(Le Nouveau Gabon) - Le porte-parole de la présidence de la République, Ike Nguoni Aila Oyuoumi (photo), était face à la presse le 19 août dernier. Entre autres sujets évoqués, la réalisation de la Trans-gabonaise, une route de 780 kilomètres devant relier le Haut-Ogooue à Libreville.
Le projet, dont l’annonce de la construction a été faite par le chef de l’État le 16 août dernier, sera réalisé en partenariat public-privé entre l’État gabonais et des investisseurs étrangers. Du coup, assure la présidence de la République, rien à craindre pour un nouvel endettement du pays s’agissant de la mobilisation des financements.
« Il s’agit d’un partenariat public-privé. [Dont les financements] ne viendront pas des finances publiques. Les détails vous seront donnés dans les prochains jours sur la façon dont le financement a été sécurisé. Pas d’inquiétudes à avoir sur les financements. Les financements sont déjà bouclés ; il n’y aura pas d’emprunts », précise le porte-parole du palais du bord de mer.
D’après la présidence de la République, la Trans-gabonaise, en plus de développer les territoires, constitue un outil de désenclavement qui va fluidifier les échanges entre le Haut-Ogooue et Libreville, la circulation des personnes entre les deux provinces. Ce qui va contribuer à lutter contre l’exode rural et à créer des emplois locaux.
PcA