Une commission interministérielle présidée par Steve Davy Essono planche depuis à hier à Libreville sur la demande de renouvellement de la convention formulée par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg), filiale du français Véolia, à deux ans de la fin de la concession qui la lie à l’État gabonais.
Mais avant le renouvellement de la concession que souhaite la Seeg, la Commission s’est donnée pour mission de faire le bilan de la concession actuelle. Afin de voir les perspectives en termes d’évolution du secteur après 2017, notamment en ce qui concerne le mode de délégation du service public de l’eau et l’électricité.
Le gouvernement gabonais a instruit la Commission de poursuivre quelques objectifs spécifiques relatifs à l’identification des atouts et des inconvénients du secteur de l’énergie, des ressources hydrauliques et l’assainissement au Gabon.
Selon la commission, des études ont initiées afin de résoudre, dans ce secteur, les problématiques dans les domaines juridique, administratif, technique et des ressources humaines.
Après 15 jours de travaux, la toute première session du Conseil Economique et Social (Ces) de l'année 2015 s’est achevée hier après avoir planché sur plusieurs thèmes dont l’auto-emploi, la reconversion des déflatés, les plans sociaux, l’eau, l’électricité, coût et qualité du service.
Mais les recommandations fortes concernaient l’eau et l’électricité. Le président du Conseil économique et social (Ces), Paul Biyoghe Mba, a formulé plusieurs recommandations : « Réaliser dès maintenant et progressivement les investissements significatifs dans les infrastructures de production, de transport et de distribution d’eau et l’électricité ; réorganiser le secteur en y introduisant compétence et compétitivité, en séparant les activités propres à l’eau de celles distinctes de l’électricité ; promouvoir un nouveau partenariat dans la gestion future de l’eau et de l’électricité.»
En outre, le président du Ces a recommandé de développer les capacités d’intervention du Conseil national de l’eau et de l’électricité (Cne) pour lui permettre de renforcer son action dans l’extension et la densification des réseaux. Sans oublier de « renforcer les pouvoirs et les moyens de l’Agence de régulation du secteur de l’eau potable et de l’énergie électrique pour qu’elle joue enfin son rôle avec efficacité. »