Les rapports spécial et général des commissaires aux comptes, présentés par les cabinets Ernst & Young et PricewaterhouseCoopers aux actionnaires de la BDEAC ont été présentés à Brazzaville le 28 juin 2018.
Les comptes clos au 31 décembre 2017 et approuvés par l’Assemblée générale, font ressortir un résultat net bénéficiaire de 2,3 milliards FCfa contre une perte de 8,9 milliards FCfa un an plus tôt.
Selon le communiqué final de cette session ordinaire, les actionnaires se sont félicités de l’amélioration des principaux indicateurs de gestion caractérisés par un Produit Net Bancaire qui croît de 10% en un an, passant ainsi de 13,1 milliards FCfa en 2016, à 14,4 milliards FCfa en 2017.
Quant au coefficient d’exploitation de la BDEAC, celui-ci connaît aussi une amélioration qui se caractérise par un gain de cinq points passant ainsi de 53 % en 2016 à 48% en 2017. Ce qui traduit une bonne maîtrise des charges par la direction de la Banque, souligne les actionnaires.
PcA
Au terme d’une récente mission au Gabon, la délégation du Fonds monétaire international conduite par Alex Segura-Ubiergo, s’est dite préoccupée par la situation économique du Gabon.
Lors de sa déclaration au terme de la mission, Alex Segura-Ubiergo a fait savoir que le déficit budgétaire global a baissé d'environ 3 % du PIB, globalement en ligne avec les projections du programme. Et que cela a contribué à contenir la dette publique - y compris les arriérés intérieurs - à environ 63 % du PIB.
Dans le cadre de la composition de l'ajustement, le FMI indique qu’elle a été peu optimale ce, du fait, elle a reposé sur une forte baisse des investissements publics et que cette situation peut avoir un impact négatif sur la croissance.
En outre, poursuit Alex Segura-Ubiergo, «les progrès ont été insuffisants pour contenir les dépenses courantes (salaires et traitements, transferts, subventions et comptes spéciaux) et les recettes non pétrolières ont été faibles. En outre, les progrès réalisés pour éliminer les arriérés intérieurs et extérieurs ont également été plus lents qu’attendus, et que de nombreuses réformes structurelles importantes ont été retardées ou n'ont pas été mises en œuvre comme prévu».
Face à ce diagnostic, les autorités ont reconnu la nécessité d'accélérer la mise en œuvre du programme et convenu de mettre en œuvre des mesures décisives dans le cadre de la loi de finances rectificative 2018.
Malgré ce bilan de santé peu reluisant, la mission du FMI a néanmoins noté que les efforts inclus dans le projet de loi de finances rectificative pour réduire la masse salariale, contribueront à alléger les pressions de trésorerie et à placer les finances publiques sur une trajectoire soutenable.
Elle a également noté que des mesures visant à renforcer la mobilisation des recettes, ainsi que des réductions supplémentaires du niveau total des dépenses, seront nécessaires, tout en veillant à ce que les dépenses sociales soient correctement protégées.
Et qu’une plus grande rigueur sera également nécessaire dans l'exécution du budget et la gestion de la trésorerie, pour remédier au problème récurrent d’accumulation d’arriérés extérieurs, qui nuit à la crédibilité internationale et à la solvabilité du pays.
De leur côté, les autorités gabonaises ont indiqué leur intention de faire progresser un ensemble de réformes décisives pour mobiliser des recettes non pétrolières supplémentaires, contenir les dépenses publiques, améliorer la transparence et l'efficacité du budget, protéger les dépenses sociales en faveur des groupes les plus vulnérables de la population, et améliorer la gestion de la trésorerie afin d’éviter une nouvelle accumulation d'arriérés intérieurs et extérieurs.
L’on indique enfin que les discussions se poursuivront dans les prochains jours pour finaliser un ensemble de mesures économiques et de réformes qui pourraient être présentées au Conseil d'administration du FMI avant la fin du mois de juillet 2018.
Stéphane Billé
Selon la Direction générale de l’Economie et de la politique fiscale (DGEPF), l’exécution de la dette publique gabonaise fait ressortir plusieurs observations à la fin de l’année 2017. Il s’agit entre autres, d’une hausse substantielle des règlements, d’un accroissement important des tirages sur financements et d’une légère augmentation du stock de la dette.
Dans ce cadre, poursuit-ton à la DGEPF, le règlement de la dette publique au cours de la période sus-évoquée, a été effectué à hauteur de 777 milliards FCFA, contre 343,1 milliards FCFA à la même période en 2016. Soit une hausse de 126,5%.
Ce niveau s’explique conjointement par les règlements de la dette extérieure qui s’est élevée à 485,3 milliards FCFA, soit une variation de 129,4% par rapport à l’année 2016. Mais également de celle intérieure, à hauteur de 291,7 milliards FCFA, avec une variation de 121,8%, toujours par rapport à 2016.
Dans ce chapitre, le règlement de la dette extérieure a représenté 62,5% du règlement total de la dette en 2017. Il a été plus consacré aux engagements des crédits commerciaux (+192,5%), envers les marchés financiers (+126,6%), les multilatéraux (108,0%), et les bilatéraux (76,6%).
S’agissant du paiement de la dette intérieure, il a connu une hausse de 121,8 % en 2017, comparativement à fin décembre 2016.
Cette augmentation s’explique par les efforts effectués par l’administration des règlements au profit de la dette moratoire (208,1%), du marché financier régional (133,2%) et du système bancaire (52,3%).
Stéphane Billé
Déposés le 12 décembre 2017 au Sénat, par le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, les projets de loi de Finances 2018 et de règlement pour la gestion 2016, ont été adoptés à une large majorité ce jeudi 28 décembre 2017, par l’Assemblée nationale.
Dans ses articulations, le projet de Loi de finances 2018 prévoit des opérations budgétaires et de trésorerie équilibrées en ressources et en charges à 2 688,8 milliards Fcfa, contre 2 860,0 milliards Fcfa dans la Loi de Finances rectificative 2017, soit une diminution de 171,2 milliards Fcfa.
Il traduit par ailleurs, la réelle volonté de maîtrise des dépenses publiques, compte tenu du contexte économique que traverse la Gabon actuellement, a indiqué Jean-Fidèle Otandault.
Dans ce cadre, les recettes budgétaires s’établiraient à 1 842,6 milliards Fcfa contre 1714,6 milliards Fcfa dans la loi rectificative de 2017. Soit une augmentation de 128 milliards Fcfa, expliquée par les effets attendus du renforcement des mesures de mobilisation des recettes fiscales et douanières.
Quant aux dépenses budgétaires, elles se chiffreraient à 2 032,7 milliards Fcfa, contre 1886,7 milliards Fcfa. Soit une augmentation de 146 milliards Fcfa qui traduit les efforts entrepris pour mieux retracer les dépenses liées aux recettes affectées dans la compatibilité budgétaire, a souligné le ministre d’Etat.
Concernant la loi de règlement pour la gestion 2016, l’accent a été mis également sur les efforts de réduction du train de vie de l’Etat. Une approche qui a eu l’assentiment des élus de la Chambre Haute.
En effet, arrêtée en équilibre à 2 626,01 milliards Fcfa, la loi de finances 2016 a connu une baisse de 24,6 milliards Fcfa, par rapport au niveau des ressources et des charges prévues dans la loi de finances rectificative 2015.
De ce fait, sur les charges globales de l’Etat, arrêtées à 2 626,01 milliards Fcfa, soit 2152,1 milliards Fcfa en charges budgétaires et 473,8 milliards Fcfa en charges de trésorerie et de financement, on note des dépenses budgétaires ordonnancées à hauteur de 1743,9 milliards Fcfa.
On note également à cet effet des annulations de crédits non consommés se chiffrant à hauteur de 408,2 milliards Fcfa. Des options qui dénotent le désir de maîtriser les dépenses et de mieux assainir les finances publiques.
Si le groupe parlementaire Front uni conduit par l’ancien Premier ministre jean Eyéghé Ndong, a voté contre ledit projet de loi de finances et, en même temps émis un projet d’audit de la dette gabonaise, celui du CLR, dirigé par Hughes Bessack, malgré son adhésion, a quant à lui, émis des recommandations portant sur une plus grande prise en compte des investissements à caractère social, dans l’élaboration de la loi de Finances.
A l’issue de la séance plénière, le Ministre d’Etat, ministre du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault, a tenu à remercier vivement les Sénateurs pour leur implication dans l’examen de ces lois essentielles pour le redressement économique et pour la réforme de la gestion des finances publiques au Gabon.
Stéphane Billé
Rachida Dati (photo), ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy, en visite à Abidjan où elle rencontre des personnalités en prélude au sommet Union européenne/Afrique, s’est prononcée sur le destin de cette monnaie qui divise et ravive à la fois passions et tensions.
Sur le site de La Tribune, la députée européenne, interrogée sur le renforcement du partenariat entre le continent et l’Union européenne au sujet de cette devise africaine, ne mâche pas ses mots pour exiger des réformes draconiennes jusqu’ici jamais envisagées.
«Tout d'abord, l'impression du Franc CFA doit quitter la France, et cette monnaie changer de nom afin de clore ce débat idéologique qui nuit aussi bien à l'Afrique qu'à la France.», lance-t-elle.
Si elle regrette que le débat prenne des proportions idéologiques au détriment des mutations essentielles à mener dans le sens de l’amélioration des conditions économiques de l’Afrique, elle pense que des «réformes devront se faire en douceur afin d'éviter toute perte de stabilité». Au-delà, il faudra aussi «réfléchir à des réformes en profondeur comme celle de la fin de la parité fixe avec l'Euro».
Cette sortie de Rachida Dati qui intervient près d’un mois après la réunion des ministres des Finances de la zone Franc, en France, sonne comme l’une des voies à explorer par les acteurs de cette monnaie.
Mais, jusqu’ici, les principaux protagonistes de ce dossier refusent d’évoquer cette éventualité. Car, rappelle les officiels français, il serait inopportun d’entretenir la confusion entre les difficultés économiques des pays, avec l’appartenance à une zone monétaire commune.
Bruno Le Maire, ministre français de l’Economie, a indiqué lors de la conférence de presse de clôture de la réunion des ministres des Finances de la zone Franc, tenue à Paris, les 4 et 5 octobre derniers, que les objectifs de garantie de stabilité et de protection des économies des 14 pays de la zone Franc, sont bien remplis à ce sujet.
SeM
Les ministres des 14 pays ayant en partage le franc CFA se réunissent du 4 au 5 octobre en France autour du ministre français de l’Economie, dans le cadre de la rencontre annuelle qui précède les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale d’automne.
Diminution de la masse monétaire en circulation dans certains Etats de la Cemac, baisse de plus de la moitié des réserves de change de cet espace économique, hausse de l’endettement, érosion des avoirs extérieurs nets des pays etc., sont entre autres sujets au menu de cette réunion déterminante pour les pays d’Afrique centrale qui, à l’opposé de leurs homologues d’Afrique de l’ouest, sont en pleine récession.
Les ministres des finances de la zone Franc et leur homologue français, Bruno Le Maire (photo), vont également se pencher sur la situation économique de la zone Cemac entièrement sous-programme avec le FMI dans le cadre de la facilité élargie de crédit, dont les ressources visent à réduire la dette des pays et à financer les réformes.
Cette année, en plus de ces questions, la deuxième rencontre des argentiers de la zone Franc se tient sur fond de tensions et de polémique sur le franc CFA dans bien des pays.
Des activistes et autres leaders d’opinion s’illustrent ces derniers temps par un discours au vitriol et des actes de vandalisme qui traduisent une volonté de couper le cordon ombilical avec cette monnaie qu’ils jugent contre-performante pour les économies de la zone. La question qui divise, sera certainement évoquée au cours de cette réunion et recevra un traitement conséquent si l’on s’en tient aux échanges vifs qui opposent intellectuels, experts, économistes et la classe politique sur le continent.
Si les autorités françaises semblent indiquer que le destin du franc CFA est entre les mains des Etats de cet espace monétaire, il est encore tôt pour voir l’émergence d’une alternative à cette monnaie qui, selon ses partisans, «contribue à la stabilité économique et à l’intégration régionale».
SeM
Selon Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque centrale des six Etats de la Cemac, par ailleurs président de la Commission bancaire de l’Afrique centrale (Cobac), l’enveloppe des créances irrécouvrables dans cet espace communautaire représente 15 à 17% du volume global des crédits octroyés par les banques. Le président de la Cobac a fait cette révélation au cours du forum justice-banque, qui s’est déroulé le 19 juillet dernier à Ndjamena, la capitale tchadienne.
Cette rencontre entre autorités judiciaires, dirigeants de banques, des institutions de microfinance et autorités de régulation du secteur financier, visait surtout à «expliquer aux différents magistrats la primauté du droit spécifique bancaire sur la législation commune», a confié Abbas Mahamat Tolli au quotidien gouvernemental.
«90% des litiges dans le monde des affaires sont liés au recouvrement des créances. Les banques accordent des prêts et reçoivent en couverture des sûretés. Lorsqu’arrive un défaut, il y a des complications judiciaires qui limitent la possibilité pour ces établissements de crédit de réaliser ces garanties.», fait remarquer le président de la Cobac.
BRM
A l’occasion de la session ordinaire du Comité de politique monétaire de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac), tenue le 11 juillet à Yaoundé, Abbas Mahamat Tolli (photo), le gouverneur de cette institution, a réagi à la rumeur selon laquelle, le président français Emmanuel Macron aurait déclaré, quelques jours plus tôt au Mali : « Si on n’est pas heureux dans le FCFA, on le quitte, on crée sa monnaie[…]».
« Ce n’est pas la France qui décide du maintien dans la zone FCFA. Ce sont les six pays [Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, Tchad] de la Cemac qui avaient souverainement décidé de se départir chacun de sa propre souveraineté de battre une monnaie. Et ce faisant, ils ont décidé de mettre en commun leurs réserves et avoir une monnaie commune qui a un pouvoir libératoire sur la Cemac.», a déclaré le gouverneur de la Beac.
Toujours selon lui, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) bénéficie de la garantie du Trésor français. Lorsque le niveau de réserves dans le compte des opérations est complètement négatif, ces pays de la Cemac ont des possibilités de tirages illimités pour couvrir leurs importations. Et pour que ce mécanisme soit assez fonctionnel, la Cemac met 50% de ses réserves pour garantir justement ses transactions.
« Mais notez que la contrepartie de tout ce que nous avons à l’étranger, nous l’avons en monnaie locale. Aujourd’hui, le Trésor français est payé pour emprunter l’argent sur les marchés. C’est-à-dire qu’il arrive à lever des fonds pour financer le budget français à des taux nominaux négatifs », a expliqué le gouverneur. Avant d’ajouter : «Mais nous, dans nos accords négociés, nos dépôts sont rémunérés à plus de 0,75% ».
Enfin, Abbas Mahamat Tolli a déclaré que la monnaie, prise de façon isolée, n’est pas déterminante pour amorcer la croissance économique. Il faut agir sur d’autres facteurs, à savoir : investir dans les dépenses d’avenir (éducation, santé), des projets à fort potentiel (infrastructures énergétiques, transports), le capital humain, environnement des affaires et dans l’outil de production.
S.A
Le premier conseil d’administration ordinaire de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) au titre de l’exercice 2017, s’est tenu à Brazzaville (Congo) le 28 juin 2017 sous l’égide de Fortunato Ofa Mbo Nchama, président de la Bdeac.
S’agissant des activités menées par la Banque en 2016, le rapport des travaux fait état de deux faits marquants. Le premier concerne le financement des projets. Au total, les engagements de la Banque, l'année dernière, se sont élevés à 110 milliards de FCFA contre 105 milliards FCFA en 2015 et ont porté sur la réalisation des projets d’investissement dans les domaines des infrastructures aéroportuaires, les industries agroalimentaires et la cimenterie. Les décaissements au titre des projets ont presque triplé pour s’établir à 148 milliards contre 55 milliards de FCFA en 2015.
Le deuxième point marquant est l’élargissement et l’approfondissement de la coopération dans l’objectif de mobiliser des ressources financières. On note ainsi, au cours de l’année 2016, la signature d’une convention de prêt de 40 millions d’euros entre la Bdeac et la Banque chinoise de développement (CDB) pour le financement des PME du secteur privé de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad).
S.A
Les pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) se serrent les coudes pour créer une raffinerie communautaire de taille importante dans les années à venir pour matérialiser leur politique commune de raffinage et de distribution des produits pétroliers, rapporte Xinhua.
La raffinerie est inscrite dans l'opérationnalisation du Programme économique régional (PER) et la Vision CEMAC 2025 qui fera de cette région « un espace économique intégré et émergent » au cours des 15 prochaines années, apprend-on. « La question de la mutualisation des moyens de production ou des moyens de raffinage dans le domaine pétrolier est une simple question économique », a expliqué Jean Eudes Teya, commissaire au département de l'étude, de la recherche et du développement social, chargé des droits de l'homme et de la bonne gouvernance.
On estime qu’il faut, pour l’espace CEMAC, constitué par le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine (RCA) et le Tchad, une raffinerie de grande taille pour être rentable.
Les trois raffineries existant en zone CEMAC, à savoir au Gabon, au Cameroun et au Congo, ainsi que la quatrième qui est projetée par le Tchad, sont « toutes de petite taille et condamnées à perdre de l'argent », a-t-on relevé.
L'exploitation pétrolière occupe, rapporte-t-on, une place capitale dans les économies de la région CEMAC et y représente 35,6% du produit intérieur brut (PIB), 56,1% des recettes budgétaires et 69,1% des recettes d'exportation.
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