et photo sur Whatsapp, messenger ou par mail, soit ils se rendent au siège à Espace PME de Libreville. « Le constat est que les gens achètent difficilement un journal papier et le journal arrive rarement à l’intérieur du pays. Or avec Nécro Gabon, tout se fait sur internet en temps réel », indique Gabriel Obame, responsable marketing de cette structure. Le paiement est possible par Airtel money ou en espèce, pour l'étranger le paiement se fait par transfert.

Nouvelle arrivée dans l’univers entrepreneurial gabonais, la start-up Nécro Gabon a été lancée depuis janvier 2021.

Brice Gotoa

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MAS et Famille, une coopérative agricole basée dans la province du Haut-Ogooué, fabrique des produits cosmétiques naturels à base des plantes des forêts gabonaises. Elle propose une gamme de savon artisanal et des shampooings pour l’embellissement de la peau et la protection des cheveux.

Le charbon végétal, l’huile de palme, la farine de riz, l’Okoumé, du Nkumu, du kaolin rouge, de l’aloès Véra, du café, du citron... sont autant de matières premières transformées par cette coopérative. « L’idée du savon vient de l’une de mes filles. Elle avait un problème de peau et elle avait fabriqué un savon que nous avons tous utilisé à la maison et nous l’avons trouvé de bonne qualité. C’est à partir de là que je lui ai demandé de prendre les produits locaux tels que le Kaolin rouge, l’avocat ou encore l’huile de palme pour produire des savons », a expliqué Léonie Andjayi, présidente de la coopérative MAS et Famille.

Pour la commercialisation de ses produits, cette jeune entreprise a obtenu une certification de l’agence de médicaments du Gabon sur autorisation du ministère de la Santé. Selon Léonie Andjayi, le soutien des autorités gabonaises passe également par la Direction générale de la lutte contre la pauvreté (ministère des PME). Grace à cette structure, la coopérative prend part à différentes expositions organisées périodiquement à travers le pays pour écouler sa production.

Prix

Pour le moment, la fabrication des produits se fait à la main. Par conséquent, ses gammes de produits ne sont pas à la portée de toutes les bourses. « L’huile de coco par exemple, c'est près de 20 000 FCFA le litre. Si vous fabriquez un savon avec l’huile de coco et l’huile de palme, c’est un savon que vous ne pouvez pas vendre à 1 000 FCFA pour un savon de 10 g », a confié Léonie Andjayi. Ces savons et shampooings sont commercialisés sur le marché gabonais au prix de 4500FCFA en moyenne.

Cependant, pour Léonie Andjayi, en dehors de la matière première dont le coût est élevé, ses produits méritent d’être vendus à ces prix du fait de leur qualité. « Nos produits sont de très bonne qualité même si les prix sont élevés. Les gens achètent parce qu’ils ont de bons résultats. Il y a du savon pour la dartre, les odeurs corporelles. C’est la qualité qui fait le prix », a précisé Léonie Andjayi. De plus, les emballages utilisés pour conditionner cette production sont importés de la France, apprend-on.

Difficultés

La coopérative n’a pas été épargnée par les effets de la Covid-19. A en croire sa présidente, l’entreprise créée en 2016 a eu du mal à écouler ses produits à cause de cette pandémie. La crise sanitaire a par ailleurs perturbé ses approvisionnements en certaines essences utiles pour la fabrication des savons et shampooings...

Toutefois, si la crise reste d’actualité, MAS et Famille qui a repris de plus belle avec la production et la commercialisation de ses produits, projette conquérir le marché sous-régional dans les années à venir.

Brice Gotoa

 

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Ariane Akeret, jeune gabonaise ayant deux ans d'expérience dans le domaine du mobile money, vient officiellement de lancer une application destinée à faciliter le paiement des salaires et autres transactions financières, via le mobile money. Dénommée « CaPay », cette plateforme numérique est proposée aux salariés, retraités et autres populations non bancarisées des entreprises, des caisses de prestations sociales, organismes, associations et administrations publiques.

 « Suite aux difficultés rencontrées par certains Gabonais non bancarisés pour percevoir leurs salaires, leurs pensions, leurs bourses…, j’ai décidé de mettre en place cette application. Pour prendre le cas par exemple des entreprises installées à l’intérieur du pays où il n’y a aucun établissement bancaire, les employés sont parfois obligés de se déplacer d’une ville à une autre avec tous les risques que cela comporte. Pour moi c’est une réponse aux cris de toutes ces personnes qui sont à l’intérieur du pays et qui ont du mal à percevoir leurs salaires », explique Ariane Akeret.

Selon la direction générale du Trésor français, le taux de bancarisation au Gabon, est de l’ordre de 30%. « Et lors de mon étude de marché, je me suis rendue compte que 81% des villes du Gabon ne possèdent pas de structures bancaires, 70% de la population n'est pas bancarisée, 53% des agents de la fonction publique ne disposent pas de comptes bancaires. Ce qui fait plusieurs personnes à impacter, d’où l’importance de mon application Capay qui est une solution rapide et flexible et moins coûteuse », explique celle qui est titulaire d’un master en droit privé et qui rêvait de devenir magistrate.

Pour la matérialisation de cette application, la jeune gabonaise a bénéficié d’un accompagnement de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING) et de la Banque mondiale. Ce, grâce à un appel à projets lancé en 2018 par l’institution de Bretton Woods et à la suite duquel son projet a été retenu. Le projet a finalement vu le jour en mars 2020 à Libreville avant son lancement officiel en avril 2021.

Ariane Akeret espère aujourd’hui que les entreprises, la CNAMGS [Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale] et la CNSS [Caisse nationale de sécurité sociale] entre autres, vont s’abonner à la plateforme pour le paiement des émoluments des Gabonais non bancarisés. Pour l’instant, aucune structure n’utilise l’application.

Brice Gotoa

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Gozem, la start-up de transport, entre enfin sur le marché de l’Afrique centrale. Après le Bénin et le Togo, l’entreprise, fondée en 2018 par le Nigérian Emeka Ajene, a annoncé cette semaine le lancement de ses activités à Libreville au Gabon.

« Notre objectif immédiat est de fournir un service de taxi fiable et de haute qualité dans cette ville, puis d’élargir la gamme de services que nous proposons à la population de Libreville », a déclaré Emeka Ajene à TechCabal.

Pour le moment, l’offre de covoiturage de Gozem fonctionne dans la capitale gabonaise comme un service de réservation de taxi standard activé par une application téléchargeable sur Google Play. Les utilisateurs téléchargent, s’inscrivent et saisissent leur destination pour demander des courses. Le conducteur accepte et le tarif est calculé en fonction de la distance. Trois moyens de paiement s’offrent aux usagers : Airtel Money, Moov Money et la carte de crédit.

L’équipe croit au fort potentiel du Gabon, un marché de moins de 2,5 millions d’habitants, dont près de 75% ont moins de 30 ans. « Le Gabon est assez attractif […] il y a une ou deux villes supplémentaires dans lesquelles Gozem pourrait éventuellement opérer », affirme Ajene.

Avec Libreville dans son réseau, Gozem opère désormais dans 10 villes à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. En plus des taxis-voitures standards, elle propose aussi des services de taxis motos, taxis-tricycles, livraison de produits d’épicerie, de bouteilles de gaz et de repas.

La start-up envisage même de poser ses valises au Cameroun et en République démocratique du Congo d’ici la fin de l’année. Ailleurs sur le continent, Gozem envisage de pénétrer d’ici deux ans 6 nouveaux marchés à savoir le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Rwanda.

Romuald Ngueyap

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L’opérateur de téléphonie mobile au Gabon, Moov Africa Gabon Telecom, va affecter la somme de 60 millions de FCFA pour appuyer trois projets de startups gabonaises, informe l’entreprise dans un communiqué.

L’accompagnement des startups locales s’inscrit dans le cadre du programme dédié aux porteurs d’innovations technologiques dénommé « Startup Challenge ».

Lancé au début de ce mois, ledit programme vise à soutenir, apprend-on, des projets entrepreneuriaux innovants dans des domaines suivants : « IOT : internet des objets », « Health-Tech : solutions digitales pour la santé », « Ed-Tech : solutions digitales pour l’éducation », « Agri-Tech : solutions digitales pour l’agriculture »,  « Fin-Tech : solutions digitales pour le paiement mobile »,  et «  Smart city : Solutions pour les villes intelligentes  et le  Transport ».

Ouvert à toutes les startups du pays, le challenge se déroulera en trois phases. D’abord, la présélection de 30 startups pour la suite de la compétition au terme d’un appel à candidature, dont la validité couvre la période allant du 8 au 31 mars 2021. Ensuite, la phase dite d’accompagnement durant laquelle un panel de 10 startups seront sélectionnées pour un accompagnement approfondi (séances de formations pratiques liées au juridique, marketing, digital, financier et sécurité).

Chacune des 10 startups finalistes qui sera retenue pour participer à la grande finale recevra, en récompense, un an d’abonnement haut débit internet, un pack de sécurité internet… Ce n’est qu’après cette étape qu’interviendra la troisième phase de la compétition qui débouchera sur la sélection par un jury des trois projets qui seront primés par des lots en numéraire d’une valeur globale de 20 millions de FCFA.

Dans le même esprit, les entrepreneurs tech d’Ogoué Labs ont par exemple bénéficié en novembre 2020 d’un appui financier de 250 millions de FCFA, matérialisé par la signature d’une convention avec la société Cofina SA.

Joseph Roland Djotié

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https://www.lenouveaugabon.com/fr/banque-finance/2711-16171-entreprenariat-250-millions-de-fcfa-de-la-cofina-pour-soutenir-les-startups-gabonaises

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À travers un jeu vidéo, il est désormais possible d’avoir une présentation de la capitale gabonaise, sous toutes ses facettes. Le concept baptisé LBV-Race 2 Ultra a été présenté ce mardi 17 novembre 2020 au cabinet du ministre des PME par ses concepteurs, Guy Ibwangue et Roy Comlan de la start-up Gabao design.

L’objectif affiché par les créateurs est de promouvoir davantage, les sites touristiques de la capitale gabonaise. Le jeu vidéo LBV-Race 2 est disponible et accessible à tous, et téléchargeable sur Play store.

Intéressé par cette offre, le ministère a exprimé son engagement à accompagner l’initiative de ces jeunes, pour une meilleure promotion sur le plan local et international. Profitant de cette rencontre, les différentes parties ont décidé de commun accord, d’engager « des réflexions sur un modèle économique viable, qui devrait à terme permettre de mieux encadrer ce secteur d’activité ».

L’engouement des jeunes Gabonais dans la numérisation des sites géographiques va grandissant. En effet, l’offre de la start-up Gabao design intervient quelques jours seulement après celle de la start-up POZY. Elle proposait déjà la digitalisation de la carte de Libreville et de l’ensemble de ses quartiers et points de références que les populations utilisent au quotidien, pour s’orienter.

Marcel Saint-clair Eyene

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Lancée le 5 novembre dernier, la première édition du Hackathon Pozi a connu son épilogue, ce vendredi 13 novembre 2020. Au cours de ce challenge organisé autour du thème « mon quartier, ma ville, Libreville », il était question pour les différents candidats de fournir une carte digitale de Libreville enrichie de l’ensemble des quartiers et des points de références que les Librevillois utilisent chaque jour pour s’orienter dans la capitale.

Au final, les participants ont démontré leur connaissance de la capitale gabonaise en délimitant plus de 300 zones ou quartiers du grand Libreville en utilisant l’outil de cartographie fourni par la start-up Pozi. À l’issue dudit Hackathon, trois participants ont réussi à renseigner plus de 300 zones et ont reçu les récompenses remises par les partenaires de l’événement.

Il s’agit notamment d’un chèque d’une valeur de 500 000 FCFA, trois bons de consommation de restaurant d’une valeur de 20 000 FCFA chacun, d’un accès gratuit à l’espace coworking de la Société d’incubation numérique du Gabon (Sing) pendant un mois, d’une séance de Tech clinic gratuite pour l’accompagnement de projet et d’un stage au sein d’un service de la Sing.

Jean Baptiste Kossivi remporte cette édition et est reparti avec le chèque de 500 000 FCFA. Il a été le participant ayant créé le plus grand nombre de zones (364) confirmant ainsi son rang de premier du classement tout au long de la compétition.

L’équipe Lead de Nzoghe Eric et Mezui Kelly arrive à la deuxième place du classement. Elle remporte l’accès gratuit à l’espace coworking de la Sing pendant un mois et une séance gratuite de Tech Clinic pour l’accompagnement de projet. La troisième place est revenue à Mve Giovanni, qui remporte également le stage offert par la Sing ainsi que deux bons de consommation Yoboresto.

La start up Pozi a également souhaité récompenser la seule femme de la compétition. Ainsi, Mlle Bounguebe s’est vue honorée pour sa bonne participation. Elle a obtenu un bon de consommation Yoboresto.

Marcel Saint-clair Eyene

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En marge de la 3èmeédition du Douala Fintech Tour, qui se déroulera du 05 au 06 novembre 2020 dans les locaux duCercle municipal de Douala, au quartier Bonanjo, dans la capitale économique camerounaise, la start-up locale Adwa, promotrice de la solution de paiement AdwaPay, annonce la signature d’une convention de partenariat avec sa consœur gabonaiseFedha.

Cette convention, selon ses promoteurs, vise trois objectifs principaux, au cours des cinq prochaines années. A savoir : digitaliser et monétiser 10 000 entreprises de la sous-région Afrique centrale ; soumissionner en tandem aux appels d’offres pour des solutions fintechs auprès des grandes entreprises et organisations en Afrique ; et développer une banque 100% digitale pour la sous-région Afrique centrale, apprend-on officiellement.

« La sous-région Afrique centrale, avec plus de 70% de la population exclue du système bancaire pourra, grâce à ce nouveau partenariat, faciliter l’accès aux services financiers à ces hommes et femmes dynamiques qui ne demandent qu’à contribuer au développement de notre continent », soulignent les deux partenaires dans un communiqué officiel.

Pour rappel, Adwa et Fedha sont tous deux leaders de leurs marchés domestiques, et ont fait de l’inclusion financière leur principal cheval de bataille. Cette fois-ci, ils uniront leur force et expérience acquises au Gabon et au Cameroun, apprend-on, pour booster l’accès aux services financiers sur le continent africain.

Brice R. Mbodiam

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Les multiples soucis d’orientations et de repérage qu’éprouvent les Librevillois pourraient désormais trouver solution. La startup Pozi vient de développer une plateforme de cartographie. Pour renseigner cette carte numérique, elle organise, les 5 et 6 novembre prochains, la 1ère édition du Hackathon sous le thème, « Mon quartier, ma ville, Libreville ».

Durant l’épreuve, 10 équipes de hackers devront relever le challenge de renseigner un maximum de zones et de quartiers de Libreville pendant 48 h sur la plateforme de cartographie développée par Pozi. La cagnotte de la compétition est évaluée à 500 000 FCFA avec de nombreux bons d’échanges à la clé. Elle est ouverte à toutes personnes âgées de 25 à 35 ans.

Pendant ces deux journées, des webinaires gratuits donneront également la parole à des intervenants et experts issus d’institutions et d’entreprises qui sont au cœur des enjeux opérationnels et sociaux de la géolocalisation, du référencement et de la cartographie digitale.

« Dans un monde hyperconnecté où le digital transforme la plupart des industries, il semble primordial de combler ces écarts pour apporter davantage d’opportunités aux activités qui exploitent notre territoire, nos villes et nos quartiers (e-commerce, logistique, entreprenariat social, etc.) », expliquent les promoteurs de Pozi.

En termes d’enjeux de cette approche numérique, ils citent également le gain de temps pour une intervention du Samu social par exemple, la facilitation du tourisme local ou le développement du e-commerce.

Marcel Saint-clair Eyene

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Wagui est une application qui met en relation les producteurs agricoles, les acheteurs, et les acteurs impliqués dans le secteur agricole au Gabon. Elle propose également des conseils agricoles et facilite l’accès à l’accompagnement matériel et financier des agriculteurs. A travers une cette application, les agriculteurs peuvent proposer leurs services à une clientèle plus large et ainsi augmenter leurs revenus.

Créée par Tamarah Moutotekema et Marlyse Mapaga, Wagui veut résoudre les problèmes rencontrés par les agriculteurs locaux, notamment le manque d’accès au marché, au matériel agricole et aux financements. Pour y arriver, les entrepreneures ont misé sur les nouvelles technologies en créant une plateforme qui connecte l’offre à la demande de produits agricoles.

La particularité de Wagui est qu’elle regroupe en un même lieu tous les acteurs impliqués dans la chaîne agricole en un réseau où les producteurs proposent leurs produits, déterminent les prix et concluent des ventes avec des acheteurs via leurs téléphones. Grâce à ce réseau, l’équipe de Wagui espère booster la productivité agricole et apporter un revenu supplémentaire aux agriculteurs locaux.

Le projet Wagui a déjà remporté plusieurs récompenses, parmi lesquelles le 2ème prix de la meilleure solution technologique lors du concours Africa Code Hackathon organisé en 2018 Egypte.

Aïsha Moyouzame

 

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