Deux jours après le lapsus de Wivine Ovandong (photo), présentatrice de la télévision publique gabonaise ayant annoncé par erreur la mort du président du Gabon, Ali Bongo, la direction de ladite chaîne a annoncé samedi avoir suspendu la journaliste fautive.

L'affaire a commencé dans l'édition du journal télévisé de 23 h, jeudi 8 juin, jour du huitième anniversaire de la mort de l'ex-président Omar Bongo Ondimba, décédé à Barcelone en 2009 après 42 ans au pouvoir.

« Le président de la République, Ali Bongo Ondimba, s'est éteint à Barcelone en Espagne», s’est trompé la présentatrice qui a toutefois mentionné dès la phrase suivant les documentaires « dans le cadre de la commémoration du huitième anniversaire de son décès … ».

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux, les internautes ont qualifié cette bévues de « lapsus inacceptable ».

La présentatrice a été suspendue de la présentation du journal télévisé "à titre conservatoire", a affirmé le directeur général de Gabon Télévision, Mathieu Koumba, qui a préciser qu’il « faut la protéger aussi, car les réseaux sociaux s'en sont donnés à cœur joie ».

Par ailleurs, Mathieu Koumba indique que «cette faute professionnelle a conduit donc la direction de Gabon Télévision à présenter ses regrets et ses sincères excuses au Président de la République, à sa famille ainsi qu’au peuple gabonais». Ajoutant en outre, que « des mesures disciplinaire ont été prises en lien avec la gravité du fait incriminé ».

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Au Gabon, le quotidien privé « Le Douk-Douk » est suspendu pour un mois depuis le 8 novembre 2016. La sanction a été prononcée par le Conseil national de la communication (Cnc) réuni en session extraordinaire.

Le journal est puni pour incitation au meurtre du premier conseiller à l’ambassade de France au Gabon, Hugues Nordi. Dans son n°136 du 14 octobre 2016, la publication avait annoncé la préparation d’un coup d’Etat contre les institutions de la République gabonaise. Le quotidien « Le Douk-Douk » avait alors désigné Hugues Nordi comme la cheville ouvrière de ce projet. Le journal avait même appelé « tous Gabonais habités d’un minimum de patriotisme à abattre cet homme nuisible ».

L’ambassade de France avait alors saisi le Cnc contre ce qui était considéré comme un appel au meurtre. L’organe de régulation a mené les auditions avant de trancher. Il a condamné non seulement les accusations portées contre le diplomate français, mais aussi les « noms d’oiseaux » attribués à ce dernier.

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