(Le Nouveau Gabon) - L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) du Gabon a renforcé ses moyens techniques pour mieux surveiller la qualité du réseau télécoms fournie aux consommateurs par Airtel, Libertis, Moov et Azur. Le régulateur télécoms vient en effet de se doter de l’outil de contrôle continu de la disponibilité des services mobiles (CNQC), une solution de la société G-Tech, basée sur une automatisation complète de la collecte des données sur les réseaux à la visualisation en temps réel des résultats.
D’après Olivier Ghibaudo, le patron de la société G-Tech, avec le CNQC, « aucune modification des données initiales ou des résultats n’est possible ». En d’autres termes, souligne-t-il, la solution garantit à l’Arcep des informations complètes et incontestables sur l’état de disponibilité des réseaux de téléphonie mobile, 24h/24 et 7 jours/7. « Avec ce nouveau type de contrôle, l’Arcep va pouvoir contraindre, preuves à l’appui, les opérateurs à améliorer la disponibilité de leurs réseaux et, en particulier, réduire leurs temps de relève de dérangement jugés anormalement élevés aujourd’hui», s’est réjouit Patrice Miconi, Conseiller du Président de l’Arcep dont les propos sont rapportés par Gabon Eco.
La qualité du service télécoms est le principal reproche que le régulateur télécoms fait chaque année aux opérateurs installés dans le pays. La dernière remontrance de l’Arcep à ce sujet remonte juste à quelques semaines. Le régulateur a menacé de réduire d’un an ou plus la licence d’exploitation des sociétés télécoms qui persistent à ne pas améliorer la qualité de leur réseau.